2.7.08
Libérée
17.6.08
L'art (délicat) d'avoir des amis qui ont la classe
4.6.08
20.4.08
Fin de vie... d'étudiant
Les derniers messages postés ont parfaitement annoncé le grand bouleversement qui touche la majeure partie de la petite communauté qui gravite autour de ce blog : les habits d'étudiants tombent au profit ce ceux de stagiaires, pigistes, employés et autres futurs actifs bobo.
Ce tournant, capital dans une vie, s'accompagne d'euphorie mêlée d'angoisse et de nostalgie; mélange de sentiments compréhensible.
Toutefois, la vie est plus dure pour ceux qui ont fait le choix, comme moi, de poursuivre leurs études en cycle doctoral. La transition est rude pour ceux-là car le départ des amis, la mutation par eux effectuée, souligne plus encore la permanence de notre situation, l'étrange continuité qui conduit les doctorants à n'être plus de vrais étudiants mais des étudiants tout de même.
En dépit de cette transition psychologique difficile, je veux faire part, à l'ensemble de mes proches, de toute mon amitié et de mon soutien. Je n'ai pas été souvent présent parmi vous, je me suis parfois fait attendre, ai déçu certains d'entre vous; toutefois, je veux vous assurer de la joie qui fut mienne de vous accompagner pendant un temps. Vous m'avez aidé à passer un cap dans ma vie, à mûrir, à fréquenter l'autre et à me confronter à l'autre. Vous avez sans doute évolué avec plus d'aisance que moi dans la jeunesse mais je crois que nous avons beaucoup partagé.
J'espère que nous continuerons à partager encore.
Je vous envoie toutes mes pensées d'une amitié sincère
Modestime
PS : j'aurais sans doute posté un commentaire assassin pour dire que ce message dégouline de bons sentiments. Enfin! J'ai l'indulgence des auteurs envers eux-mêmes.
11.4.08
La semaine des dernières fois
Donc, avec un filet, je ne serai malgré tout plus étudiant. Je ne serai plus dans la promo des plus grands. Je serai un jeunot. Un jeunot qui bosse. Beeeeeuuuargh!! Les rentrées vont me manquer. Tout le monde déteste ça, mais personnellement j'ai toujours aimé ça. Pour retrouver les potes. Pour apprendre. Pour avoir une petite place bien confortable au milieu de ses semblables. Désormais, la place, il va falloir se la faire dans une communauté autrement plus large, et se définir son identité de grande personne. Vous avez probablement senti, que vous me connaissiez en vrai ou que vous me lisiez seulement, que je ne suis pas du tout prêt à être une grande personne. "Et bien si, mon grand, on veut plus de toi, ça fait cinq ans que tu es là et que t'as pas voulu te bouger les fesses d'ici, alors maintenant, dehors!!"
Beuh... Comment on fait pour devenir grand??
Bon, accessoirement, je peux me permettre d'en remettre une dernière couche sur la nostalgie, avant bien sûr de faire un petit post spécial "leaving Bordal"... Donc, je n'ai pas beaucoup insisté sur cet aspect des choses, cette semaine, mais effectivement, on a enchaîné les dernières fois.
- le dernier exposé
- la dernière nuit blanche sur un boulot à rendre le lendemain (et que, bien évidemment, on a commencé à l'arrache la veille au soir)
- le dernier dîner avec des amis dans un appartement bordelais où il y a encore des meubles
- le dernier repas de Master
- la dernière fois qu'un prof nous a fait sourire avec une blague vaseuse qu'on ne comprendra plus dans six mois
- la dernière fois qu'on a embrassé la foule étudiante du regard dans le hall
- le dernier passage fructueux dans les bureaux administratifs
- la dernière fois qu'on a cherché quelqu'un du regard près de la machine à café
- le dernier regard vers la bâtisse et vers les gens
- la dernière place de parking pas trop pourrie qu'on a réussi à choper
- le dernier "à bientôt"
...
Bizarrement, et contrairement à ce que ces lignes donnent à penser, je ne réalise pas encore. Je suis juste fatigué par toute cette peur contenue, et par les événements qui s'annoncent à Paris. Pas encore nostalgique, déjà triste. Et vous, la fin des études, ça vous rend nostalgique? Haut les cœurs, mes enfants? Quitte à se complaire dans le passé, retenons au moins les beaux souvenirs, les instants passés avec des personnes chères, et ceux où l'on s'est rendu compte que non, on ne déteste pas tant que ça nos études. Et les premières fois, surtout. Notamment la première fois que nous avons mis un pied ici, dans un bâtiment tout pourri de travaux, sans se rendre compte vraiment de ce que ces études et cette ville allaient faire de nous... Allez, évitons les larmes. Adieu, l'école.
