Hmmm, Macha va se souvenir un moment de notre bon prof de droit... Un type vraiment marrant décidément, qui a un don absolument fantastique (et donc très appréciable): celui de nous réveiller le mardi matin à 8h avec un cours de droit! N'est-ce pas extraordinaire? Tant et si bien, d'ailleurs, que nous sommes à peu près en forme pour le reste de cette très looooongue journée qu'est le mardi. Enfin, en forme est un un peu fort. Car le cours suivant avec Mister crottes de nez nous rendort aussi sec (on voit que c'est un pote du poulpe, lui).
Et je ne parle même pas de la fin de la journée... Par exemple, n'est-il pas passionnant que la raison statistique fasse appel à des applications factuelles autant qu'à des raisons idéologiques? Hein?? Je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas dormir. C'est très intéressant, l'usage que certains de nos profs font du mot "intéressant".
Bref. Pour revenir à notre prof de droit, il a soulevé ce matin une de ces intéressantes questions que l'on ne se pose jamais dans la vraie vie, mais qui peuvent vous passionner quand un cours bien fait vous y pousse. Ce matin, c'était : "Liberté d'opinion/ Liberté d'expression: quelle frontière? Et en quoi le droit est-il pertinent pour y intervenir?". Avec un homme aussi théâtral et joueur que notre prof de droit, ce fut vraiment stimulant. Alexandra s'est encore fait huer ("Mais enfin, si vous vivez dans un monde où les profs dictent une vérité infaillible, c'est horriiiiiiible!!!", a-t-il gémi en se tenant le coeur). Cacahuète a trouvé une brillante répartie à la question:
"Selon vous, quelle est la principale nécessité pour la communication en démocratie?
- Euh... La propriété!
- ... (silence perplexe) Hmmm, je ne comprends plus guère dans quel monde vous avez grandi, vous les jeunes d'aujourd'hui."
Mais celle qui a eu les répliques les plus intéressantes juste pour elle, c'est la grosse Macha (je me permets de la traiter de grosse étant donné qu'elle mesure 1m10 les bras levés et pèse 15 kilos toute mouillée). Et quelles répliques: "Retourne dans ta cuisine, sale bonne femme!", "J'vais lui tirer les cheveux et lui arracher un oeil, ça aura sur elle un impact physique", "Je ne peux pas vous toucher les fesses, de toute façon vous êtes assise". Autant de répliques supposées nous questionner: jusqu'à quand n'est-ce que de l'expression supposée être libre (oui, les machos ont le droit de proférer certaines horreurs sur l'infériorité féminine), à partir de quand est-ce répréhensible? Le droit a-t-il la dimension morale de condamner la parole s'il ne peut empêcher la pensée (fort heureusement)? A mon avis, le prof est parti dans cet exemple un peu vaseux pour éviter de nous enterrer dans les exemples de révisionnisme et de néo-nazisme pour toute l'heure. Il a donc "harcelé" la pauvre petite chose du dernier rang, qui pensait pouvoir glousser en paix avec Cacahuète mais n'a pas pu. Bon, pour ceux qui ont un peu de second degré, c'est marrant. Pour ceux qui sont paranos comme moi, il lui faisait un peu de rentre-dedans avant de passer à une autre étudiante au prochain cours (notre grand viking blond a eu droit lui aussi à sa petite proposition de harcèlement, y'a pas de raisons d'être sectaire). Pour Macha, enfin, c'était drôle, mais ça a duré tellement longtemps qu'elle n'est pas passée bien loin du mascara sur les joues.
La prochaine fois qu'il déplore de ne pouvoir avoir accès à tes fesses, Macha, lève-toi de ta chaise et tends-lui ton derrière, je suis sûr qu'il en sera bouche bée!
Et je ne parle même pas de la fin de la journée... Par exemple, n'est-il pas passionnant que la raison statistique fasse appel à des applications factuelles autant qu'à des raisons idéologiques? Hein?? Je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas dormir. C'est très intéressant, l'usage que certains de nos profs font du mot "intéressant".
