29.8.07

Dernier barbecue de morues et thons

Puisque notre Vinshou est malade et qu'il ne peut donc pas nous résumer le dernier feu de camp du dernier épisode de L'Île de la tentation, alors je me dévoue... Et oui, l'été est terminé. Il n'arrête pas de pleuvoir et (surtout) les émissions de l'été connaissent leurs dernières diffusions... C'est le signe incontestable d'une rentrée qui approche dangereusement. Mais passons aux choses sérieuses et retrouvons nos petits camarades qui nous ont bien fait rire et passer le temps les lundis soir...

Pas vraiment de mystères en ce qui concerne les premiers : Lise et Anthony. C'est d'abord Lise qui fait le bilan de son aventure face à Céline Géraud. Le naze qui l'a faite participer aura donc été sa première grande histoire et... sa première déception. Bon, rien ne change vraiment... Anthony, lui, pense avoir profité pleinement de l'expérience (tu m'étonnes!) et attend presque sereinement son face-à-face avec son ex-bien aimée. Il s'attend à ce que ça se passe mal parce que Lise n'est pas assez ouverte pour accepter qu'il ait eu des atouchements avec une autre. Franchement, elle craint cette fille!! A son arrivée, personne ne se regarde dans les yeux. Le sable avait l'air d'attirer irrésistiblement leur regard. On n'apprend pas grand chose de nouveau, de toute façon, ils ne se parlent quasiment pas et leur décision est déjà prise (quel suspense!!!) : ils repartent séparément.

Deuxième couple à l'écran : Joanna et Lindsay. Pour eux non plus pas de suspense. Joanna n'a même pas encore atteint la lumière du feu de camp que son "petit coeur" lui ouvre les bras pour qu'elle s'y jette. "Je t'aime", "Tu m'as manqué"... que de niaiseries pendant bien cinq minutes avant de les voir discuter de leur aventure. Et là, ils s'avouent, entre deux baisers, qu'ils ont failli quitter le camp, qu'ils ont appris beaucoup de choses sur leur couple. Mais surtout, ils savent maintenant qu'ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre! Ils repartent donc : ensemble.

Enfin, les choses se compliquent avec le troisième couple : Carine et Olivier. Face à Céline, la belle blonde fait le bilan et annonce la couleur : ce soir, ce n'est pas à elle de faire le premier pas ! Olivier quant à lui est toujours aussi scandalisé des gestes affreusement suggestifs de son (ex?)copine. Le face-à-face commence et la tension est palpable (si, si, ça ne se dit pas qu
e pour les seins des tentatrices!). Ils ne se regardent pas mais finalement Olivier lâche un timide "Oui, d'accord, je regrette mes mots et surtout tes gestes" que Carine s'empresse d'interpréter comme des excuses. Ca y est, ils sont réconciliés, ils se sourient et se lancent des oeillades... torrides. Ils sont donc finalement heureux de se retrouver et repartent ensemble.

Le meilleur pour la fin : Ben et Fiona. Le mufle lui avoue qu'il ne sait pas si elle est la femme de sa vie et surtout, qu'il voudrait revoir Stéphanie la tentatrice sur Marseille. Evidemment, la volcanique Fiona n'en croit pas ses oreilles et plus elle essaye de s'expliquer, plus elle se demande comment elle a tenu toute une année en sa compagnie ! Elle est outrée des propositions de son gougeat d'ex-copain. Du coup,
pas de mystère (même si Ben était encore ouvert à toute possibilité) : ils repartent séparément.

Encore quelques nouvelles avant la fin : comment vont-ils depuis la fin de
l'émission ?
  • Lise a trouvé un nouveau mec (on l'espère plus fidèle) et Anthony a revu Julia qui l'a visiblement jeté (comme une merde?). Et oui, l'aventure est finie, faut arrêter de rêver ! Du coup, il est toujours seul...
  • Joanna et Lindsay sont évidemment toujours ensemble et vont très bien.
  • Carine et Olivier sont "plus amoureux que jamais", nous annonce la prod' et ils vont s'installer ensemble. Bonne chance!
  • Ben a également revu sa tentatrice mais... ça n'a rien donné ! Tiens donc ! Du coup, il est revenu penaud à la porte de Fiona qui est restée sur ses positions et l'a renvoyé chez sa mère...

Vivement l'été prochain !!!!

Elle nous quitte...

Elle est partie, ça y est! Notre chère Lilibuzz s'est envolée aujourd'hui pour la contrée lointaine de "Glagla City". C'est sûr que les Québécois, ça va la changer même s'ils ont très peur de voir leur langue contaminée par sa "****ïte aigüe" (respect d'anonymat oblige).
Alors, en attendant ses premières impressions et sa chronique obligatoire sur ses aventures à Glagla City, on lui souhaite bon vent et bon courage!
En tout cas, ça nous empêchera pas de penser très fort à elle!
Ma belle, même si je sais que tu vas revenir, tu vas vraiment me manquer...

24.8.07

la vie en rose !!!

Petit post mais grand effet :

MERCI à vous !

Je suis ravie et j'emporte avec moi à "Glaglacity" toute la musique qui a rythmé et qui rythme nos vies, nos soirées et nos délires!!!!
De quoi voir la vie en rose !


23.8.07

Dans la publicité...