9.4.08
L'ultime souper
Bon, pour ma petite histoire à moi, aujourd'hui, c'était la dernière fois que je voyais Mister Blaireau, notre directeur de Master. Ouais, on a eu du bol, cette année, entre Mister Poulpe, Mister Slip et Mister Post-Moderne, on a été gâtés en icônes, au niveau du corps professoral. Et Mister Blaireau, dont j'ai rarement parlé (c'est maintenant ou jamais!), c'est un peu le charismatique de la bande, celui qui a la tchatche (que presque pendant une demi-seconde tu crois que lui, le maître de conf' de la fac, il va te changer ta vie, surpasser tous les profs de ta grande école toute merdique et faire de toi un pro en moins de trois mois), et il va nous laisser un souvenir impérissable, tellement il a été rapide à nous vider de toute illusion à son sujet... Donc, aujourd'hui, Mister Blaireau a fait le bilan de l'année, et c'était un peu ce à quoi on s'attendait: on a été tellement blasés par les contenus des cours et par l'arrogance des profs que ça a fini par se voir. Donc, on est une promo molle, "sans esprit", qui ne rit pas aux blagues de Mister Blaireau (pas parce que ses blagues sont nulles, hein, parce qu'on est pas des gens très spirituels, ni éveillés), mal sélectionnée, on a volé la place des gens motivés par la perspective de faire une première année de BTS à Bac+5... J'en passe et des meilleures. On n'a pas d'unité de groupe, selon lui. Soit. C'est probable, globalement, on ne s'aime pas beaucoup entre nous. Mais tout de même, ce qu'il ignore, c'est que ce soir, on se fait une petite bouffe entre survivants de la promo, et que ses oreilles vont siffler. Quand il s'agit de se la jouer "Radio LDP", le groupe peut devenir super soudé. C'est dingue, non? Heureusement pour lui, Mister Blaireau a su être clairvoyant sur certains points, genre sur les grognasses arrivistes qui ne sont pas venues ici pour les débouchés mais pour la mention de l'école sur leur CV. Et aussi sur le fait qu'on a unanimement détesté certains enseignements. Bref, il a écouté, un peu, le grognement diffus qui émanait de notre petit groupe depuis trois mois. S'il en tiendra compte pour la promo suivante en proposant une maquette d'enseignements moins bêtifiants? Il le dit. Moi, je le connais, le bougre, j'ai eu affaire à lui pendant six mois pour le projet d'événement. C'est donc très probablement rentré dans une oreille pour ressortir par l'autre. Cet homme devrait, de temps en temps et à tout hasard, utiliser un agenda ou un calepin. Il est tellement convaincu que sa tête suffit à se souvenir de tout que les résultats (brillants) ne se font guère attendre. Dommage, humainement, j'ai de la sympathie pour le bougre. Mais vraiment, sa tchatche qui ne trompe personne et sa tendance à se coller l'étiquette de NOTRE école sur le front, ça me gonfle, mais ça me gonfle!!...
Le plus drôle, dans tout ça? C'est qu'à avoir bossé avec lui pendant six mois, j'ai la cote. A ses yeux, je fais partie des quelques étudiants qui ont fait preuve de motivation cette année. Alors que s'il y en a bien un qui s'est laissé porter par tous les autres et qui n'a absolument rien apprécié dans ce que cette année scolaire était supposée nous apporter, c'est définitivement moi.
4.4.08
La pêche, hein!
Bon, bref, désolé, j'avais promis d'être fin et drôle pour ce post, après l'article un peu déprimé d'hier. Bah ouais, mais vu que je suis seul, un vendredi soir, devant une émission culturelle qui promet de voir des sosies grotesquement peu ressemblants de stars intersidérales genre Loana ou Michel Sardou, bah je me contente de poster un clip. Et même pas un qui vous remontera le moral, na! (NDM: Gwen, je t'aime, même si je suis déçu que tu n'aies jamais réussi à dégommer ni Madonna ni Britney!)
... Hmmm, j'ai honte, mais je trouve cette émission sur les sosies assez hypnotique. La carrière de Liane Foly va si mal que ça, pour qu'elle passe animatrice? Tous ces "sosies" (et je ne saurais dire si ceux qui le font de manière professionnelle sont les pires ou pas) sont ridicules et me font sincèrement de la peine. Sérieusement, ils en tirent de la fierté, d'avoir très vaguement la tronche de Bruce Willis et que ce soit Nikos qui le leur dise? C'est quand même dingue, ce à quoi un tas de gens sont prêts pour passer à la télévision...
