Rassurez-vous, je ne reviens toujours pas au blog à mon rythme normal vous éclabousser de la perfection de ma vie intellectuelle (faut pas déconner, le plus gros est fait dans ces exams mais il reste... le pire), et de tout façon ma vie actuelle n'est ni glamour ni fabuleuse. Mais j'ai envie d'une pause futile dans mes révisions, voire découvertes, en économie, qui m'épuisent et me minent décidément plus que les autres. Tout d'abord, je tiens à présenter à Audrey un petit bilan de notre goûter d'hier en fin de journée, supposé consolateur après la dure journée d'examens écoulée, qui s'est tout de même transformée en un marathon télé de... sept heures. 18h/1h. Bravo, on est quand même de bonnes loques! Etalés comme des merdes sur mon canapé avec Nutella puis Samossas, on s'est aligné le match Mauresmo/Stosur au tournoi de Rome, Ruquier, le Grand Journal de Canal, Pelle et râteau (qui va s'en rouler une, qui va s'en prendre un?), Flight plan avec mon idole totally bilingual Jodie Foster, re-Pelle et râteau, le spectacle de Florence Foresti, le best of de Foresti chez Ruquier... Je ne nous félicite pas. Après avoir prévu de me pieuter à 21h tellement j'étais crevé, ça montre au moins une chose: ma fatigue systématique du matin et de la journée ne dure jamais jusqu'au soir. Je ne me lève pas avec les poules, je ne mène pas une vie saine, je ne suis pas un bon catholique, si ma courte existence me laissait encore en douter. Tant pis. Pas de regrets, si on a notre année on pourra même se vanter de ne pas être des saints.
Comme il me reste quand même une once de noblesse dans l'esprit, je rappelle qu'hier, 16 mai 2007, commençait le règn... euh, le mandat de Nicolas Sarkozy (beuh) mais surtout le 60ème Festival de Cannes, avec son tapis rouge, ses stars, ses réalisateurs indé, ses bijoux et robes prêtés, et sa prétention non dissimulée et pas si désagrable que ça. L'affiche est géniale si vous reconnaissez les acteurs et réalisateurs qui y figurent en apesanteur. Cette année sera peut-être moins molle et consensuelle que le millésime 2006 (prix d'interprétation collectifs, palme d'or à un Ken Loach quand même pas tout jeune et un chouïa académique...). On pour le cru 2007 a du déjà palmé, du nouveau, du jeune, du vieux, de l'exigent, du commercial. Donc peut-être des surprises le 27 mai. Parmi ces films, l'un aura la Palme d'Or, et selon son réalisateur ce sera pour la première, deuxième ou troisième fois:
4 Mois, 3 semaines et 2 jours - Cristian MungiuAlexandra - Alexandre Sokurov
Boulevard de la mort - un film Grind House - Quentin Tarantino
De l'autre côté - Fatih Akin
Import / Export - Ulrich Seidl
La Forêt de Mogari - Naomi Kawase
La Nuit nous appartient - James Gray
Le Banissement / Izgnanie - Andrei Zviaguintsev
Le Scaphandre et le papillon - Julian Schnabel
Les Chansons d'amour - Christophe Honoré
L'Homme de Londres - Bela Tarr
Lumière silencieuse - Carlos Reygadas
My Blueberry Nights - Wong Kar-Wai (ouverture)
No country for old men - Ethan & Joel Coen
Paranoid Park - Gus Van Sant
Persepolis - Marjane Satrapi & Vincent Paronnaud
Promets-moi - Emir Kusturica
Secret sunshine - Lee Chang-Dong
Souffle - Kim Ki-duk
Tehilim - Raphaël Nadjari
Une vieille maîtresse - Catherine Breillat
Zodiac - David Fincher
Sur cette note de rêve glamour et VIP dont j'avais bien besoin, je retourne d'un pas enjoué maudire l'économie internationale (et les cours d'un prof absent la moitié de l'année qui ne nous a pas fait travailler sur le même programme que le reste de la promo), et je reste zen en souhaitant que nous survivions tous aux formidables lendemains qui se préparent. Un taux de change, kesskecé?
3 commentaires:
JE SUIS DANS LA MERDE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! SOS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
LE BALCON DEVIENT TENTANT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ouille, avons-nous eu un(e) suicidé(e) hier soir??
Interesting to know.
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