18.3.08

We did it!!

Alors voila. On y est. On l'a fait! Après six mois de tergiversations, de préparation, de galères administratives, de débriefings où l'on se faisait copieusement traiter d'incompétents, de baby-sitting de notre commanditaire qu'il fallait sans cesse rappeler six fois avant qu'il n'ait fait sa part du boulot, on a enfin réussi. Ce soir avait lieu notre examen, pour ainsi dire, le plus prenant: notre projet événementiel a vu le jour. Notre joli forum "professionnel" (un tiers de professionnels et beaucoup de potes pour meubler la salle) est officiellement passé. Et on peut dire que ça a été un succès. Je ne ressentais pas la moindre pression aujourd'hui ("Qu'ils aillent tous se faire f**tre, de toute façon je m'en tape, quoiqu'on fasse on se fera saquer!"), et je me suis même payé le luxe d'une sieste, chose que je ne fais jamais. C'est dire si ça me rendait nerveux. En même temps, je me suis trop débattu contre des murs, depuis six mois, pour croire réellement que j'avais une chance de me retrouver star organisatrice de la réception de l'ambassadeur de l'année. Pas de fric, pas d'intérêt pour le sujet de la conférence, pas de franche familiarité avec mes co-organisatrices (comment aurais-je survécu sans Alex??!), pas de profs compréhensifs ni un tant soit peu formateurs... Ce projet, je le vomissais. Blasé, battu d'avance, je me suis avancé ce soir vers mon sombre destin: assumer la paternité d'un événement cheap, pour lequel je n'avais même pas eu le droit de chercher à trouver un financement, et dont tout le monde se foutrait éperdument.

Et bien, en fait...

J'avais raison, tout le monde s'en foutait éperdument; mes deux futures co-loques m'ont même assené un lapidaire: "Pour nous avoir fait venir à un truc aussi chiant, on considère que tu nous dois un mois de vaisselle!". Merci les filles, je me sens déjà mieux.
Donc oui, globalement, sur le thème de la conférence, on n'a rien pu négocier, et à moins d'être dans le public cible ou de se révéler un spécialiste de la question, c'était difficile de s'éclater. Pour ce qui est de l'organisation de merde, ça a été la galère jusqu'au bout: un des invités "d'honneur" n'a été prévenu/invité qu'hier, et je me suis pointé à la gare avec un quart d'heure de retard pour aller le chercher ce soir. La grande classe. Bref, pas de surprise, à tous ces niveaux-là, c'était un peu foireux.

Mais bizarrement, en mettant un buffet livré par un traiteur un peu plus classe que l'habituel C*sino, et en proposant l'alcool à volonté, on reçoit des compliments de toutes part. Et particulièrement de ceux qui étaient au bord de la pendaison pendant la conférence... C'est fou.

J'aurai au moins appris une chose, dans cette histoire: si je bosse un jour dans l'événementiel, ce sera mondanités alcoolisées ou rien!

5 commentaires:

Cacahuète a dit…

C'est vrai que j'ai oscillé entre rires nerveux d'ennui et phases de micro-siestes mais qu'est ce qu'ils étaient bons les petits fours ! Manquait plus que des macarons et j'étais au summum de la soirée mondaine !
Mais tu ne couperas pas à la vaisselle !
En tout cas, félicitations bichon! Tu as du temps pour organiser une crémaillère maintenant?

Unknown a dit…

impossible de m'endormir hier... trop de stress pour cette journée, com si j'avais encore le sourire bloqué sur "bonjour! vous vous étiez inscrits? il y a un vestiaire juste derrière vous!" ahahahahahaahahaaaaaaaaaaaaaaaa
bref apres une nuit... décrispante, le soleil est la et on est encore en vie... trop cool

Alphonsine a dit…

Bravo Bravo Bravo!!!!
bon, j'étais pas là, soit... mais félicitations pour l'organisation tout de même! Je suis bien contente pour toi (& vous) que ce soit enfin terminé!

Repos bien mérité!

Alphonsine a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
cél a dit…

Je crois qu'un bravo est mérité :-)