Dans la publicité, on est réalistes! Cette campagne de marketing viral, réalisée par... une agence de com' sous le slogan "Low Alice, l'agence de publicité qui vend très mal son métier mais qui vend très bien ses clients" est un bijou de vérité!
On reconnaitra certaines de nos réflexions comme "tout le monde est directeur de quelque chose dans une agence" ou encore "mon boss met les mêmes Converses que moi"...
Ca donne envie n'est-ce pas? Nous aussi, on aura cette voix blasée et désinvolte (à force de Lexomil et de coke, hein Macha!) dans une vingtaine d'années... mon Dieu, quel avenir atroce... ou pas!
Et vous d'autres idées?
"Dans la publicité, on a 3 mois pour faire un projet mais on le termine en rush à 22h devant des plateaux-repas"
"Dans la publicité, on se prend des cuites avec ses collègues et on fait des blagues de cul, avant de les dénigrer une fois partis"
A vous...

Du pain, des jeux ... et une petite chansonnette !!!

Encore plus fort que l'Ile de la Tentation, voilà "Jouer n'est pas tromper" sur Europe 2 TV le soir assez tard en général !!!!

(Bon, d'accord c'est sur le cable, alors si t'as pas, voilà une bonne idée cadal pour Noel. Non, non, ne me remercie pas, c'est naturel !)
Bref, je disais, "Jouer n'est pas tromper", déjà le titre nous laisse supposer de grandes choses ... qui se confirment dans le principe :
Tu prends un célibataire, tu l'entoures de 4 jeunes et belles filles.
Un "Tournez manège en gros" ... oui, sauf qu'une seule des filles est vraiment célibataire !
Les 3 petits amis regardent tout ce qui se passe depuis une salle de visionnage et leur donnent des conseils pour qu'elles réussisent à faire croire au mec célibataire qu'elles sont LA célibataire !
Alors, je te dis même pas, ça s'embrasse, ça couche, ça touche dans tous les sens, sous les yeux complices des conjoints pendant les 3 jours du jeu ! Classseee !
Si le célibataire découvre la vraie célibataire, ils se partagent 10 000 euros. Mais si il désigne une menteuse, c’est le couple qui empoche l’argent.
(Bon, vous suivez toujours là ??? deuxième session de rattrapage dans pas très longtemps ...)
Et devinez qui j'ai eu la chance de voir participer à ce super jeu hier soir ?????
Tatiana et Xavier le couple de Secret Story, avec Mademoiselle qui drague et Monsieur qui conseille !!!! (Encore une fois, ils ont perdu ! Faut dire que la fille du couple gagnant a quand même couché avec le célibataire devant les yeux de son mec par caméra interposée ! ...)
Grâce à la magie de l'enregistrement, les voilà qui apparaissent dans deux "supers" émissions de télé réalité en même temps !!! Si c'est pas signe de leur bon gout à ces deux là ...
Et j'apprends aujourd'hui, de source sûre (LCI, groupe de TF1, article du 22/08) que "Tatiana l'arriviste, devient Tatiana la chanteuse" puisqu'elle sort dans quelques jours une reprise de François Feldman, enregistrée avant son entrée dans le jeu. (Bon on apprend aussi qu'elle s'est déjà faite recaler du casting de la Star Ac' ... ça présage de grandes choses ça Madame !)
Ah, y'a des jours comme ça, où je me dis que la télé a encore de beaux jours devant elle !
Amélie Nothomb et son Acide Sulfurique n'ont qu'à bien se tenir !

22.8.07

Les morues bronzent, les thons sentent le vent tourner...

Pendant que Poussin-Koubiac dévore un méga best of Big Mac juste après le petit déj’, je devance Mirabelle et blogue (encore!) sur l’île de la tentation. Les hommes de Diamante K me sont devenus complètement insupportables. Il faut dire qu’en plus de n’être pas très jolis, ils sont d’une confondante stupidité qui vire carrément au cas psychiatrique, à certains égards. Et je ne parle même pas de leur grammaire ("C’est comme si qu’elle était célibataire", "Même si Lise me pardonnerait"…).

D’ailleurs, la prod’, pour bien rappeler que tous les problèmes viennent d’eux, organise un dernier feu de camp rien que pour leurs fiancées, juste avant les rendez-vous de 24 heures. Sauf pour Joanna, qui n’a pas droit à son petit tête à tête avec Céline Géraud : il faut dire, aussi, que son cas est inintéressant vu que son couple est stable. Alors, dans l’ordre, Lise, qui n’avait pas assez été édifiée sur son mufle de copain Anthony, l’entend déclarer à des tentatrices qu’il la voyait uniquement "pour baiser" et qu’il l’a trompée plus d’une fois, en fait (Lise le découvre devant les caméras, elle croyait qu’il n’y avait eu qu’un seul "écart", claaaaaaasse), mais pas trop souvent non plus parce que "j’suis pas un salaud, t’vois"… Bon, je hurlais à la mort devant mon écran, mais la petite a encaissé calmement. Qu’est-ce que tu veux faire, de toute façon, à ce stade… Carine voit Olivier déclarer très posément (et avec une condescendance qui m’a donné des envies de meurtre) qu’elle a perdu sa confiance, qu’il ne pense pas qu’elle pourra la retrouver, mais qu’il espère quand même qu’elle va se ressaisir et arrêter de jouer les filles faciles. Carine est ravie, comme la semaine dernière et la semaine d’avant, de passer pour une catin alors qu’elle n’a rien fait. Le tentateur chevelu Jamel augmente ses chances de la sauter, vu le fanatique qu’elle se paye à la maison. Fiona, enfin, a droit à un magnéto "vintage", qu’on a déjà vu il y a deux siècles. Il faut dire que Ben a dit tellement de conneries, aussi... La prod’ lui ressort donc de derrière les fagots la conversation que le kéké du Sud-Est avait eu avec Stéphanie la tentatrice sur ses positions sexuelles préférées, son point G, et le comparatif qu’il en fait avec sa propre femme au lit. Que ce soit en direct ou à rebours, donc, tout semble cette année être de la faute des hommes, qui ont vraiment cru que l’émission n’était ni superficielle ni truquée. A baffer.


