18.7.08

Puisque vous ne le trouvez pas...

Le nouveau blog, c'est !

C'est donc reparti pour de nouvelles aventures bloguesques! A très vite, amis pervers et autres amateurs de culture et déconfiture!

10.7.08

Stop

Vous l’aurez peut-être remarqué, ça ne bouge plus trop, ici. Il y a un ras-le-bol qui traîne, lancinant et pour plein de raisons, dans mon petit crâne, et j'ai décidé de l'écouter et de passer à autre chose. J’ai donc pris une décision qui ne va pas plaire à quelques-uns, et dont tous les autres se taperont royalement: j’arrête d’écrire sur ce blog. C’est dommage, mais c’est comme ça. Je ne vais pas supprimer le blog (en tout cas, pas tout de suite), ainsi je laisse la possibilité à mes quelques amis contributeurs de laisser un dernier message, ou même, s’ils le souhaitent (mais j’en doute fort) de continuer à envoyer des articles à l’avenir.

Je quitte ce blog parce que je m’y sens seul, que je n’ai plus envie de m’astreindre à y écrire quotidiennement compte tenu de l’absence totale d’interactivité qui y règne depuis quelque temps, et parce que je ne me reconnais plus vraiment dans ce que j’y vois. Et non, ce n’est pas à mettre sur le compte de ma transition dans la vie parisienne. Je dis cela sans amertume, mais quitte à être tout seul sur un blog, j’aime autant qu’il soit seulement à moi. Je vais donc évoluer vers d’autres horizons bloguesques, bien que je ne sache pas encore exactement quelle approche adopter. Si vous êtes malins, et je n’en doute pas, vous saurez où me chercher. Dans le cas contraire, je laisserai un article avec un link, quand il y aura matière à linker.

Cette petite aventure du Cercle Futile, avec son nom un peu magique et un peu grotesque tapé au hasard au moment de sa création, prend donc fin ici. Merci beaucoup à ceux qui l’ont rendue drôle et réactive, et qui, probablement, m’en voudront de les lâcher en plein rush télévisuel de l’été. Eh oui, plus de résumés de Koh-Lanta, ni de l’Île de la tentation, ni de L’Amour est dans le pré, qui, je le sais, avaient leurs adeptes (PM va probablement être furax, c’est Moldavia qui va morfler)! Mais ne vous inquiétez pas, ma carrière de blogueur n’est pas totalement finie non plus. Et puis, pour les résumés TV, il reste toujours la remarquable plume de POC la téléphage, qui fait ça bien mieux que moi au demeurant!

Bref, ne me pleurez pas, un blog qui dépérit à vue d’œil c’est déjà tellement triste! Et puis, qui sait, en libérant la place pour mes petits camarades contributeurs de ce blog, je vais peut-être les remotiver à écrire, et à maintenir ce petit espace ouèbe en vie.

Sinon, tant pis, il y aura toujours une cinquantaine de pervers par jour pour demander à voir des animatrices télés à poil dans des mises en scène SM…

Sans regrets, donc, ce blog va pouvoir, au mieux, continuer à vivre au gré des disponibilités et inspirations de Lilibuzz, Cacahuète, Modestime, Alphonsine, Macha, Mirabelle ou Lombrick Lubrick... et au pire, mourir tranquillement avec la postérité des robes de Catherine Laborde. Et c'est tout le bien que je lui souhaite!

A bientôt !

2.7.08

Libérée

Voila. Pas grand chose à dire après le mini-marathon télévisuel qui s'est mis en place ce soir vers 22h. Si ce n'est le soulagement, après six ans et cinq mois, de savoir cette femme libre, de savoir qu'elle va revoir ses enfants, de pouvoir se dire que tant qu'il y a de l'espoir on peut venir à bout des situations les plus bloquées. Ce blog n'est pas un lieu de niaiserie, mais je peux bien me laisser aller à mes travers humains de temps en temps, non? Donc, ce soir, comme beaucoup d'autres j'imagine, j'ai une petite pensée pour Ingrid Betancourt et pour sa liberté retrouvée, enfin.



Ingrid, si jamais un jour vous passez par là: vous ne m'avez pas vraiment aidé à décrocher mon Master 1 (c'est le moins que l'on puisse dire), et bosser sur votre cas médiatique n'a pas été une sinécure, je vous l'avoue sans honte (quoique). Mais bon, par chance, je me suis mis l'auditoire dans la poche ce jour là, donc je vous pardonne d'avoir mal géré votre com' politico-guérillo-diplomatico-médiatique, sur laquelle je n'avais rien, ou presque, à dire... Et je suis content de cet heureux dénouement, sans lequel ma grotesque performance orale sur votre cas devant kiki33 n'aurait finalement été qu'une sale blague vraiment pas marrante à raconter. Merci, donc, et félicitations!

1.7.08

Finalement, je préfère l'amour à la plage

Hier soir dans Misère sexuelle paysanne sur la six, quatre nouveaux prétendants au bonheur conjugal fermier se prêtaient, à leur tour, au jeu du Bachelor pour citadines désespérées. Je commence sérieusement à me demander si je vais continuer à bloguer sur cette émission, parce que franchement, et même si j'en ai (un peu) honte, je ne vois pas comment en parler sans glisser des languedeputeries sur à peu près tout le monde.


