30.4.08

L'ascenseur est la clé de voûte du capitalisme

Aujourd’hui, parlons peu mais parlons bien : parlons capitalisme, croissance, boulot et motivation. En dépit de nos 35 heures de feignasses, il paraît que la France a la productivité horaire la plus élevée du monde. Comment donc, alors, plomber la productivité d’une boîte où les gens sont jeunes, sexy, motivés, et dans certains cas stagiaires. Bon, la meilleure solution, à mon sens, ce serait de payer les stagiaires comme des salariés. Là, ça plomberait bien la boîte, rapport que la productivité d’un stagiaire présent depuis une semaine rapportée à sa productivité, bah c’est bof, et à intégrer ça dans la compta, en gros, ça te conclusionne que la boîte a une productivité de merde en comparaison à ce qu’elle dépense… J’ai bon ?

Mouais, je sens que j’ai perdu les deux lecteurs du fond, là. Mais en fait, si je vous parle productivité, c’est plutôt pour faire allusion à ma passionnante vie qu’à ma paie minable. En effet, ce matin, horreur, malheur, je me pointe au boulot avec le quart d’heure de retard requis, sifflotant gaiement dans la rue. Me pointant à la porte, je sonne pour qu’on m’ouvre, attendant une réaction prompte de l’autre côté du battant. C’est alors que, fort surpris, je constate qu’on ne me répond pas. Je suis coincé dehors, dans les courants d’air, et ma fragile gorge n’est même pas protégée par une divine écharpe… Faites quelque chose !! Bon, en fait, personne ne me répondait parce qu’il n’y avait personne à l’accueil ; et pour cause : à l’intérieur, c’était crise, cris et larmes ! Panique au rez-de-chaussée : l’ascenseur était en panne… Et ça, ça te plombe la productivité de toute la boîte, je te promets.

Plomb n°1 :
En rampant péniblement dans les escaliers jusqu’au cinquième étage, musclant ainsi mon poétique postérieur, je pariais intérieurement : « Sûr qu’il n’y aura personne là-haut ». Bah tiens, ça n’a pas loupé : personne au cinquième. Découragés, les loulous sont passés directement par la case pause café au rez-de-chaussée, dans l’espoir (vain) que la panne ne durerait que cinq minutes. Donc, déjà, premier quart d’heure de productivité perdu.

Plomb n°2 :
Un quart d’heure plus tard, les premiers courageux arrivent au cinquième, la langue pendante sur le sol. L’exercice fessier, c’est pas leur truc. Mal aux pieds, essoufflés, traumatisés… et privés de café pour une durée indéterminée, à moins qu’ils ne veuillent refaire l’aller-retour des cinq étages. Productivité de la matinée = foutue.

Alors lorsqu’à 11h, nous apprîmes que l’ascenseur fonctionnait à nouveau, l’explosion d’allégresse ne se fit pas attendre : joie, bonheur (un doigt dans ta sœur), et évidemment pause café/clope direct. Donc, Plomb n°3 : la productivité na guère été relancée par cet heureux dénouement : vite un cafééééééééé!!! C’est quand même beau, le monde du travail. M’est avis que les sollicitations répétées dont l’ascenseur fait l’objet depuis devraient le fatiguer un peu plus… Je vais prendre l’escalier pour aller manger, moi, j’veux pas mourir de faim coincé dans une cage de 2m2…

PS : je précise à titre informatif que le vilain capitalisme, dans sa grande mansuétude, m’a accordé mon pont du 1er mai, donc dès ce soir je me casse à Deauville, pour me la péter sous la pluie normande au milieu de la bourgeoisie parisienne en week-end. Alors salut les prolétaires, à lundi!

PPS : Je sais que ça fait un peu skyblog/spéciale kassdédi sur F*n Radio, mais j’adresse une petite pensée à Petite Marie, qui nous quitte aujourd’hui pour aller sauver le tiers-monde dans une ravissante station balnéaire, capitale du pays de Mika et de K-Maro (bonjour le niveau). Essaye de revenir entière!

29.4.08

La Isla Botoxa

Comme promis, l’activité va peu à peu reprendre ici, que ce soit en écrivant au boulot ou à la maison, puisque désormais la Biiipbox marche. Autant commencer cette nouvelle ère "je blogue en stage" par un sujet culturel de qualité. Donc, vendredi dernier, comme vous ne pouvez pas l’ignorer, sortait le nouvel album de Madonna… Si, vous l’ignoriez ? Bah qu’est-ce que vous foutez là, alors ?? Après écoute religieuse, voila ce que je suis capable d’en dire à ce jour. Tout d’abord, et il est important de le souligner, je n’ai jamais réussi à apprécier un album de Madonna à la première écoute (ni un album de qui que ce soit d’autre, d’ailleurs, quand j’y pense) : habitué du matraquage radio et télé, je finis par m’habituer aux chansons, lorsque je réussis à la quatrième écoute à en retenir la mélodie et quelques paroles. Or, lorsqu’on me bombarde douze chansons les unes à la suite des autres, j’ai un peu de mal à m’y retrouver. Par ailleurs, même une chanson toute seule, je ne vais pas l’apprécier de la même manière la première fois que je l’entendrai que lorsque je la connaîtrai depuis trois mois. Il me semble que c’est tout à fait normal. Il y a cependant eu quelques exceptions à ce principe, des premiers singles issus d’albums dont ils ont été la vitrine idéale, dès la première écoute. Madonna a proposé certains de ces titres phares qui, par la suite, devaient porter le succès de tout un album sur la durée. Je pense notamment à Hung Up, en 2005, que j’ai trouvé cultissime dès la première écoute, ou encore à Music, en 2000, que j’ai eu la chance d’entendre pour la première fois à la télévision, dans ce clip absolument terrible que la Madone avait tourné avec Ali G/Sacha Baron Cohen… Bref, tout cela pour dire que la perception d’un album est toujours un peu particulière à la première écoute, et que dans trois mois je ne vous en dirais pas la même chose.

Hard Candy, donc, est le nouvel album de Louise Ciccone, ze plus grande célébrité internationale, et c’est un peu comme d’hab’ au niveau de la perception extérieure : carton annoncé auprès du public (déjà n°1 des ventes, alors qu’il est sorti il y a quatre jours) et critiques partagées. J’en rejoins certaines, pour dire la vérité. J’ai lu quelque part que si cet album était sorti il y a quatre ou cinq ans (donc, mettons, à la période d’American Life), tout le monde aurait crié au génie précurseur, mais qu’aujourd’hui, c’est juste un bon album dans l’air du temps. C’est assez proche de mon avis, même si, à l’écoute, je trouve que Hard Candy ressemble un peu à American Life, au point de frôler la redite.