Edit 22h39: Rhaaaaaaaaaaaaaaaa, ils viennent d'envoyer sur scène trois "sosies" de Mylèèèèèèèèèèèèèèèèèène!! Ne savez-vous donc pas que Mylène est unique?? Et puis, quand on sait pas danser et qu'on a de la cellulite et un nez de 5km de long, se faire une teinture rousse et une coiffure palmier ça ne suffit pas, bande d'hérétiques!
20.3.08
Printemps, été, automne, hiver... et printemps
J'ai déjà fait le coup il y a un an jour pour jour, à croire que le 20 mars ne soit un jour de joie (et une marque de clopes) que pour nos amis tunisiens... Tu l'as peut-être remarqué à ton interface Google toute fleurie ou aux jonquilles que tu cueilles avec une naïveté toute bucolique dans les bois, le week-end venu (quoi, tu fais pas ça?? Espèce de citadin sans racines!): c'est le printemps. Enfin, le printemps... t'as vu la météo? On avait 1°C ce matin, et on s'est pelé les miches toute la journée. C'était à prévoir, tu m'diras, on n'a pas eu d'hiver, on n'aura pas d'printemps ma brave dame.
Bah ouais, mais justement: ça gave son homme. Surtout quand on a une journée de merde.
Alors résumons la situation actuelle:
- on n'a plus d'appart', vu que notre sioupeur agent immobilier a fait visiter et passer un dossier devant le nôtre APRES qu'on ait dit qu'on prenait l'appart'. Bah ouais, on n'avait pas encore signé, du coup on n'était toujours pas prioritaires. Merci mec.
- j'ai foiré mon exam de ce matin. Bon, pas que je l'aie volé, hein, mais ça fait toujours un truc de plus dont je peux me plaindre.
- on a recommencé activement à prospecter le marché immobilier et à se faire envoyer bouler par des standardistes revêches.
- faute de temps, j'ai déjeuné d'un fort peu roboratif sandwich du distributeur automatique du hall. Et ça ne vaut pas un bon thon-crudité-moitié de pot de mayonnaise...
- j'ai tellement de boulot dans les semaines à venir que je ne sais pas comment je vais en venir à bout. C'est comme si on nous avait concentré tous nos exposés et tous nos rendus écrits sur les deux dernières semaines de cours.
- Buffy est morte sur W9, et j'ai loupé ça! Draaaaaame! Bon, mais en fait elle était vivante dans l'épisode d'après, parce que sinon fallait changer le titre de la série et les scénaristes étaient emmerdés.
- je vais devoir dormir sans Poussin encore une fois, et c'est bien la première fois que je ressens son départ de cette façon...
Bon, je vais déprimer en lisant dans mon lit comme une mémé, ça me calmera les nerfs (groumpff... enfoiré d'agent immobilier...).
18.3.08
We did it!!
Et bien, en fait...
J'avais raison, tout le monde s'en foutait éperdument; mes deux futures co-loques m'ont même assené un lapidaire: "Pour nous avoir fait venir à un truc aussi chiant, on considère que tu nous dois un mois de vaisselle!". Merci les filles, je me sens déjà mieux.
Donc oui, globalement, sur le thème de la conférence, on n'a rien pu négocier, et à moins d'être dans le public cible ou de se révéler un spécialiste de la question, c'était difficile de s'éclater. Pour ce qui est de l'organisation de merde, ça a été la galère jusqu'au bout: un des invités "d'honneur" n'a été prévenu/invité qu'hier, et je me suis pointé à la gare avec un quart d'heure de retard pour aller le chercher ce soir. La grande classe. Bref, pas de surprise, à tous ces niveaux-là, c'était un peu foireux.
Mais bizarrement, en mettant un buffet livré par un traiteur un peu plus classe que l'habituel C*sino, et en proposant l'alcool à volonté, on reçoit des compliments de toutes part. Et particulièrement de ceux qui étaient au bord de la pendaison pendant la conférence... C'est fou.
J'aurai au moins appris une chose, dans cette histoire: si je bosse un jour dans l'événementiel, ce sera mondanités alcoolisées ou rien!