Le lendemain, tout le monde choisit son tentateur ou sa tentatrice préféré(e) pour le rencard de 24 heures. Les pouilleux non choisis doivent dégager immédiatement, et l’habituelle scène d’adieux hyper émouvante s’en suit. Lindsay déclare, en voyant une tentatrice qu’il a rencontrée il y a à peine dix jours s’en aller, qu’il "perd sa petite sœur". Euh, relax, mec, si tu commences à prendre n’importe quelle pouffe avec qui tu sympathises en vacances pour ta sœur, t’as pas fini.


Bon, passons rapidement à leurs rencards, ils me gonflent, ces nazes. Olivier part en rendez-vous avec Maud, l’égérie téléphone rose de la semaine, mais gâche tout en ressassant sur sa fiancée qui est rappelons-le une p*** et qui a fait des trucs qui se font trop pas, genre laisser un mec danser trop près d’elle ou lui attraper la main pour l’emmener se soûler à l’open bar. Carine de son côté part passer 24 heures avec le ténébreux Jamel, qui a plus de cheveux que son homme (et ça change tout, non ?). Elle a droit, à son tour, au coup des dauphins "trop d’émotions", et comme elle est trop vénère après son homme qui l’insulte à distance, t’vois, TF1 espère qu’elle doute et la voix off le clame haut et fort (horripilante, cette voix off, d’ailleurs). Pour semer le doute, le reportage s’arrête au moment où Jamel ferme la porte de la chambre pour dire un "secret" à Carine, éludant le moment où elle lui dira d’aller dormir dans le canapé.


Lise "n’est pas encore prête à retomber amoureuse", traumatisée qu’elle est (si jeune, la pauvre), d’avoir été bernée par un gros naze comme Anthony. Elle n’est donc toujours pas transcendée par le tentateur pseudo-italien qui lui sert son numéro pitoyable de latin lover. En plus, elle ne voulait même pas de lui pour ce rendez-vous, à la base, mais le tentateur qu’elle avait choisi a dû précipitamment quitter l’île pour cause de chtouille problème auditif. Elle a donc rappelé en renfort le seul dont elle se rappelait encore le prénom… Bref, notre latin lover se casse les dents sur le cas de Lise, qui ne fait même pas l’effort de s’habiller en pouffe pour le dîner du soir et le congédie sur le balcon pour la nuit, vêtue d’un vêtement totalement inédit sur l’île de la tentation (et en principe interdit par la prod’): un col roulé!! Ouais, c’est con mais ça m’a scié! De son côté Anthony est sous le charme de Julia, qui a au moins l’avantage d’être majeure (20 ans… elle est limite vieille, même). Cette dernière n’a toujours pas l’air emballée par ses mots doux, à moins qu’elle ne les comprenne simplement pas. Pour le bruit de coït dans la nuit, j’ai un peu loupé ce que ça donnait. Serait-ce encore une arnaque du teaser de TF1?? Toujours est-il qu’Anthony estime que Julia connait maintenant ses sentiments, et qu’il n’a plus à présent qu’à la séduire et à essayer de lui faire voir "mes qualités". Je lui souhaite bon courage.


Mes préférés, Ben et Fiona, continuent de déconner, chacun à leur façon. Elle, en écrivant des mots secrets dans la nuit à Joffrey le métis à chevelure folle, comme si elle avait peur que les caméras la surprennent. Hé ho, ma chérie, ce genre de pratique n’échappe JAMAIS aux caméras voyeuses de l’île de la tentation, alors si tu veux proposer à Joffrey de te prendre en levrette contre la commode du bungalow, chuchote-le lui à l’oreille lorsque vous serez enfermés entre quatre murs, ce sera plus prudent. Et tu auras moins l’air d’une lycéenne qui fait le mur, accessoirement. Ben, de son côté, joue les torturés romantiques sur un bateau avec Stéphanie "Hmmm tu es mon soleil… Ô désespoir, pourquoi ma femme elle a dit des choses méchantes sur moi dans le magnéto?… Hmmm, j’ai envie de toi…". Il déclare en bombant le torse qu’il n’avait jamais eu le choix entre deux femmes au cours de sa vie, et que c’est vachement dur quand même. Ce qu’il n’a pas l’air de comprendre, c’est que 1) ça ne marche pas comme ça, même sur l’île de la tentation, et que 2) Fionfion, moins belle et moins chaude que Stéphanie pour la comparaison de pédigrée, va faire le choix pour lui. Comme il a de la chance…