Mais l’artillerie est neuve, et c’est là-dessus que l’album se vendra, même si la recette est un peu la même que pour la plupart des pouffes de la pop américaine depuis le début de ce siècle. D’abord, la production : faire appel à Timbaland en 2008, alors que c’est lui qui a forgé les plus gros cartons pop depuis 2006 (Nelly Furtado, Justin Timberlake… mais aussi précédemment Aaliyah, Missy Elliott…), ce n’est pas très novateur. Faire appel aux *N*E*R*D (qui ont bossé avec Britney Spears il y a six ans, et avec Gwen Stefani depuis le début de sa carrière solo!) et à Kanye West, non plus. Sur ce coup, Madonna a bien flairé l’air du temps (la pop-électro-R’n’B bien pouffe), mais l’idée ne vient pas d’elle: elle est un peu à la remorque de ses jeunes collègues allumeuses, et nous sert un peu la même tambouille que toutes les grosses vendeuses actuelles. On n’est donc pas dans la même démarche que, par exemple, Music, album pour lequel elle était allée chercher Mirwais, quasi-inconnu sur la scène internationale, ou que les audaces de Ray of Light. En 2008, Madonna sort la grosse machine à tubes, les plus gros producteurs de la planète pop R’n’B. Prise de risque zéro.

Secundo, le look. Bon, là, Louise ma chérie, un ou deux conseils : arrête le botox, parce que ta peau commence quand même à présenter des signes de fatigue, et que ta mono-expressivité sourcilliaire à la Cher n'est pas du tout un atout charme. Vire le photographe qui a fait les photos du livret intérieur de ton album, tu es monstrueuse. Enfin, tes nouvelles sapes : bon, je te comprends, au royaume de Rihanna et de Christina en body/nuisette, assumer tes cinquante berges, c’est dur. Mais ne crois-tu pas que tu achèverais mieux ta tâche d’émancipatrice autoproclamée des femmes en dépassant un peu le dualisme Mère vs. Putain que tu nous sers depuis 25 ans? Le trash quand on a encore la fesse ferme, c’est second degré, c’est cool ; quand on est ridée, c’est une preuve de recul sur soi ; quand on est botoxée à mort, c’est juste vulgaire. Passe plutôt par la case « robes de grands couturiers », si tu veux mon avis : tu seras toujours sexy, mais tu resteras sur ton piédestal de déesse, avec des sapes que ton public ne peut pas se payer dans un bazar de Pigalle… Essaye d’y réfléchir : être sexuelle, c’est bien ; faire envie, c’est mieux.



Navré pour cet aparté perso à ma pote Louise. Reprenons donc.

Ensuite, les tubes potentiels de l’album Hard Candy. Déjà, le premier, 4 minutes : accrocheur, sympa, mais surfait, je trouve. Mais quelques jolis moments qui devraient enflammer l’été 2008 (au moins autant que le tube de Cindy Sander, Papillon de lumière, que tout le monde fredonne à mon boulot, nan mais franchement, bonjour le niveau musical, en France). Le duo avec Kanye West (Beat goes on) est vraiment bien, j’espère qu’il aura les honneurs du marché single. Devil wouldn’t recognize you se laisse écouter, sauf que j’avais l’impression d’entendre une chanson de Sophie Ellis-Bextor. Miles away est plutôt doux, mais c’est vrai que ça rappelle un peu Love profusion. Give it 2 me, le futur deuxième single extrait de l’album, ne m’a pas transcendé. Espérons que ça viendra. Les critiques semblent promptes à juger la Madone dans un sens inversement proportionnel à son succès, prétendant qu’elle ne vend plus que sur son nom et que, grosso merdo, elle n’est plus à la pointe de l’innovation. Madonna ne fait plus le vent, elle le suit. Le fait que Hard Candy soit son dernier album sur le label Warner avant son contrat juteux avec l’organisateur de concerts Live Nation est révélateur : a-t-elle bâclé ce dernier album ? Ce serait exagéré d’insinuer cela. Comme pour beaucoup de ses albums, la reine de la pop va nous conquérir sur la durée (après tout, l’exploitation commerciale d’un album dure presque un an, le temps de sortir trois à cinq singles), sur ses coups de pu provoc’, et sur sa tournée… Alors laissons venir. Après tout, c'est ça aussi, le monde superficiel de la pop: tout le monde achète, alors on va bien finir par trouver ça bien!

23.4.08

Si tu balances, j'annule tout

Deux posts en deux jours, moi qui promettais de l’absence, je vous gâte. Bon, c’est pour me faire pardonner ce dont je parlais hier matin, et aussi parce que ma boss n’est pas encore arrivée. Gnark gnark, je suis un gros rebelle vilain, j’arrive au boulot à 9h15! Profitons de cette opportunité pour redonner à ce blog une tonalité moins dramatique, apparemment on se croirait dans un tableau de Greuze ici, et merde quoi, notre créneau était plutôt proche du blog d’Eve Angéli, a priori. Traduction, on devrait alterner sourires et manifestations d’esprit éveillé. Alors à bas la dépression, parlons plutôt de la mort de Pascal Sevran.

Lundi, à la radio, Laurent Ruquier, animateur chérichou d’une pintade dont je tairai le nom pour préserver son intimité, a annoncé en direct le décès de Pascal Sevran, animateur comme lui du service public, officiant dans de très reposantes émissions de variété pour vieillardes sous sédatif. L’information étant fausse, c’est un peu la honte pour notre ami Laurent, surtout vu le ton humoristique de son émission : franchement, interrompre le déroulement normal du programme pour un canular aussi glauque, c’est d’un goût hyper douteux. J’imagine ce que ça a dû faire aux proches de Pascal Sevran d’apprendre un truc pareil à la radio, pour finalement apprendre que c’était faux. Et Laurent Ruquier a dû l’imaginer aussi. Mais voila, le monsieur a une éthique (et donc une excuse) : avant de diffuser l’info à l’antenne, il a beaucoup hésité, attendu dix minutes que la dépêche AFP qu’on venait de lui remettre soit confirmée… et elle l’a été, par des sources journalistiques "jugées fiables". C’est donc la source, ici, qui a chié dans la colle, si je puis dire. Hmmm, ça ne vous rappelle rien?

Il n’y a pas si longtemps que cela, c’était l’affaire du SMS du Président de la République à Cécilia ex-Sarkozy ("Si tu reviens, j’annule tout") qui créait la polémique de manière similaire. Bon, ok, pas tout à fait similaire : il y a quand même une grosse différence, puisqu’on est sûrs que Pascal Sevran n’est pas mort… Mais la bourde est la même : dans les deux cas, des sources journalistiques jugées fiables ont été invoquées a posteriori par le diffuseur de l’ "info".

Ce qui pose la question de la source en journalisme : protégée, jamais dénoncée (et heureusement), c’est toujours derrière elle qu’on se cache, sur elle que l’on se dédouane à la suite d’une info qui, une fois vérifiée, s’avère fausse. Parce qu’ils ne peuvent pas tous se rendre au chevet de Pascal Sevran pour s’assurer qu’il est bien mort (d’abord, c’est où le chevet de Pascal Sevran, hein??), les journalistes font confiance aux dépêches, aux mails et SMS de leurs informateurs, voire aux blogueurs! Que de technologies pour agréger les informations vers un diffuseur télé/presse. Mais au vu de ces boulettes, on peut se demander : cette technologie nous aide-t-elle à y voir plus clair ? Est-on mieux informés parce que cernés de réseaux d’information ?