26.2.08
La solitude du sédentaire
J’aime cette ville, pourtant, mais la perspective de m’y retrouver seul est l’une de mes pires hantises. Suis-je donc un looser co-dépendant qui ne peut pas envisager de se reconstruire sa propre vie sociale après le départ de ses potes étudiants? La fin des études est une période charnière, pour moi, pour vous, pour à peu près n’importe qui, j’imagine. L’exaltante idée de changer de vie, d’activité quotidienne, de ville, et peut-être de fréquentations, tout cela semble nous pousser à un certain conservatisme. Envie de conserver une partie de son environnement intact, histoire de profiter d’une transition un tant soit peu paisible. Voila comment je me retrouve à fuir une ville que j’adore pour une ville que je déteste (bah oui, désolé, j’aime toujours pas Paris), afin de trouver un job ou de suivre un Master spécialisé. Je le fais autant pour ne pas rester seul à Bordeaux que pour mon avenir, et je profite de l’opportunité réjouissante de faire salle de bain commune avec deux de mes grognasses. Bref, je suis un garçon d’une grande stabilité. Certains diraient plan-plan. Et je cultive l’instinct de survie qui consiste à conserver mes conditions de vie bourgeoise… Est-ce à dire que je prends la mauvaise décision, que je pars pour de mauvaises raisons? Je pense que non, mais c'est vrai, plus ce départ approche, et plus je le crains (le fait de ne pas encore avoir signé pour mon stage n'aidant évidemment pas). Suis-je devenu un provincial convaincu? Ou bien est-ce que je me prends seulement la tête parce que je suis seul (et quasiment le dernier du Master), à m'angoisser pour un stage? Rhaaaaaaa, trop de questions, p***** de m****, fais ch***!!!
...
Hmmm. Il faut que j’arrête de me prendre la tête dès que je me retrouve seul chez moi. Les gens, revenez vite!
7.2.08
C, ou la panique du loser
Alors on va peut-être se retrouver chômeurs non diplômés dans six mois, sans même avoir eu la modestie de se dire que c'est possible. Bienvenue en chômagie, comme dirait l'autre, t'avais qu'à faire un BTS, les trois dernières années sont superflues. Alors tu vas pas te prendre la tête pour cet oral où tu t'es fait injustement saqué! Nous sommes d'une arrogance puante, parfois. Je nous comprends, au vu de nos compères de promo, qui lorsqu'ils ne sèchent pas intensivement les cours se permettent de réussir leurs exams mieux que nous. Mais en même temps, notre envie d'avoir ce diplôme ne nous aidera-t-elle pas plus encore que le reste, en fin de compte? Bref, je suis une quiche, et si je suis bien accompagné dans ce statut, j'aimerais quand même qu'on me laisse sortir de là avec un diplôme: ça fait cinq ans que j'erre dans ce noble lieu, et je n'ai plus que deux mois de cours à tirer... VOUS POUVEZ PAS ME FAIRE CA!!! Je mérite un diplôme, merde!! Je me suis seulement absenté une fois pour aller voir mon mec en Allemagne, m'sieurs-dames, mais je me pointe (à peu près) à l'heure en cours, je suis assidu, je suis gentil, je suis même dans le top 5 des survivors du cours de jeudi dernier (qu'on a fini à trois, d'ailleurs). Alors, c'est vrai que je n'écoute plus les cours (vu le niveau...), que je toise les profs avec le regard torve de Guy Roux, et que je bondis sur ma chaise quand on me suggère de déclarer à mes employeurs potentiels que j'ai un bac+2 pour me faire embaucher plus facilement, mais que voulez-vous, j'ai fait une grande école à bac+5, j'ai donné, je suis fatigué, je me trouve méritant, je suis puant, je suis snob... je suis coupable!!
...
Siouplé, laissez moi partir en stage non rémunéré!!!
PS: C'est fou, en matière d'examens, comme une appréciation remplacée par une lettre de l'alphabet peut vous aider à vous remettre en question.
22.1.08
Aube, crépuscule
Ce matin, avec Alex, on s'est pointés à 7h20 pour un rendez-vous dix minutes plus tard. Si ça c'est pas de l'abnégation... C'est la technicienne de surfa... euh, la femme de ménage qui nous a ouvert. On a vu le hall dans le noir, les couloirs déserts qui s'allument sur votre passage, la propreté tristounette des lieux, le silence des classes. C'était une expérience bizarre. D'autant que nous étions là pour rencontrer la légende vivante de notre belle école, J.P., le mangeur d'étudiants, qui nous avait casé ce rendez-vous matinal dans un tout petit coin de son agenda de ministre américain de la Défense. Comme je le redoutais, on s'est fait démonter la gueule sur notre projet, et on a dû passer pour deux charlots. Quant à lui, il nous a probablement mis en indélicatesse avec notre boss superstar par la magie d'un coup de téléphone. Tout cela doit paraître bien flou au lecteur qui n'a pas eu les explications en direct. Bon, l'idée que tu retiens, c'est que je me suis levé à 6h pour me pointer à 7h20 sur mon lieu d'études dans le but d'un rendez-vous sanglant. Tu admires et tu siffles.