Pour terminer sur une note monogame, Joanna a rendez-vous avec un tentateur chauve quelconque qu’on n’avait pas remarqué jusqu’à présent (vu qu’elle s’est fait piquer Joffrey par cette conn*sse de Fiona). Le teaser nous apprend que le rendez-vous tourne "au drame". Bon, en fait, comme d’hab’, RAS : il la masse et elle n’apprécie pas trop. Au dîner, le tentateur essaie de parler avec Joanna, qui lui aboie dessus avant de l’expédier sur le canapé pour la nuit. Ce n’est pas ce soir que notre ami chauve tirera, et Joanna semble avoir de plus en plus de mal à résister à l’envie… de retrouver son fiancé là, tout de suite, elle en peut plus (la prod’ est déçue mais commente de bonne foi). Lindsay, de son côté, a lui aussi choisi une tentatrice quelconque qu’il connait peu pour son dernier rendez-vous. Les deux sont d’ailleurs hyper mal à l’aise en voyant qu’il n’y a qu’un seul pieu pour deux dans leur baisodrome lieu de rendez-vous. Il dormira donc par terre. Pour ajouter à la romance, elle se viande la tronche dans le jacuzzi gelé où ils doivent passer un moment "intime". En résumé, ils n’ont rien à se dire mais c’est sympa.


Bon, je prends les paris pour le dernier feu de camp la semaine prochaine : qui repart avec qui ? Avouons que ça nous a taraudés tout l’été et qu’on n’en peut plus… Pour ma part, je fais le pronostic suivant, qui me semble relativement évident : Lise et Anthony, ainsi que Ben et Fionfion, repartiront séparément (le minitexte final annoncera peut-être qu’ils se sont remis ensemble deux mois plus tard), tandis que Carine devrait convaincre Olivier qu’il est un dangereux psychotique a un tout petit peu exagéré. Sans surprise, Lindsay et Joanna repartiront main dans la main.

21.8.07

Il y a 22 ans, elle était mignonne et frippée...



Un petit message en passant pour souhaiter un joyeux anniversaire à notre Lilibuzz! Et oui, ce blog ressemble de plus en plus à une page Sud Ouest (ou Républicain Lorrain, pas de jaloux) avec nos multiples messages (on est sauvé, toujours pas de faire part de mariage ou de naissance!).
Bref, je m'égare: Joyeux anniversaire Lilibuzz, que cette année soit pleine de bonheur et de surprises, que ce soit à GlaGla City ou ici! On t'aime tous très fort et tu vas nous manquer saloupiaute!

19.8.07

La merveilleuse découverte de la nature...

Et oui, après une journée pourtant assez épuisante, la petite Mirabelle n'a pas résisté à une crise de téléphagie aiguë.
D'abord deux épisodes de Heroes. Mais comme tous les étés, ma série s'obstine à être diffusée le samedi soir. Résultat : je ne vois même pas la moitié des épisodes. Du coup, je m'endors avant la fin du second épisode puisque j'ai déjà complètement décroché et que je ne comprends plus rien... Il y a même des personnages qui sont devenus essentiels et dont je n'avais jamais vu la tête ! Bref, le drame : j'étais endormie avant 23h!
Mais heureusement, les cris de victimes dans New York Unité Spéciale m'ont sorti de ma somnolence. Et puis entre nous, c'est plus facile à suivre... Toujours la même histoire avec un super méchant violeur ou pédophile qui finit en prison grâce à la super-police new-yorkaise (ça serait pas une série de Jerry Bruckheimer ?).
Evidemment, à la fin de cette toute propagande, j'aurai pu regarder les aventures de Jack Bauer. Mais non, pour ça aussi, je suis à la ramasse et j'ai presque deux saisons de retard. Pas question de regarder celle qui passe en ce moment avant d'avoir emprunté les DVD précédents à Pierre !
Du coup, zapping... J'avoue que je ne suis pas allée très loin. Je me suis contentée d'un P+ pour arriver sur une présentation des humoristes français du XXe siècle. Ca ira, j'espérait que ça m'endormirait mais non, toujours pas. J'ai beau en connaître la plupart, je ne m'en lasse pas ! Sur ce, le journal de la nuit (ben oui, on ne se refait pas!) puis Secret story et moi qui ne décolle toujours pas...
Enfin, les émissions animalières arrivent. Elles sont tellement mythiques ! Et pourtant, encore une fois, je résiste. Oui, il s'agit bien de résister quand l'émission nous présente les différentes techniques de chasse et les avis "professionnels" de beaufs en chaleur. J'ai donc tenu jusqu'à la fin de Très chasse, très pêche. (je vous rassure, je ne connaissais pas par coeur, je viens de vérifier le titre dans le TV programme) Heureusement, mon salut est arrivé grâce aux divines Histoires naturelles (HN, pour les intimes). La recherche (ou la sauvegarde, apparemment ça dépend de l'interlocuteur) du sanglier est venu à bout de ma volonté que je croyais sans faille de faire nuit blanche.
Si vous avez réussi à lire ce post jusqu'à la fin, c'est que vous aussi, vous pouvez partager cette expérience... Vous êtes prêts !

16.8.07

Un jour pas comme les autres ...

On pourrait parler de ce tremblement de terre au Pérou, de ces attentats en Irak ou des dernières sandales à la mode. On pourrait ...
Ou bien, je ne prends que le côté futile de ce blog, je vous laisse le lumineux, pour vous annoncer une nouvelle qui n'en est pas moins importante:


Joyeux et heureux anniversaire Modestime !!!