Le web est un média rapide, hyper-réactif, où les infos les plus importantes comme les plus insignifiantes se déversent par milliers à chaque seconde. Un débit assez incontrôlable. Mais si cela incite à la prudence et à la mesure, il est en revanche difficile, sous peine de tomber dans la censure, de contrôler ce qui est dit et écrit en réseau. Le contraire serait inquiétant : imaginez que des contenus comme la vidéo "Casse toi, pauv’con" du Salon de l’Agriculture ait pu être interceptée avant diffusion pour son caractère préjudiciable, sa réception hors contexte ou tout aspect potentiellement illégal. 1) c’aurait été fort dommage compte-tenu des propriétés comiques de cette vidéo, et 2) démocratiquement, filtrer un contenu de ce genre serait très moyen. On trouve sur Internet, dans nos mails, sur nos blogs, des choses vraies et des conneries avérées. C’est pour cela que le blog, outre le fait qu’il est gratuit et non rémunéré, n’a pas la reconnaissance ni la noblesse du journaliste. Mais si on ne peut pas se fier aux dépêches…

Dans un contexte médiatique où la concurrence du blogueur blaireau, de l’info jetable par SMS et de l’internaute illuminé se fait pressante, on est en droit d’espérer que les journalistes dont le boulot rémunéré est de nous informer, soient plus prudents que jamais, avant de risquer de dire une ânerie plus gênante qu’un décolleté de Catherine Laborde*.


* Oui, j’encourage les lecteurs pervers, mine de rien ça fait l’essentiel du trafic ici. Et si cela fait de moi un vil menteur, parangon du mensonge que je dénonçai il y a encore cinq lignes, et bien je n’ai que deux choses à dire : 1) parfaitement, et 2) mais je ne suis qu’un blogueur superficiel et je vous dis prout.

22.4.08

De: Vinsh; A: Lectorat; Objet: Retard sur votre prestation bloguesque

Décidément, à force de m’absenter, je vais devenir mégalo. Car oui, dénoncer à longueur de posts votre fictive impatience face à mes absences bloguesque, c’est un peu ma seule pirouette stylistique devant la déroute de ces pages. Je continue donc. Mes enfants, je sens bien la vague populaire de détresse qui secoue le lectorat de ce blog. Les aléas de la vie sont parfois cruels et nous poussent à la négligence. Je me navre donc de ne pas être en mesure de faire vivre ce blog ces temps-ci. Ainsi que je vous en ai prévenu il y a quelque temps, j’ai bien des contraintes, actuellement, qui me poussent à ne pas bloguer. Je pourrais bien vous parler de l’installation dans le nouvel appartement avec ma co-loque, de mes collègues, de mon nouveau quartier, du mec du gaz qui ne daignera pas se pointer chez nous avant vendredi (donc, de la stimulante sensation de la douche à l’eau froide)… Mais j’attends de pouvoir faire ça dans de bonnes conditions, pas en catimini juste en face de mon co-stagiaire qui, lui, travaille…

Donc, ce n’est pas une période bloguesque faste, en attendant, d’ici une semaine, des jours meilleurs. Navré de vous décevoir une fois de plus (du moins, vous, là, au fond, ceux qui ne viennent pas ici pendant une durée s'étalant de 0 à 10 secondes pour voir les seins de Valérie Damidot). Bah oui, le blog, c’est supposé être un peu Durty, le contrat de confiance : tes lecteurs t’attendent quotidiennement, pour un post calibré et bien écrit, analytique, drôle, plein d’esprit ; ils comptent sur toi. C’est beau. Oui mais. Car il y a un oui mais, comme dans tout bon plan argumentatif en deux parties : la régularité, ce n’est pas toujours possible, mes cocos. C’est moche. Et dans le fond cela me navre. Déjà, il faut avoir quelque chose à dire. Or, ce n’est pas forcément mon cas en ce moment, je suis tout simplement vidé par tous les non-événements qui se succèdent, et je ne peux pas/veux pas tout raconter. Dès que je saurai comment jongler avec les nouveaux éléments personnels, culturels et métaphysiques de cette existence parisienne, cela devrait aller mieux.

Par ailleurs, et c’est un élément important, contrairement à l’année dernière, mon stage ne me permet pas le luxe du blog au boulot. Enfin, pas encore… Bah oui, vu la rapidité avec laquelle j’ai craqué (deuxième jour) pour publier ce post, je risque quand même de faire des sauts ici de temps en temps. Mais je n’ai pas vraiment le temps de glander pendant six heures sur les sept que je passe sur ce bureau chaque jour. Pas de bol pour m... euh, pour vous, j’ai envie de dire.

Enfin, et c’est le plus important (de même que le plus invivable) : sans Internet à la maison, pour l’instant, bah je ne vois pas comment vous satisfaire… Je ne vais quand même pas aller lâcher deux euros de l’heure dans un cyber-café juste pour bloguer ??! Donc, oui, lecteurs en transe, je vous abandonne brièvement, mais je ne vous oublie pas, comme l’entonne si harmonieusement la ménopausée Céline Dion. Je reste à votre disposition pour tout commentaire ou mail d’insultes que vous souhaiteriez m’envoyer (mon moi masochiste s’en frotte les mains d’avance), et vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Faut que je retourne bosser.

PS : au fait, j’y pense, question passionnante qui me turlupine : Durty, ils casent toujours leurs pubs avant la météo de France 2 (ou plutôt France Neige, vu les conditions dans lesquelles on la regarde actuellement à l’appart’) ?

20.4.08

Fin de vie... d'étudiant

Face à l'inertie chronique qui s'empare de ce blog, j'ai décidé de prendre la plume.
Les derniers messages postés ont parfaitement annoncé le grand bouleversement qui touche la majeure partie de la petite communauté qui gravite autour de ce blog : les habits d'étudiants tombent au profit ce ceux de stagiaires, pigistes, employés et autres futurs actifs bobo.
Ce tournant, capital dans une vie, s'accompagne d'euphorie mêlée d'angoisse et de nostalgie; mélange de sentiments compréhensible.
Toutefois, la vie est plus dure pour ceux qui ont fait le choix, comme moi, de poursuivre leurs études en cycle doctoral. La transition est rude pour ceux-là car le départ des amis, la mutation par eux effectuée, souligne plus encore la permanence de notre situation, l'étrange continuité qui conduit les doctorants à n'être plus de vrais étudiants mais des étudiants tout de même.
En dépit de cette transition psychologique difficile, je veux faire part, à l'ensemble de mes proches, de toute mon amitié et de mon soutien. Je n'ai pas été souvent présent parmi vous, je me suis parfois fait attendre, ai déçu certains d'entre vous; toutefois, je veux vous assurer de la joie qui fut mienne de vous accompagner pendant un temps. Vous m'avez aidé à passer un cap dans ma vie, à mûrir, à fréquenter l'autre et à me confronter à l'autre. Vous avez sans doute évolué avec plus d'aisance que moi dans la jeunesse mais je crois que nous avons beaucoup partagé.
J'espère que nous continuerons à partager encore.
Je vous envoie toutes mes pensées d'une amitié sincère

Modestime

PS : j'aurais sans doute posté un commentaire assassin pour dire que ce message dégouline de bons sentiments. Enfin! J'ai l'indulgence des auteurs envers eux-mêmes.

15.4.08

Parisien!


Bonsoir à tous! Juste un bref post pour vous dire merci pour tous vos petits mots d'encouragement à propos du départ de Bordeaux. Comme la suite des événements a été très mouvementée, la ville ne me manque pas encore, mais ça ne devrait plus tarder, et dès lors vos commentaires auront probablement des vertus consolatrices fort utiles.

