Exactement au même moment, dans mon bureau (oui, j’ai un bureau, j’ai la classe), le Méri/ Lombrick Lubrick, s’installait. Car oui, ça y est, le lombrick est dans la pomme, il me l’avait annoncé cet été et j’étais au comble de la joie et de l’impatience : le Méri est mon coloc’ provisoire. Explication : après son succès au concours de journalisme, le Méri fait partie des quelques privilégiés futurs pigistes qui quitteront notre noble établissement en décembre, pour faire leur deuxième semestre en école de journalisme, donc. Or, si vous comptez bien, nous sommes en octobre, et il reste à peine deux mois à Bordeaux pour nos amis journaleux… La vache, ça fait bizarre à écrire! Bien évidemment, le Méri étant très radin consciencieux quant à son budget et entouré d’un tas d’amis dévoués, il a trouvé un super plan. Vous l’aurez peut-être deviné : notre contribution immobilière à tous a été sollicitée! Le Méri passera donc une à deux semaines chez chacun de ses amis privilégiés! Quelle chance! Et ça commence par moi. Bon, je ne suis pas vraiment fait pour la coloc’ dans un espace comme mon appartement, à part si j’ai de l’intimité avec la personne. Ouais, on appelle ça le concubinage je crois. Ma chère mère dit toujours qu’il vaut mieux un petit chez-soi qu’un grand chez-les-autres. Mais le Méri est un être tout en rondeur et en délicatesse, prêt à faire la vaisselle se dévouer à mon bien-être pendant une semaine. Aujourd’hui donc, première étape d’une bonne vie à deux pendant une semaine : les courses! Oui, le Méri a beaucoup d’appétit à force de courir le marathon, et pour ma part je grignote en permanence. Nous voici donc partis pour une séance épique à Aupré. Particularité : c’est le Méri qui régale (c’est un peu son loyer de la semaine)! Je pensais, comme le Méri est aussi radin consciencieux pour les courses que pour l’immobilier, que ça allait se transformer en lutte pour le choix des produits (je prends les marques, il prend le logo "moins cher"), mais il a été compréhensif et soumis. Brave petit. A peine a-t-il reniflé avec mépris une pizza à 5,90€, que j’ai fini par payer moi-même pour ne pas le traumatiser.
Je dois être malsain, je traumatise tout le monde, avec mes films de Schwarzie, mes Tupperware brûlés et mes pizzas chères. Cacahuète et Macha sont-elles vraiment prêtes à vivre avec un monstre comme moi, lorsque nous serons tous chômeurs à Paris?
5 commentaires:
"Lorsque nous serons tous chômeurs à Paris..."
Morte de rire...
La fin fait très cliffangher de série des 80's!
@ lilibuzz: m'enfin, tu nous connais: on préférera se reporter sur un T3 au fin fond de la Seine-et-Marne plutôt que de dormir les uns sur les autres... Non, Macha, pas taper!!
@ mlle e: La suite au prochain épisode... S'aimeront-ils toujours?! Meeeeeeeeuh oui!
Moi, je me sens prête à vivre avec toi...tu achèteras juste de nouveaux Tupperwares! Et non, je préfère pioncer dans le salon plutot que vivre en Seine et Marne, bien que je n'ais rien contre Orgasme-au-Chateau (admirez le masquage du nom de cette charmante bourgade!)
Viens Vinsh, on est pas méchante, juste des grognasses!
Pour le Lombric, c'est "cuando" chez Maman Bénichou??
ET pour Lilibuzz: si t'es mauvaise langue je ne t'appelles plus, na!
ET pour Lilibuzz: si t'es mauvaise langue je ne t'appelles plus, na!
Moi, langue de pute ???!!! JAMAIS !!! call me more !
Enregistrer un commentaire