Je me suis dit, qu'un post rien que pour toi, tu allais aimer ! Normal !
Voilà, c'est fait !

Vous pouvez reprendre une activité blogesque normale ....



Une bonne action et du bon son...

Une fois n'est pas coutume, je vais faire ma petite critique musicale.
Tout a commencé quand ma chère agence de communication m'a demandé de faire de la pige (en gros, voir ce que font les concurrents) pour une célèbre enseigne de produits culturels (ca me gène toujours le mot "produit" avec l'adjectif "culturel").
Je suis donc entrée dans un magasin concurrent et bizarrement j'ai échoué au rayon CD. Après avoir écouté, découvert, reposé, repris, hésité... je suis repartie avec 3 CDs et une bonne action!

Et oui, j'ai acheté l'album "Make Some Noise To Save Darfur" qui reprend des titres connus (Imagine, Instant karma...) et moins connus du fantastique mais non moins mort John Lennon. Et là, que du beau monde: U2, Green Days, R.E.M, Christina Aguilera, Aerosmith, The Cure, Youssou N'Dour, Black Eyed Peas, The Postal Service, The Flaming Lips...et même Tokio Hotel (oui oui...)! Enchantement des oreilles, pieds qui s'emballent, sourire épanoui...Bref que du bon!

Alors voilà, faites une bonne action, cet album ne coûte que la modique somme de 19 euros (oh ça va) et tous les profits sont versés à Amnesty International! A defaut de savoir exactement ce qui s'y passe (allez, ce n'était qu'un grand O' Vinsh!), achetez l'album!

15.8.07

Hum, ça sent la publicité mensongère sur la marchandise

Comme j’avais trop peur que vous soyez en manque (et comme le casting de résumeur lancé par Cacahuète est un échec total), j’ai fait tout mon possible pour être en mesure de mater et de vous résumer l’épisode de l’île de la tentation d’hier soir. Allez, on dit merci qui ?

Pour revenir à nos "couples", donc, le naufrage se déroule comme prévu…


Olivier, le sosie extrémiste d’Akhenaton, essaie d’expliquer pourquoi il est dégoûté que sa femme ait touché la main d’un tentateur, et pourquoi cela justifie le fait de la traiter de p*** à la télévision. Il ne convainc pas grand’monde, mais le respect c’est vachement important t’vois. Carine quant à elle qualifie son fiancé de "démarrage" de sa vie amoureuse, après l’avoir entendu la traiter de p***, et TF1 aimerait bien qu’elle approfondisse sa relation avec Jamel, le tentateur chevelu dont elle a attrapé la main. Olivier, en voyant que sa femme, dans des images prises totalement hors contexte, déclare qu’elle peut se passer de sa présence quelques jours, est conforté dans ses opinions extrêmes et estime qu’elle est complètement immature. Mais oui, mec, le problème vient d’elle. Ce n’est pas toi qui es maladivement jaloux et qui exagères un chouïa…


Fiona part en rendez-vous avec Joffrey, le métis moche, qui après avoir fait la cour à Joanna, n’a pas peur d’être incohérent, lui fait un rentre-dedans d’enfer et déclare qu’elle lui plaît avec sa fragilité et sa personnalité de pince à linge. Ils partagent un grand moment d’émotion avec des dauphins (cliché exotique qui tue). Fiona chevauche un dauphin en piaillant d’émotion, donc. C’est grotesque mais pour une fois qu’une des femmes chevauche quelque chose, la prod’ est preneuse… Notre pauvre Fiona toute désillusionnée pleure d’avoir ouvert les yeux sur sa relation avec Ben, lequel continue de se rouler dans la fange avec Stéphanie, la tentatrice qui a désormais son propre numéro de messagerie rose dans les pubs de TF1. Mais Joffrey la console comme il le faisait déjà si bien avec Joanna. Le soir, ils dansent ensemble et se réfugient à deux dans l’intimité du bungalow de Fionfion. La caméra est planquée et la donzelle est vraisemblablement très éméchée, ça ne sent donc pas du tout la manipulation, mais Joffrey, qui décidément a dû lire des livres de psychologie très pointus, la titille et la traite de lâche lorsqu’elle veut aller dormir au lieu d’avouer qu’elle veut se le taper là, tout de suite….


Lise a enfin droit à deux minutes d’antenne, en rendez-vous avec un tentateur quelconque à accent sud-américain prononcé (mais qui est en fait italien). Ils se font du body painting et se marrent trop. Elle fait le bilan de sa relation "J’ai beaucoup de copines qui ont fait la même erreur" (euh, la même erreur… avec Anthony ??), tandis que le tentateur s’emballe et lui déclare que son cœur lui appartient. Ouhla, ça s’accélère, là ! Mais du haut de ses dix-huit ans, Lise n’a pas l’air transcendée par cette déclaration. C’est l’exposition à l’île de la tentation depuis l’âge de douze ans, ça, ça vous blase, niveau sentiments…