Et quand je dis péripéties... Bon, je vous raconterai cette fascinante aventure plus tard (au passage, un conseil: boycottez Chronupust pour vos envois express!). Mais au moins, même sans meubles et en partance pour Stuttgart, me voila parisien et affublé, officiellement enfin, d'une co-loque! Mais d'ici lundi, souffler auprès de Poussin me fera le plus grand bien. Parce que, je sais pas si vous connaissez http://www.viedemerde.fr/, mais en trois jours, j'ai bien accumulé dix histoires à leur raconter!

13.4.08

Leaving Bordeaux


Voila, on y est. Il arrive, le tout dernier post bordelais de ce blog. Cela faisait quelques mois, déjà, que je pensais à cet article. Il ne sera pas meilleur que d'autres. Il aura juste la saveur particulière du dernier.

Je dois vous soûler, à la longue, avec mes dernières fois, non? Désolé, c'est passager, bientôt vous aurez droit aux pérégrinations lamentables d'un provincial en stage à Paris. Voila qui devrait être beaucoup plus excitant à lire... Donc, ce 13 avril 2008, je quitte Bordeaux, la ville qui m'a accueilli il y a bientôt cinq ans. Je me souviens assez mal de ce que j'étais à cette époque précise. Je ne crois pas avoir tant changé que ça. Pourtant, à revoir des photos de l'époque, on pourrait croire que si. A 23 ans, on peut être vachement moins moche qu'à 18. Bon, je ne suis toujours pas beau, hein, mais j'accepte de me voir en photo. C'est déjà un progrès énorme, peu de gens s'en rendent compte. La fin d'année scolaire 2003 fut marquée, outre par le bac, par cette série de concours auxquels j'étais inscrit, avec le fébrile espoir de quitter la maison familiale et de me découvrir, enfin, loin du petit monde du fin fond de la Seine-et-Marne. Je dis ça sans mépris. C'était le cas à l'époque, ça a continué de l'être dans les quelques années qui ont suivi. Aujourd'hui, je suis assez apaisé lorsque je pense à mon patelin, à mes amis de lycée, à ce qu'était ma vie à cette époque. Même si je suis un peu devenu la brebis galeuse, le pédé qui vote à gauche et qui n'a pas conscience de la réalité sociale rencontrée au quotidien par les siens. Dans le fond, je me suis aussi construit là-bas, et pas seulement dans mes défauts d'autiste égocentrique. Je peux dire que mes premières années ont forgé le gentil garçon un peu gauche qui ne sait pas se dépatouiller en société (encore un nouvel exemple frappant au gala d'hier soir, le dernier lui aussi, où je me suis couvert de ridicule, murgé au point d'avoir un trou de mémoire d'environ 2 heures sur ma soirée, et évacué par des secouristes d'un car dont je n'ai pas la moindre idée de comment je me suis retrouvé dedans), et que, dans le fond, les gens savent apprécier (enfin, à petites doses, hein).

Mais alors, que m'a apporté Bordeaux? Mille choses, pas toutes racontables ici faute de temps, mais qui comptent autant que les 18 premières années de ma vie. Tout d'abord, la microscopique dose de confiance en moi qui m'a rendu sociable, passant du célèbre et suicidaire Autodestruction-Man au bien plus agréable Vinshlor. Ces deux surnoms légèrement grotesques (ah bon?), attribués à ma personne par des langues de putes professionnelles devenues mes grognasses favorites, me suivent encore par moments. Et ils incarnent bien le changement léger qui s'est opéré en moi en première année. Je ne m'aime pas beaucoup, mais je vis assez bien avec mes petits défauts, aujourd'hui. Après tout, je ne peux pas être si mauvais que ça: j'ai eu un concours, j'ai des amis, je suis sorti avec des garçons très bien, j'ai un Poussin... J'ai pu comprendre et accepter tout ça, sans devenir (trop) prétentieux, depuis que je vis à Bordeaux. Alors relativisons la dépression.

Car si la prise de confiance en soi est un effet secondaire apprécié, la vraie révolution de la vie bordelaise, elle a été dans ces nouveautés constatées trois lignes plus haut: les amis, les sorties, l'épanouissement personnel non dicté par les poids familiaux et scolaires. Et les garçons, bien sûr. La première histoire, les suivantes. La vie d'un étudiant pédé, ce qu'il apprend de l'école et des autres. Et Bordeaux elle-même, la ville où je me suis approprié les rues, les monuments, les magasins, les endroits où j'ai vécu, et que je considère aujourd'hui comme mon chez-moi.

C'est donc le cœur gros que je pars, laissant au passage ce blog légèrement à l'abandon le temps de récupérer une connexion Internet. Mais je sais aussi que la vie ne s'arrête pas là, et que je dois me retenir de regretter, autant que possible. Être étudiant ici a été une expérience merveilleuse. Cinq ans d'une vie insouciante, formatrice et digne d'un mauvais sitcom, dans un décor magnifique, qui va nous manquer j'en suis sûr. Mais une nouvelle étape commence, une vie moins insouciante, le premier pas chez les grands... Un nouveau décor s'impose, pour laisser les souvenirs et la nostalgie ici. Au moins, comme ça, on aura un port d'attache pour nos week-ends de déprime, et on pourra revenir ici en braillant "Maisoooooon!!" d'un voix rauque et sexy. Et franchement, selon moi, Bordeaux, sans être étudiant et sans quelques potes qui partagent le même sort que soi, c'est probablement moins drôle. Autant ne pas s'accrocher au passé sans but. J'aime cette ville pour les cinq années que j'y ai passé, et c'est pour continuer à l'aimer de la même manière que je m'en vais.

Alors voila, je vous laisse pendant quelques jours, "thanks love, thanks life, it's true that there are some angels in this city!!", comme dirait l'autre. Oui, terminons par un merci, moi aussi je pourrais avoir un oscar si je voulais. Donc merci. A qui? Merci à la vie, pour les cinq années de découverte de moi-même, de bouleversements, d'érudition, de rencontres et d'amitiés qu'elle vient de m'offrir et que, où que j'aille, je n'oublierai jamais.

11.4.08

La semaine des dernières fois

Alors, c'était ça? Ce n'était pas si terrible. Presque décevant, d'ailleurs, tellement c'était peu émouvant, peu cérémonieux, peu marqué. Aujourd'hui, j'ai eu ce qui sera peut-être le dernier cours de ma vie. Les études, c'est fini. Enfin, fini... Il y a quand même le stage (vous savez, ce truc magique non rémunéré qui consiste à faire le job d'un vrai salarié, que seul un étudiant peut faire). Donc, tant que je ne serai pas salarié (peut-être) ou chômeur (plus probablement), je bénéficierai d'un filet psychologique qui me donnera l'impression d'être encore étudiant, de ne pas avoir fait le grand saut. Sioupeur!