Commençons par Patrick, le vieux macho qui s'est sélectionné son cheptel de femmes candidates au speed dating en fonction de leur jeune âge (bah ouais, c'est solide plus longtemps, comme ça) et de leurs photos aguicheuses. Vous me direz, ils le font tous un peu, mais Patrick est le seul à avoir le culot (l'honnêteté?) de dire que c'est un critère décisif. Mais bizarrement, après des entretiens pas très glamour avec des ménopausées désespérées qui le flattent sur son regard bovin bleu azur et sa région tellement géniaaaaaale, il rejette les beautés sexuées. A la place, il choisit un sosie frisé sous Lexomil de Christine Deviers-Joncour, et une mère de famille apparemment sympa et équilibrée. Cependant, le monsieur reste un peu goujat inconscient des susceptibilités féminines. Ainsi, lorsqu’elles arrivent chez lui, nos deux bachelorettes ont-elles le plaisir de voir trôner dans le salon deux boîtes customisées avec cœurs, peluches et macramé, destinées au courrier du cœur de monsieur. Et qui lui a offert ces jolies boîtes, me demanderez-vous ma bonne dame ? Bah tout simplement une des ménopausées désespérées qu’il a recalées aux entretiens mais reçue chez lui par la suite. Patrick est un petit malin, mais exposer les preuves du délit devant ses deux prétendantes ET devant les caméras de la prod’ est à mon avis une belle connerie. Je ne serais que peu étonné qu’il se fasse rembarrer par les deux candidates suite à cette muflerie.


Le deuxième candidat (enfin, pas forcément deuxième en fait, je les cite dans un ordre aléatoire) est viticulteur dans le Var, il n’a pas de tare apparente, il parle normalement, il n’est pas moche, pas vieux, vit dans une charmante maisonnette et ressemble un peu à Olivier Besancenot. Bref, il pourrait probablement trouver chaussure à son pied sans en venir à une solution aussi extrême que celle qui consiste à partager le sort télévisuel de ses camarades agriculteurs. En fait, la vraie question qu’on se pose en visionnant son cas est donc: qu’est-ce que Eric fout là?? Apparemment, le secteur de la rencontre est un peu bouché dans son coin (il s’est peut-être tapé toutes les célibataires varoises??), et il se retrouve ainsi bientôt affublé pour une semaine de deux jeunes femmes pas trop laides ni trop canon, désireuses probablement de se rapprocher de la Côte d’Azur en étant à peu près sûres de ne pas se maquer avec le sosie de Robert Hue. Je ne m’inquiète pas trop pour lui, il devrait se découvrir des affinités avec une de ces deux "filles douces" (oh j’suis douce, oh mon Dieu!). Dans un an, pour le reportage spécial Que sont-ils devenus?, on apprendra probablement qu’il a largué sa dulcinée télévisuelle par sms pour guincher avec une sympathique nénette de son patelin. Ainsi vont les choses dans L’amour est dans le pré. Rien de bien intéressant à voir de ce côté-ci, donc.


Troisième cas, euh candidat : Jean, éleveur bovin en Moselle, la région qu’elle est bien. Jean n’a pas de bol, puisqu’après avoir retenu une brunette qui lui plaisait au speed dating, il a vu cette dernière lui filer entre les doigts, "déclinant son invitation". Peut-être la sage jeune femme a-t-elle appris entretemps que Jean vivait toujours avec sa mère, une espèce de dragon qui a probablement découragé la plupart des relations sociales entreprises par son fils depuis la petite enfance. Ne reste donc, pour le réjouissant séjour à la ferme avec Jean et belle-môman, que la blondinette esthéticienne choisie avec la déserteuse brunette. Cette femme pourrait être jolie, mais son absence de sourcils et son nez environ quatre fois plus petit que celui de Jean me fait douter de ses choix en matière esthétique (justement). Elle est accueillie dans une ambiance glaciale à la table de la cuisine de belle-môman. Ambiance qui ne se réchauffe guère quand le dragon apprend que la jeune pute qui veut lui piquer son fils femme est, accessoirement, mère de cinq enfants. Ahem… Il faut dire que le malheureux Jean, qui était parti pour rejeter d’office toute candidate ayant des enfants (comme je le comprends), a failli sur ce coup là! Esthéticienne vs. Mémé : qui va l’emporter? Mémé part favorite…


Enfin, le meilleur du pire pour la fin. Oui, je sais, c’est facile, donc moche, mais voila : sur ces derniers candidats au bonheur, difficile de passer à côté des basses considérations physiques. Julien, donc, est le malheureux candidat qui a reçu le moins de lettres de la part des citadines solitaires. Disons que ce n’est pas exactement George Clooney. En plus, il a eu le malheur de rencontrer seulement trois prétendantes au speed dating. Bonjour l’humiliation pour le laideron jugé inférieur aux deux autres… Bizarrement, il a retenu à mon sens les deux moins féminines, un quasi-travelo jurant comme un charretier, et une sorte de hamster obèse sapé comme un mec. La troisième, celle qui avait un visage humain, lui paraissait trop en attente, trop désespérée. Alors que ses deux favorites, c’est tout le contraire, hein. Entre les deux, mon cœur balance. Mais pas vraiment celui de Julien, qui les abandonne le premier soir dans sa cuisine, les laissant dîner seules car "le devoir l’appelle". A sa place, j’aurais trouvé une excuse pour me barrer, moi aussi. Les deux candidates, surtout la charretière, le vivent très mal.


Suspense, donc : Julien s’est-il exilé en Amérique du Sud pour échapper à cette galère ? Reviendra-t-il la semaine prochaine ? Ses deux bachelorettes vont-elles claquer la porte ? La prod’ va-t-elle au moins réussir à former un couple cette année ??




C’est insoutenable, dans la catégorie tension épique, non ? Je ne sais pas si j’aurai le courage d’en regarder davantage…