De son côté, Anthony fait sa déclaration à Julia, la tentapouffe qu’il avait emballée dans la piscine. Mais hélas, elle lui fait le coup du désormais célèbre "syndrome Shanice", du nom de cette tentatrice lassée qui, l’année dernière, était plutôt surprise de susciter tant d’intérêt chez un des fiancés, alors qu’objectivement elle s’en foutait et qu’elle comptait le lourder avant la fin de l’émission. Au feu de camp, l’intelligent garçon déclare que ce qu’il n’avait pas dans son couple, il l’a trouvé ici. Il est convaincu que la douceur des call-girls qui l’entourent n’est pas feinte, et que c’est ça qu’il lui faut et qu’il recherche. A ce moment-là, j’aurais pu l’assommer avec une pelle, d’être aussi stupide…


Pendant ce temps à Esmeralda, les tentateurs ont organisé une fête, et pour la millionième fois cette année, la voix off annonce que les femmes "n’ont plus de limites et se lâchent complètement". Bon, en fait, elles se trémoussent en string et se la jouent vilaines tentatrices pour rigoler, mais la prod’ préférerait qu’on pense que c’est de l’adultère caractérisé. Au feu de camp, Lindsay voit Joanna chauffer des tentateurs lubriques à coups de reins, et un tentateur dire que la jeune femme manque tellement de confiance en elle que ces provocations sont juste une pitoyable tentative pour se faire remarquer. C’est fou comme les tentateurs sont fans de psychologie, cette année! Joanna est surtout légèrement agacée par les images de son fiancé qui se confie aux tentatrices en la faisant passer pour une fausse mère incestueuse, mais apparemment ce n’est pas vraiment un problème. Lindsay, en voyant les images de sa fiancée en string, le prend assez bien, mais l’inquisitrice Céline Géraud le titille ("ça vous vexe ? ça vous déplaît ? vous ne seriez pas légèrement agacé par ces images ? non, même pas un peu ?"). Comme vous tous, j’attendais le moment où Lindsay finit par répudier sa femme, en ordonnant "qu’elle vienne plus jamais me regarder en face". En fait, il déclare simplement que si, éventuellement, peut-être, elle finit par le tromper, il la foutra dehors. Brave garçon. N’empêche, le teaser de TF1 était absolument mensonger, je suis choqué! Si on ne peut même plus compter sur les fiancés pour être vraiment outrés…


Ben, au feu de camp, est très surpris par les images de sa femme qui se dit déçue d’avoir été lourdée pour une allumeuse de passage. Toujours noyé dans son choix cornélien entre Stéphanie-téléphone-rose et Fionfion, notre kéké du sud-est, qui semble comme Anthony un peu amnésique sur les multiples interviews où il affirme qu’il préfère Stéphanie à sa régulière, déclare que sa femme n’est pas assez forte pour lui l’homme séducteur, à se monter la tête sur de simples images prises sur le vif. Par ailleurs, il rappelle qu’il avait prévenu dès le début de l’émission qu’il venait pour séduire tout ce qui bougeait et qu’il verrait bien s’il était capable de ne coucher avec personne (ce que, à sa décharge, il n’a pas fait, effectivement). Je deviens idiot, ou c’est la chose la moins stupide qu’il ait dite depuis le début de l’aventure? Bon, il faudrait que Ben comprenne que coucher n’est pas tout et que déclarer devant des caméras que sa copine est moche et que Stéphanie est trop faite pour lui est un peu indélicat, mais tout de même, une partie du raisonnement tient debout…


Le teaser de la semaine prochaine nous laisse entrevoir le feu de camp final pour dans deux ou trois semaines (enfin!!), et le premier bruit coïtal à travers la cloison de bambou d’un bungalow, grâce à Anthony!! Ce dernier sera évidemment très surpris, voire atterré, d’entendre sa femme lui dire qu’elle sait tout de ses frasques (Mais comment est-ce possible? Ah bon, on était filmés??). Quant aux autres, ils se déchireront à propos des mots pour le moins maladroits qu’ils ont eus pour leur conjoint(e), avant de repartir main dans la main, peut-être…

14.8.07

Douceur de l'égoïsme

Le Méri m'a envoyé un texto culpabilisant ce week-end, m'indiquant en gros que je n'utilisais pas mon forfait infini chez l'opérateur Citron pour l'appeler sur son portable Beurk Telecom, et que ce n'était pas très gentil de l'abandonner à sa solitude dans son château. Je lui ferai cette réponse, puisque selon toute vraisemblance il ne me lit pas ici, ce vilain: s'il lisait mon blog ou mon Facebook, il saurait que j'étais en Allemagne, et en plus Beurk Telecom c'est un opérateur de merde et j'ai pas de forfait infini vers les opérateurs de merde autres que Citron. Na. Comme je suis de passage en Seine-et-Marne pour deux ou trois jours (mais surtout pas plus), je vais vous narrer, ou plutôt vous résumer, le week-end prolongé que je viens de passer pour débuter mes vacances, et qui se termine là, ce soir, dans la chambre puante de mon frère.