Donc, avec un filet, je ne serai malgré tout plus étudiant. Je ne serai plus dans la promo des plus grands. Je serai un jeunot. Un jeunot qui bosse. Beeeeeuuuargh!! Les rentrées vont me manquer. Tout le monde déteste ça, mais personnellement j'ai toujours aimé ça. Pour retrouver les potes. Pour apprendre. Pour avoir une petite place bien confortable au milieu de ses semblables. Désormais, la place, il va falloir se la faire dans une communauté autrement plus large, et se définir son identité de grande personne. Vous avez probablement senti, que vous me connaissiez en vrai ou que vous me lisiez seulement, que je ne suis pas du tout prêt à être une grande personne. "Et bien si, mon grand, on veut plus de toi, ça fait cinq ans que tu es là et que t'as pas voulu te bouger les fesses d'ici, alors maintenant, dehors!!"

Beuh... Comment on fait pour devenir grand??

Bon, accessoirement, je peux me permettre d'en remettre une dernière couche sur la nostalgie, avant bien sûr de faire un petit post spécial "leaving Bordal"... Donc, je n'ai pas beaucoup insisté sur cet aspect des choses, cette semaine, mais effectivement, on a enchaîné les dernières fois.

- le dernier exposé
- la dernière nuit blanche sur un boulot à rendre le lendemain (et que, bien évidemment, on a commencé à l'arrache la veille au soir)
- le dernier dîner avec des amis dans un appartement bordelais où il y a encore des meubles
- le dernier repas de Master
- la dernière fois qu'un prof nous a fait sourire avec une blague vaseuse qu'on ne comprendra plus dans six mois
- la dernière fois qu'on a embrassé la foule étudiante du regard dans le hall
- le dernier passage fructueux dans les bureaux administratifs
- la dernière fois qu'on a cherché quelqu'un du regard près de la machine à café
- le dernier regard vers la bâtisse et vers les gens
- la dernière place de parking pas trop pourrie qu'on a réussi à choper
- le dernier "à bientôt"

...

Bizarrement, et contrairement à ce que ces lignes donnent à penser, je ne réalise pas encore. Je suis juste fatigué par toute cette peur contenue, et par les événements qui s'annoncent à Paris. Pas encore nostalgique, déjà triste. Et vous, la fin des études, ça vous rend nostalgique? Haut les cœurs, mes enfants? Quitte à se complaire dans le passé, retenons au moins les beaux souvenirs, les instants passés avec des personnes chères, et ceux où l'on s'est rendu compte que non, on ne déteste pas tant que ça nos études. Et les premières fois, surtout. Notamment la première fois que nous avons mis un pied ici, dans un bâtiment tout pourri de travaux, sans se rendre compte vraiment de ce que ces études et cette ville allaient faire de nous... Allez, évitons les larmes. Adieu, l'école.

9.4.08

L'ultime souper

Je n'aurai malheureusement pas l'occasion de bloguer ce soir sur la Nouvelle Star. Je vais dîner avec mes petits camarades de promo, pour clore cette magnifique année qui s'est vachement bien passée (hem hem -toux embarrassée-). Il faut fêter ça dignement, hein! Vous me direz, peu importe mon absence devant ma boîte à troubadours, puisque c'est Amandine qui va gagner. Bah oui, mais quand même je m'inquiète: c'est bien connu depuis Marianne James, les téléspectateurs de la six ont "de la merde dans les oreilles". Et c'est vrai que parfois, c'est contrariant, genre on va se retrouver avec Jules en finale. La dèche, quoi. Alors du fond de mon resto diplomatique avec mes petits camarades de promo, ce soir, je vais prier intérieurement pour qu'Amandine soit toujours là quand je rentrerai. Idéalement, ce soir, c'est un quota "insignifiant" qui dégage, genre Julien (mais plus le temps passe, plus je sens qu'il risque d'aller loin, puisque pour la petite histoire c'est un pote de Quentin, la fille qui a gagné la Star Ac' 7). Pourraient-ils virer Amandine??... Non, quand même, il y a plus mauvais. Lucile pourrait virer, mais comme Sian dégage la semaine prochaine il n'y aurait plus qu'une seule fille dans une semaine, c'est bof quand même. Il y a Thomas, qui ne me transcende pas et dont le public pourrait se lasser. Ou peut-être Sian, qui démentirait alors le théorème du candidat sauvé par le jury au premier praïme puis viré au troisième? Le suspense est insoutenable, non?

Bon, pour ma petite histoire à moi, aujourd'hui, c'était la dernière fois que je voyais Mister Blaireau, notre directeur de Master. Ouais, on a eu du bol, cette année, entre Mister Poulpe, Mister Slip et Mister Post-Moderne, on a été gâtés en icônes, au niveau du corps professoral. Et Mister Blaireau, dont j'ai rarement parlé (c'est maintenant ou jamais!), c'est un peu le charismatique de la bande, celui qui a la tchatche (que presque pendant une demi-seconde tu crois que lui, le maître de conf' de la fac, il va te changer ta vie, surpasser tous les profs de ta grande école toute merdique et faire de toi un pro en moins de trois mois), et il va nous laisser un souvenir impérissable, tellement il a été rapide à nous vider de toute illusion à son sujet... Donc, aujourd'hui, Mister Blaireau a fait le bilan de l'année, et c'était un peu ce à quoi on s'attendait: on a été tellement blasés par les contenus des cours et par l'arrogance des profs que ça a fini par se voir. Donc, on est une promo molle, "sans esprit", qui ne rit pas aux blagues de Mister Blaireau (pas parce que ses blagues sont nulles, hein, parce qu'on est pas des gens très spirituels, ni éveillés), mal sélectionnée, on a volé la place des gens motivés par la perspective de faire une première année de BTS à Bac+5... J'en passe et des meilleures. On n'a pas d'unité de groupe, selon lui. Soit. C'est probable, globalement, on ne s'aime pas beaucoup entre nous. Mais tout de même, ce qu'il ignore, c'est que ce soir, on se fait une petite bouffe entre survivants de la promo, et que ses oreilles vont siffler. Quand il s'agit de se la jouer "Radio LDP", le groupe peut devenir super soudé. C'est dingue, non? Heureusement pour lui, Mister Blaireau a su être clairvoyant sur certains points, genre sur les grognasses arrivistes qui ne sont pas venues ici pour les débouchés mais pour la mention de l'école sur leur CV. Et aussi sur le fait qu'on a unanimement détesté certains enseignements. Bref, il a écouté, un peu, le grognement diffus qui émanait de notre petit groupe depuis trois mois. S'il en tiendra compte pour la promo suivante en proposant une maquette d'enseignements moins bêtifiants? Il le dit. Moi, je le connais, le bougre, j'ai eu affaire à lui pendant six mois pour le projet d'événement. C'est donc très probablement rentré dans une oreille pour ressortir par l'autre. Cet homme devrait, de temps en temps et à tout hasard, utiliser un agenda ou un calepin. Il est tellement convaincu que sa tête suffit à se souvenir de tout que les résultats (brillants) ne se font guère attendre. Dommage, humainement, j'ai de la sympathie pour le bougre. Mais vraiment, sa tchatche qui ne trompe personne et sa tendance à se coller l'étiquette de NOTRE école sur le front, ça me gonfle, mais ça me gonfle!!...