Journée normale à essayer de tenir mes paupières disjointes, puis CV-isation intensive et infructueuse, et enfin petit vernissage maison, sous la coupe de notre jean slim préféré. Je connaissais pour ainsi dire personne, j'ai tenu vingt minutes. Vin blanc dégueulasse allongé avec une espèce de sirop. Un kir, tu dis? Mûre ou cassis? Oh, j'sais pas, deux s'condes!... Y'a pas l'feu aux flaques!... Hein??! Même pas de petits fours?? Bon, allez, on rentre. Ah, la nuit est tombée.
9.1.08
Dans la catégorie "je pète un câble"...
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
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aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
aaaaaaaaaaaa!!!!! Exams de m****!!!! Mais comment je vais retenir tout ça pour demain matin, avec un p***** d'oral d'anglais dix minutes avant le début de la première épreuve?? HEIN???!!
Voila, c'est tout. Il n'y a pas que Britney Spears qui a le droit de faire du caca, ici je fais ce que je veux, et comme ça ne sort pas en vrai, je me décharge de mon stress sur vous. Merci, ça fait du bien.
13.12.07
The genius and the loser in me
Réponse: Il doit avoir une haute estime de lui, s'estimer totally bilingual et se la péter un peu: il est dans la catégorie "or" (yes, gold!!) et est officiellement de niveau "maîtrise professionnelle internationale" en anglais, alors merde, quoi!
Question 2: Comment un jeune homme charmant et sympathique doit-il traduire le geste suivant: plutôt que d'envoyer par mail une "candidature spontanée" au plus gros groupe de communication français, il a trouvé ça beaucoup plus drôle de ne pas relire son intitulé et d'envoyer une "canidature spontanée" (c'est sûr, du coup, il vont considérer avec beaucoup d'intérêt ses "compétences rédactionnelles")...?
Réponse: Il doit se suicider, cet abruti, ou alors postuler ailleurs. En attendant, il devrait commencer par s'auto-flageller toute la nuit.
29.11.07
Study-loose
Bref, c'est notre thématique de cours cette année (ne me demandez pas pourquoi, j'ai toujours pas compris le rapport avec le métier que je suis supposé faire un jour). Et le hic, c'est que ce très sexy thème, imposé par M. Poulpe et que j'ai appelé affectueusement son "délire de port m*thanier" à la rentrée (sans me rendre compte qu'il se tenait debout juste derrière moi, à moins de 30 centimètres de mon dos et tourné dans ma direction... bref, il n'a pas pu me louper)... ce thème, donc, commence à m'intéresser! Déjà que l'exposé des grognasses sur les fondements théoriques du débat public était supposé m'emmerder et m'a plu, là, je m'inquiète sérieusement!
J'ai assisté ce soir au débat public de clôture, ça a duré trois heures et demie. Et bien je flippe, parce que j'ai trouvé ça moins long qu'un cours avec Mister Slip! Et surtout, j'ai trouvé ça hyper intéressant, j'ai aimé l'ambiance survoltée, j'ai compris (ou à peu près) ce qui se passait et les enjeux de toute cette mise en scène... Bon, ok, c'est fatigant, tous ces gens qui huent les intervenants en permanence, mais ça tient éveillé et c'est même très divertissant! Et puis, il y a eu l'intervention d'un certain Noël M., représentant un obscur parti écologiste, qui a parlé 4 minutes 30 et qui a fait autant d'effet informatif et stimulant que s'il avait parlé vingt minutes. Du coup, je suis content d'avoir réussi à traîner Mirabelle à ce débat ("Allo Mirabelle? T'as rien à faire ce soir? Bon, ça te dirait de faire un truc chiant avec moi, j'ai pas envie d'y aller seul!?").
Je n'ai toujours pas trouvé l'angle/la problématique de mon intervention de cours sur le sujet des débats publics, mais il y a quand même une information importante dans tout ça: selon toute vraisemblance, je ne me suis pas tant que ça gourré dans mon choix d'études, vu que ça réussit à m'intéresser!!! Et ça, c'est la nouvelle la plus positive depuis qu'on m'a dit que ma lettre de motivation était "très mauvaise, mais sans vouloir vous vexer, hein!".
PS: Promis, au prochain post, j'essaie d'être moins étudo-chianto-centré! On est un no life ou on ne l'est pas...