Je ne vous l'ai pas dit, mais quand j'ai annoncé en juillet au poussin que j'avais un congé au boulot entre le 10 et le 26 août et que j'en profitais pour le rejoindre en Allemagne, il a trouvé le moyen de concocter un voyage le 14 pour... Paris, pile au milieu de mon congé. Trop pratique, pas folle la guêpe! Mais comme 1) il venait avec sa cousine et n'était pas seul impliqué sur ce coup, et 2) il avait pris un billet super pas cher à 15 euros non remboursables en édition ultra limitée pour fêter le lancement de la ligne TGV-Est et qu'il était content de son affaire, je n'ai pas eu le coeur à lui flinguer son plaisir. Franchement, du moment que je le vois, ça me va. Voila comment je me suis retrouvé à faire l'aller-retour Paris-Allemagne avec escale à Strasbourg en quatre jours. Bon, pour commencer, vendredi matin à 5h, donc, il a bien fallu se lever pour aller kiffer la gare de l'Est à 7h du mat' avec ma chère génitrice, qui est tout de même très gentille de m'emmener à Paris à des heures aussi indues. Pour tout dire, je n'ai guère profité sur le coup du TGV designé par Christian Lacroix, ni de mon roman de Lauren Weisberger, vu que je dormais comme une vieille loque. Hein, vous dîtes? Oui, évidemment, j'ai d'autres bouquins: j'ai aussi un Oscar Wilde, un Kafka, un Gogol et un Boulle dans ma besace, mais bizarrement j'ai commencé par le Weisberger... Bizarre, non? Bref, arrivé à l'heure à Strasbourg et accueilli par un poussin frétillant, j'ai enfin commencé à me sentir en vacances! Strasbourg est une ville ma foi fort sympathique, avec un tram qui marche (plus beau qu'à Paris, mais moins qu'à Bordeaux), des habitants qui ont un accent dont j'aime bien me moquer, des magasins, un centre historique plein de vieilles pierres et l'Ill qui permet de faire de jolis tours de bâteaux. Bon, j'avais un peu le vertige dans la cathédrale, mais le bâteau, vraiment, rien à redire. Puisque cette ville apparaît comme une option possible pour vivre avec le poussin plus tard sans l'arracher à son Allemagne, c'est plutôt une bonne chose qu'elle m'ait plu. J'ai acheté des petits gâteaux dans une jolie boîte à un biscuitier confiseur pour la maman du poussin (que je ne me permettrai cependant pas de qualifier de poule, faut pas pousser Mémé dans les orties), et elle a beaucoup apprécié. Le poussin a pris un copain avec option "apparences de gendre idéal", je satisfais donc ma part du contrat. De toute façon, j'inspire confiance à tout le monde avec mes allures de grande gigue sérieuse, alors il n'y a pas de raison que les mamans ne m'aiment pas. Et elles ont bien raison. (Mes chevilles vont bien, merci - et merci de relever le sarcasme soulevé ici sur ma propre personne, hein).

Bref, Strasbourg a été une visite intéressante, et c'est fatigué mais heureux que je suis arrivé en Allemagne en fin de journée, avec un poussin décidé à laisser s'exprimer ses hormones mises en veilleuse depuis un mois. Formidabchhhh! Le samedi a été consacré à une grasse mat' puis à la ville de Fribourg (Freiburg), en partie tous les deux en amoureux et en partie avec la cousine du poussin (que je ne me permettrai cependant pas de qualifier de poulette, faut pas pousser Tantine dans les fougères). Malgré mes réticences, j'ai expérimenté la Wurst et ai même repris une tournée de Burger King (rhaaaaa, sacrilège!!). La cousine du poussin est une fille très sympa, et je me désole d'avoir joué les bourgeois effarouchés en refusant de boire de la bière au Biergarten. Bah ouais, c'est quand même bien bête, de ne pas aimer la bière quand on est en Allemagne (et plus généralement quand on sort avec un allemand), mais je suis comme ça. Le dimanche à Baden-Baden était génial. Musée Frieder Burda dans un premier temps, avec l'expo "Warhol, Rauschenberg, Lichtenstein, Twombly, Kiefer aus der Sammlung Marx", et c'était vraiment cool. Juste un détail: si quequ'un pouvait me convaincre que Cy Twombly ne se foutait pas de la gueule du monde, ce serait gentil. Mon poussin va désormais fièrement afficher dans sa chambre d'étudiant la belle vache que vous voyez en haut à droite de ce post, sur un poster où on la voit sérigraphiée en quatre fois par Andy Warhol. Bon, ce n'est pas exactement aussi glamour que la série sur Marilyn Monroe, hein, mais on fait avec les moyens du bord. J'ai cumulé, entre dimanche et lundi, quelques cinq heures de baignade dans des eaux plus ou moins thermales, mais toutes chlorées. Dimanche à Caracalla et lundi à Freudenstadt (ville de la joie, que pour ma part j'appellerais plutôt Altenstadt, ville des vieux, mais bon), joies saines de l'air pur, de la verte Allemagne (sans jamais comprendre la nuance entre Bade et Souabe), générique de "La clinique de la forêt noire" entonné dans le train. On dirait la campagne dans une vieille BD de Mickey! J'adoooore! A la piscine de Freudenstadt, un père de quarante balais empognait son gamin indiscipliné de trois ans par le bras, alors qu'il refusait de prendre sa douche après la baignade. Je me suis dit que si, à trois ans, un adulte m'avait empoigné par le bras en me donnant des ordres en allemand ("Ja! Doch!"), j'aurais été un peu traumatisé. Pauvres petits allemands... Nage, toboggan, jacuzzis, bains de vapeur, sources froides et sources chaudes: aujourd'hui j'ai la peau qui ressemble à du carton (mais en plus rèche) et les cheveux à du foin (mais en plus ternes). Mais je suis heureux, j'ai cumulé toutes mes heures de baignade de l'été en deux jours: une bonne chose de faite!