Le plus drôle, dans tout ça? C'est qu'à avoir bossé avec lui pendant six mois, j'ai la cote. A ses yeux, je fais partie des quelques étudiants qui ont fait preuve de motivation cette année. Alors que s'il y en a bien un qui s'est laissé porter par tous les autres et qui n'a absolument rien apprécié dans ce que cette année scolaire était supposée nous apporter, c'est définitivement moi.

8.4.08

Geek in progress

Je fais rarement dans le geek, ici, et pour cause: je suis une quiche en informatique, je ne le répéterai jamais assez (c'est pas comme si ça allait être au cœur de mon boulot, hein... ah si??). Ma spécialité, c'est plutôt la télé (ce soir, finale de Inca Express, d'ailleurs, à bas les sœurs blondasses!), les peopleries, le tour de cuisse de Mariah Carey et autres sujets intellectuellement stimulants. Mais ce soir, que découvre-je (probablement des mois après tout le monde)??

Windows Vista (pour une fois, nommons les choses et les marques par leurs vrais noms) va bientôt être obsolète... P*tain, mais ça fait à peine un an que j'essaie de m'y habituer, bordel!! Ainsi donc, Bill Gates, le mec qui a un peu d'argent de poche de côté, a annoncé que Windows Seven, le successeur de Windows Vista prévu au départ pour 2010, sera prêt en cours d'année prochaine. Super. Ils vont, bien évidemment, nous balancer de nouvelles fonctionnalités, de nouveaux visuels (menu circulaire remplaçant la barre de tâche, apparemment), et très probablement de nouvelles versions de Word, de Powerpoint et de tout Office, dont les documents ne seront pas lisibles sur les autres ordinateurs sans conversion... Bref, que du bonheur en perspective. Bon, en même temps, comme il y a plein de gens qui disent que Vista, c'est pas pourri mais bon, ça casse pas trois pattes à un canard non plus, Microsoft fait un peu patienter tout le monde avec cette annonce. Genre "Vous inquiétez pas, notre système nazebrock qui pompe sur Apple et que vous pouvez pas blairer, c'est bientôt fini!". Bah ouais, mais en informatique, je suis un conservateur, moi: faut pas m'habituer à une mauvaise came pour me lâcher, sans repères, deux ans après!

Parallèlement, pour les réac' comme moi, Windows XP restera disponible jusqu'en 2010 sur les ordinateurs pas chers pour pauvres. Je me demande si je vais pas me mettre à la pauvreté, moi...

7.4.08

Dans la catégorie "j'ai rien à dire"...

Elle est mignonne, Eva Longoria. A force de la voir partout dans la presse people et malgré son 1m10 les bras levés debout sur la table, on a fini par tous se convaincre qu'elle était la nana la plus mignonne du monde. Il faut dire qu'elle sait choisir ses couvertures et ses tenues, aussi. Donc, Eva, elle est mignonne. Dommage qu'elle n'ait rien d'intéressant à dire. Genre aujourd'hui, à Cannes. En lisant le titre de la dépêche, on aurait presque pu croire qu'elle allait présenter un film au prochain festival de Cannes, mais non. Si Eva est à Cannes, c'est pour une activité professionnellement bien plus intéressante: elle fait la promo des glaces Mugnum. Vous le saviez, vous, qu'elle était ambassadrice de la marque? C'est sûr, on joue dans une autre catégorie que ces losers de chez L'Oréul, Diur ou Chanul, là. L'article est édifiant, d'ailleurs, tellement l'événement a l'air funky: "Eva Longoria est à Cannes. Elle a reçu sous un joli soleil la presse pour faire la promotion des glaces Mugnum dont elle est l'ambassadrice. Chaud devant!! (oh bah ça c'est sûr, un point presse de merde pour lécher un bâtonnet, c'est super chaud) Dans le cadre de cette journée exceptionnelle (exceptionnelle, comme ils y vont!), une équipe d'experts Mugnum a été recrutée pour l'occasion à travers toute l'Europe (rien que ça??)".

Bon, ça paraît con, comme ça, mais cet événement d'importance intersidérale me fait penser à un truc que je remarque depuis quelque temps déjà: Eva Longoria, elle a rien à dire. Entre son mariage avec Tony Parker, ses sourires figés quand elle fait la promo de ses navets, et ses réactions lumineuses dans les making of de Desperate Housewives, je ne l'ai jamais vue dire un truc un tant soit peu intéressant devant une caméra. Dans la presse écrite, ce n'est guère mieux. Bon, je ne suis pas expert en interviews d'Eva Longoria, non plus, mais à force de la voir partout, dans Glamur, dans Publuc ou dans Closur, à débiter des niaiseries sur son mariage et sur son métier d'actrice, j'en viens à me demander si elle n'est pas juste un peu idiote, Eva. Franchement, quand on n'a rien de plus intéressant comme événement à vendre à la presse que son amour des glaces Mugnum, faut pas s'étonner de se retrouver à tourner The Sentinel, hein.

Mais rien à faire, Eva, on nous la sort à toutes les sauces et pour n'importe quoi. Un sujet sur les success stories des people? Eva Longoria en couv'. Sur les mariages "contes de fée"? Eva en couv'. Sur les couples les plus sexy? Eva (et son benêt) en couv'. On sait pas trop qui mettre à la Une? On n'a qu'à mettre Eva. On veut parler des Desperate Housewives? Eva en couv', allez (les autres, elles peuvent se gratter, elles sont trop vieilles)!

Bah ouais, j'avoue, je suis pas un fan inconditionnel de Eva Longoria. Non pas que je la déteste, hein, mais bon, même quand elle a pas d'actualité, on doit se la coltiner, et honnêtement je trouve qu'elle tire un peu la corde. Si on compile toutes les interviews qu'elle a fait depuis les débuts de Desperate Housewives en 2004, il y a moyen de savoir des trucs vachement passionnants qui renseignent très bien sur sa personnalité, genre ce qu'un homme doit faire pour la séduire, ce qu'elle aime comme couleur de chaussures, ou son plat préféré. Du coup, à enchaîner les déclarations métaphysiques sur son couple, sur le métier d'actrice et sur la vie en général, cette pauvre Eva, hypermédiatisée à la moindre de ses apparitions, passerait presque pour une crétine... C'est l'un des inconvénients de la célébrité à l'heure actuelle: à force d'apparaître partout pour rester dans le coup, on dit sans cesse en interview des choses pas très passionnantes, et du coup on confine à la beauferie. Tony Parker, il a l'air sympa de prime abord, hein. Mais comme je ne l'ai jamais entendu dire que des âneries avec une voix d'abruti, bah y'a rien à faire, pour moi c'est une icône beauf. Et Eva, c'est pour ainsi dire pareil, malgré sa participation à une série culte. Cela n'excuse pas tout. Eva et TP tomberont-ils de leur piédestal médiatique à force de ne rien nous dire d'intéressant? Ou bien est-ce le règne des stars beaufs?

Allez, Eva, au lieu de lécher du Mugnum, va plutôt nous tourner la suite de la saison 4 de Desperate Housewives! On est en plein suspense, là, on n'en peut plus! Et toi, au lieu de bosser, tu fais des points presse qui servent à rien à Cannes! Au boulot, feignasse!