Bref. Pour revenir à notre prof de droit, il a soulevé ce matin une de ces intéressantes questions que l'on ne se pose jamais dans la vraie vie, mais qui peuvent vous passionner quand un cours bien fait vous y pousse. Ce matin, c'était : "Liberté d'opinion/ Liberté d'expression: quelle frontière? Et en quoi le droit est-il pertinent pour y intervenir?". Avec un homme aussi théâtral et joueur que notre prof de droit, ce fut vraiment stimulant. Alexandra s'est encore fait huer ("Mais enfin, si vous vivez dans un monde où les profs dictent une vérité infaillible, c'est horriiiiiiible!!!", a-t-il gémi en se tenant le coeur). Cacahuète a trouvé une brillante répartie à la question:
"Selon vous, quelle est la principale nécessité pour la communication en démocratie?
- Euh... La propriété!
- ... (silence perplexe) Hmmm, je ne comprends plus guère dans quel monde vous avez grandi, vous les jeunes d'aujourd'hui."
Mais celle qui a eu les répliques les plus intéressantes juste pour elle, c'est la grosse Macha (je me permets de la traiter de grosse étant donné qu'elle mesure 1m10 les bras levés et pèse 15 kilos toute mouillée). Et quelles répliques: "Retourne dans ta cuisine, sale bonne femme!", "J'vais lui tirer les cheveux et lui arracher un oeil, ça aura sur elle un impact physique", "Je ne peux pas vous toucher les fesses, de toute façon vous êtes assise". Autant de répliques supposées nous questionner: jusqu'à quand n'est-ce que de l'expression supposée être libre (oui, les machos ont le droit de proférer certaines horreurs sur l'infériorité féminine), à partir de quand est-ce répréhensible? Le droit a-t-il la dimension morale de condamner la parole s'il ne peut empêcher la pensée (fort heureusement)? A mon avis, le prof est parti dans cet exemple un peu vaseux pour éviter de nous enterrer dans les exemples de révisionnisme et de néo-nazisme pour toute l'heure. Il a donc "harcelé" la pauvre petite chose du dernier rang, qui pensait pouvoir glousser en paix avec Cacahuète mais n'a pas pu. Bon, pour ceux qui ont un peu de second degré, c'est marrant. Pour ceux qui sont paranos comme moi, il lui faisait un peu de rentre-dedans avant de passer à une autre étudiante au prochain cours (notre grand viking blond a eu droit lui aussi à sa petite proposition de harcèlement, y'a pas de raisons d'être sectaire). Pour Macha, enfin, c'était drôle, mais ça a duré tellement longtemps qu'elle n'est pas passée bien loin du mascara sur les joues.
La prochaine fois qu'il déplore de ne pouvoir avoir accès à tes fesses, Macha, lève-toi de ta chaise et tends-lui ton derrière, je suis sûr qu'il en sera bouche bée!
3 commentaires:
hum le harcèlement sexuel textuel des profs, j'adoooorrrreeee !!!
Et tout en exemples très fins à ce que je vois ! PÔ Macha ... faut pas s'étonner si après elle nous sort des solgans type "les mecs sont tous des nazes !"
résumé parfait je mettrais 10/10! prépare toi à rédiger mon discours de cette aprem tu as de l'avenir petit! enfin j'espère tout de même que "Don Juan" va un peu se calmer quant à ma personne parce qu'ou sinon il va voir ce que c'est qu'une Lilipute qui s'ennerve! ROOOW!
Déjà un petit commentaire sur l'affiche: elle m'a toujours perturbée parce qu'il ne semble pas que l'un ou l'autre des acteurs soit véritablement harcelé et inquiété...enfin...
Oui, Macha a été formidable dans son rôle de grande victime, après avoir représenté une entreprise française. A se demander ce qu'il va lui sortir la prochaine fois!
Je tiens à dire également que la bombe sexuelle qui nous sert de prof d'éco perd petit à petit de son sex appeal...c'est les cheveux, ça!
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