6.4.08

Half a Spice Girl

Donzelle modeuse, ce post s'adresse à toi! Cacahuète t'a dégoté un concept modasse, plus early adopter, tu meurs, surtout si tu as un gala dans les semaines à venir. Toi aussi, tu recherches une touche glamour pour ton prochain rallye avec toute la bonne société de ton quartier/de ton école? J'ai là une solution, qui fera de toi la chouchoute de ce fayot de Nicolas d'Aulnay des Charentes du Ventou! T'inquiète, tu seras même pas obligée de coucher (de toute façon, va choper avec ça). Donc, pour être assurément la sensation fashion de la soirée, pense bien à chaque étape:

1) idéalement, tu as préparé ton coup environ trois mois en avance: parce que tu es une femme Barbara Gourde, active, sportive et qui aime l'histoire-pas-les-histoires, tu fais de la danse, bien sûr! Et comme tu n'es pas non plus Marie-Claude Pietragalla, tu te chopes le gros orteil gauche dans le bas de pantalon de ta jambe droite (tu suis? Désolé, j'peux pas te faire de schéma) en faisant une figure libre improvisée. Merde, du coup, tu te fais une entorse à l'orteil. J'te raconte pas la honte quand il s'agira de l'expliquer autour de toi pendant les dix jours suivants, mais après tout, être early adopter, ça se mérite! Madonna a bien galéré et a subi bien des moqueries avant d'imposer son look sourcils broussailleux/cheveux peroxydés dans les années 1980. Et au bout du compte, personne n'a eu à le regretter, non?

2) Pendant trois mois, ensuite, plains-toi, inquiète-toi, vois des chirurgiens. Tu es Paris Hilton devenue hypocondriaque. Le secret, c'est que tu as fait les choses bien: tu as réussi à t'arracher un bout d'os, avec ta s*loperie de bas de pantalon! Et ça, c'est cool: aucun chirurgien n'a jamais vu ça, et en plus tout le monde finit par te plaindre. Et tu gardes ton statut de femme Barbara Gourde qui fait du sport, sans te fouler à retourner danser avec les pauvresses de la fac. Franchement, tu gagnes au change.

3) Hélas, avec ces conneries, tu dois quand même te faire opérer du pied. Tu avoueras que pour la case glamour, on n'y est pas encore. Mais je dois te l'avouer: derrière toute image glamour se cachent des coulisses bien moins reluisantes. Donc, pour ton cas, ce sera douche et shampooing à la B*tadine, critiques des anesthésistes sur tes pieds qui puent, et autres vannes du chirurgien sur la manière dont tu t'es arraché un bout d'os. Les consolations: tu te crois dans Urgences, et tu es un cas médical rarissime. Et ça, tant qu'on ne parle pas de maladie grave, c'est la classe, j'ai envie de dire.

4) Le réveil, à la suite de cela, sera dur, et tu auras besoin de te shooter à la morphine pour regarder Pékin Express sans pleurer (comme je comprends ça!). Mais surtout, tu vas te trimballer des points du suture sur l'orteil, ce qui te rendra incapable de mettre une paire de chaussures... SAUF si tu décides de faire appel à cet accessoire outrageusement facheune, avoue!

Te voila donc, enfin, en droit d'investir dans cette magnifique chaussure à talon compensé, qui empêchera ton délicat orteil de toucher le sol (te donnant ainsi une sensation grisante de lévitation) tout en te faisant ressembler à Emma Bunton en 1998. Pas de doute, tu seras la plus belle pour aller dans... euh, boîter à ton rallye! Quelle chance! Si tu réussis à te choper un archiduc avec ton look escarpin droit/chaussure médicale de Spice Girl gauche, surtout, reviens me laisser un commentaire!

4.4.08

La pêche, hein!



C'est tout de même fou le temps que ça prend, de pondre un p*tain de bilan d'organisation! D'abord, ce sont 40 pages à rédiger (heureusement, on est plusieurs sur cette tâche). Et puis il faut compléter avec des annexes sur les documents produits pendant l'élaboration du projet: comptes-rendus perdus au fond de la boîte mail, dossier de presse dont 15 exemplaires différents sont enregistrés sur mon ordi... Je cherche donc toutes les annexes possibles et imaginables afin de satisfaire ma chère collègue peinturlurée (et légèrement maniaque, donc), et à l'heure qu'il est, je n'ai pas encore tout retrouvé. C'est officiel: je ne bosserai jamais dans l'événementiel!!! Bon, d'accord, je maintiens une option sur les cérémonies peoples...

Bon, bref, désolé, j'avais promis d'être fin et drôle pour ce post, après l'article un peu déprimé d'hier. Bah ouais, mais vu que je suis seul, un vendredi soir, devant une émission culturelle qui promet de voir des sosies grotesquement peu ressemblants de stars intersidérales genre Loana ou Michel Sardou, bah je me contente de poster un clip. Et même pas un qui vous remontera le moral, na! (NDM: Gwen, je t'aime, même si je suis déçu que tu n'aies jamais réussi à dégommer ni Madonna ni Britney!)

... Hmmm, j'ai honte, mais je trouve cette émission sur les sosies assez hypnotique. La carrière de Liane Foly va si mal que ça, pour qu'elle passe animatrice? Tous ces "sosies" (et je ne saurais dire si ceux qui le font de manière professionnelle sont les pires ou pas) sont ridicules et me font sincèrement de la peine. Sérieusement, ils en tirent de la fierté, d'avoir très vaguement la tronche de Bruce Willis et que ce soit Nikos qui le leur dise? C'est quand même dingue, ce à quoi un tas de gens sont prêts pour passer à la télévision...

Edit 22h39: Rhaaaaaaaaaaaaaaaa, ils viennent d'envoyer sur scène trois "sosies" de Mylèèèèèèèèèèèèèèèèèène!! Ne savez-vous donc pas que Mylène est unique?? Et puis, quand on sait pas danser et qu'on a de la cellulite et un nez de 5km de long, se faire une teinture rousse et une coiffure palmier ça ne suffit pas, bande d'hérétiques!

3.4.08

Avoir du bol en immobilier, ou pas

Je suis le jouet d'éléments que je ne maîtrise pas. Et lorsqu'il s'agit d'une mère qui, quinze jours avant le début de mon stage et au moment même où je lui annonce que ça y est, on a notre appart', elle n'a plus du tout, mais alors plus du tout envie que je me mette en colocation et qu'elle ne se portera garante pour rien... eh bien, ça me laisse un peu perplexe. Six mois que je lui ai annoncé ce projet. Trois mois que je cherche activement un appartement pour trois, puis pour deux. Deux semaines qu'on se prend la tête avec Cacahuète en attendant d'avoir une réponse claire pour signer un bail.

Et aujourd'hui, 3 avril 2008, à moins de deux semaines de l'arrivée prévue à Paris, elle me dit que c'est non. Nous avons cessé d'être SDF pendant trois minutes, entre l'instant où l'agent immobilier nous a dit oui, et celui où ma mère m'a dit non. Et de nouveau, nous allons devoir chercher, chacun de notre côté, uniquement parce que je n'ai pas su, en 23 ans, donner à ma mère un minimum de confiance en moi. Du moins, pas suffisamment pour pouvoir chercher un logement sans qu'elle ne s'en mêle, ni pour décider si je suis capable ou non de vivre avec quelqu'un. Evidemment, je n'ai pas été épargné par les remarques agréables sur mes choix de vie (orientation, sexualité, le fait de quitter Bordeaux alors qu'elle voulait que j'y reste, le fait de ne pas avoir tenté l'ENM, etc.), qui l'emmerdent depuis des années, "mais rassure-toi, je ne t'en veux pas, hein!". Elle a bien essayé de me faire croire que Père était derrière elle sur ce coup là. Elle me l'a passé au téléphone, il ne savait même pas de quoi je parlais. Très impliqué, le Père. Bah oui, mais c'est quand même Mère qui décide. Pas de bol. Je vais donc probablement me plier à sa volonté absolue, une nouvelle fois... Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas demandé pourquoi j'aime tant ma vie (et pourquoi me retrouver dans une ville si proche de chez mes parents me botte si peu).

2.4.08

L'American Idol du pauvre

Bon, ce soir, je poste dans la foulée directe du premier praïme de Baltard, par pur opportunisme parce que je pense que ça va m’apporter des lecteurs intellectuels et exigeants. En plus, je suis expert en Nouvelle Starologie, et je me dois de faire partager mon talent au reste de la planète. Alors comme prévu, c’était bien moins marrant que les castings, qui ont au moins le mérite d’offrir des prestations totalement pourries (et c’est quand même pour ça, en premier lieu, que je regarde). Je vais commencer par évacuer les misérables nullités qui ont été sorties dès ce premier direct, et qui probablement peuvent dire adieu à la moindre perspective de faire carrière dans la chanson. Pas de bol. Donc :

Fred a au moins eu le temps de s’outer officiellement en reprenant un tube de Dalida. Toujours ça de pris. J’ai personnellement attendu avec impatience le moment où il allait trébucher et entonner par mégarde "C’était le temps des fleurs, et j’enc*lais ta sœur, sur le divan de la salle à manger…". Hélas, l’instant de poésie n’est pas venu… Dommage, c’était le quota "sexualité alternative" cette année, du coup il avait ma sympathie.

Julie fait partie de ces candidates qui, chaque année, chantent très bien mais ont le charisme d’une moule et le sex-appeal d’une imprimante laser. Donc, si on résume, elle a bien chanté mais elle dégage.

Clément s’est totalement foiré en reprenant la chanson pourrave de Calogero (oui, c’est écrit par Zazie, et alors??) qu’on s’était tapée environ 500 fois pendant les dernières étapes de casting. Du coup, le jury l’a saqué, et ça s’en ressent sur les votes. Dommage, il était mignon. Eh, Clément, si tu passes par ici, laisse-moi ton numéro!

Cindy avait tout déchiré au premier casting, j’étais sûr qu’elle irait loin. Comme quoi… En même temps, la prod’ ne l’a pas beaucoup aidée en diffusant trente fois dans la soirée le passage grotesque de sa prestation où elle chantonnait "Divine idylleuh lalala lalala lalala…". Super, ça donnait vachement envie de voter pour elle.

Axelle était brune, Axelle était belle, Axelle chantait bien du Edith Piaf. Mais Axelle était un peu scolaire. A la prochaine!


Bon, et maintenant les dix rescapés :

Sian se la pète à mort, elle me soûle déjà. Ce soir elle a été virée par les SMS et sauvée par le jury, donc elle ne devrait pas faire long feu. Généralement, le candidat sauvé par le jury au premier praïme ne jarte pas la semaine suivante (genre le public lui donne sa chance cette fois-ci), mais dégage en troisième semaine. Parce que, quand même, le public ne l’aime pas…

Thomas avait fait sensation au premier casting en reprenant Seven Nation Army. Depuis je le trouve quelconque au possible. C’est le quota "rockeux".

Lucile a l’air folle avec ses étoiles sur la tronche, mais elle a une jolie voix. Bon, pas de bol pour elle, c’est une fille, et la Nouvelle Star n’a jamais trop aimé les filles. Elle devrait hélas nous quitter assez rapidement, à moins qu’elle passe entre les gouttes pour se retrouver dans les cinq derniers. Elle est le quota "hystérique", cette année.

Julien ne peut pas gagner, vu qu’il s’appelle Julien (bah ouais, deux Julien qui gagneraient deux années de suite, ce serait un peu naze). En plus, il ressemble trop à Steven Tyler (traduction : il est moche). Il est le quota "je suis moche mais j’ai du talent".

Kristov ressemble tellement (tente de ressembler?) à Sean Lennon que c’en est gênant. Il est la caution "musicalement respectable" de la Nouvelle Star cette année. Et ses prestations? Boh, on s’en fout, comme si on était là pour ça!

Pierce Brosnan… euh, Cédric a un peu essayé de casser son image de gendre idéal sur du Bashung. Bon, je peux bien admettre qu’il n’est pas désagréable à regarder (quoique ses cheveux soient un peu longs à mon goût…), mais regardez la vérité en face, mesdemoiselles : il ne chante pas très bien! Il a des chances d’aller loin, le jury l’aime bien et les midinettes aussi. C’est le quota "boys band à lui tout seul".

Benjamin a foiré presque toutes les étapes du casting, et pourtant il est encore là. Le jury l'aime bien. Mouais, il est mignon, donc il devrait rapporter quelques SMS surtaxés à la six, mais sinon… Bon, disons que le jury avait besoin d’un quota "la Nouvelle Star est aussi ouverte au jazz".



Bon, je ne sais pas trop dans quel ordre tout ce petit monde va se faire éliminer à partir de maintenant, mais partis comme on l’est ce soir, on devrait retrouver dans le trio de tête :

Ycare, le quota barge/je suis un artiste décalé. Il a tout compris : pour accrocher le public et le jury, il faut les scotcher dès le premier praïme avec une performance scénique mémorable (ou mémorisable, au moins). Donc, en surjouant à mort et en sautillant partout sur la chanson de Balavoine, il a remporté l’adhésion, et à mon avis il est tranquille pour quelques semaines. A moins que je ne me gourre totalement…

Jules, la tête à claques de 18 ans. Merde, quoi, il est plus jeune que mon petit frère!! Depuis qu’il est apparu sur mon écran, tout m’agace chez lui : sa voix, son look, son attitude, tout. J’ai horreur de la cool attitude assumée. Il a un certain talent pour rendre rock une chanson de Britney Spears (en pompant le style de Julien Doré, bien joué!), mais franchement j’essayais plutôt de reconnaître la mélodie que de vraiment l’écouter. Mais le jury est subjugué (la preuve? Lui aussi s’est foiré pendant presque toutes les étapes du casting, et il est toujours là), alors le public le sera probablement. Il est le quota "Pierrick Lilliu" de cette année, et ira donc certainement en finale.

Et enfin… Amandine!! Ne me demandez pas pourquoi, mais je sais que Amandine est la Nouvelle Star, c’est comme ça et pas autrement. Certes, son appendice nasal a des proportions préoccupantes, mais elle dépasse tous les autres candidats d’une bonne brassée. Sa reprise de Sinnead O’Connor a tout déglingué, elle est complexée, elle est timide, mais elle réussit tout ce qu’elle tente : ce sera elle.



Voila pour les prophéties. Si j'ai autant de flair que pour la Star Ac', vous comprenez donc que c'est probablement Cédric ou Jules qui va gagner...