Là où ça se gâte, c'est ce matin, au moment du départ. Bon, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis un névrosé. Cela se manifeste de mille façons, mais l'une d'entre elles consiste à me montrer exécrable à la suite d'une contrariété d'importance mineure qui, arrivée un autre jour, serait passée comme une lettre à la poste. Ainsi, arrivé à la gare, je m'aperçois que j'ai oublié... argh, un DVD que j'ai acheté il y a deux jours!!! Et aussi (mais c'est un secret) une petite connerie qui devait être mon cadeau perso pour l'anniversaire de Lilibuzz!!! Et dans le train, je me suis fait déloger de ma place près de mon poussin par un couple de vieux! Bon, là, je commençais à saturer dans ma petite tête bien faite, mais j'espérais que ça ne se voyait pas. Et enfin, une fois arrivés à l'auberge de jeunesse du poussin et de sa cousine, on m'apprend que je ne peux pas laisser mon sac sur place! "Z'avez qu'à prendre une consigne à la gare de Lyon, c'est à dix minutes à pieds!" Rhaaaaaaa conn***!!!!! Je savais que j'aurais dû laisser ma mère venir me chercher à la gare, et pas ce soir... Bon, on décide de rejoindre la gare de Lyon à pieds, après avoir essayé de lire un plan de Paris illisible en allemand (ben ouais, mais ils zappent la moitié des stations de métro, aussi). Je refuse l'aide du poussin qui proposait de porter ma lourdissime valise (non mais quel con, j'vous jure!), je suis énervé, vexé, décidé à me montrer exécrable. Finalement, je gueule tout le long du chemin, devant la cousine qui n'y comprend rien. Arrivé à la gare de Lyon, je ne saurais dire ce qui s'est passé. J'ai sur mon épaule droite un petit diable qui me dit de les planter là 1) pour le faire culpabiliser et 2) pour marquer le coup et qu'il sache que je ne voyage pas comme la populace, à me faire refouler devant une auberge de jeunesse. Non mais. Sur mon épaule gauche, un petit ange dit à mon oreille sourde que je devrais partir aussi, pour ne pas leur imposer mon humeur massacrante toute la journée. Me voila donc à prendre un ticket de RER, à dire "au revoir" et à me tirer jusqu'au fin fond de la Seine-et-Marne en RER puis car régionnal (trop la classe). Moi rebelle, moi intelligent, moi gros malin. Non?... Je n'avais pas encore atteint Nation que je me sentais déjà con, assis là avec ma valise pourrie, au moche milieu de banlieusards blasés qui rentraient chez eux bien tôt. Au moins, à l'avenir, et s'il ne l'avait pas encore remarqué en onze mois, le poussin saura que je suis... euh, un caractère difficile?

13.8.07

Une caravane, des ploucs et nous...


Avec Vinsh au pays des Teutons, je fais une vague tentative d'animation sur le blog. Alors qu'on me court après pour écrire un billet sur le blog de l'agence, c'est dans le cercle superficiel et lumineux que je me réfugie.
Alors, comme le week-end précédent, j'ai roulé ma bosse mais pas dans le même genre d'endroit. Ce week-end, direction Saint Palais sur Mer... Petite bourgade balnéaire à proximité de Royan ("C'est où Royan?" à l'embouchure de la Gironde patate).
Bon, je n'aurais jamais trouvé cette destination toute seule! Faut vraiment avoir beaucoup d'imagination... mais figurez vous que Lilibuzz a une sympathique (??) arrière-grand-mère qui vit là bas. Alors, défiant les conseils de Bison Pas Futé, nous nous sommes plongées dans les embouteillages du samedi après-midi.

A l'arrivée, petite tarte faite par l'aïeule de Lilibuzz qui ne nous attendait pas. Enfin si, elle nous attendait mais ne s'en souvenait plus... c'est mignon les vieux mais ça manque un peu de mémoire! J'ai découvert son caractère, elle est euhh charmante mais maintenant je sais de qui tient Lilibuzz quand elle est chiante et têtue!
Même à 18h, la plage nous attirait irrésistiblement et nous n'avons pas pu résister à la tentation (qui à dit l'Ile??). Et là, sous mes yeux, j'ai vu un spectacle digne des Bidochons: une plage sans vagues, remplie d'une marée humaine blanche et rouge (non, je n'étais pas à Bayonne, j'admirais les coups de soleil!). J'ai redécouvert les joies de l'empilement, ou comment tout savoir sur la vie de son voisin puisque son bras (ou son pied, au choix) frôle votre serviette! Bon, pas que je n'aime pas ça, mais c'était dépaysant. Du coup, face à ça, j'ai decidé de faire ma fine bouche pour le reste du weekend et de me la péter. J'ai vite déchanté parce que vu le nombre de pétasses-grognasses (oui, on va encore être googlisés par des pervers) au mètre carré, la compétition était rude.

Avant de commencer la sortie nocturne (resto-bar-boîte), on est rentrées chez mère-grand où j'ai découvert les joies de la caravane. Oui, pour ne pas la déranger et ne pas être fliquées, on a investi la caravane au fond du jardin, avec toilettes dans le garage... ça peut paraître affreux comme ça, mais franchement c'était vraiment marrant! En plus, c'était ma première fois dans une caravane (non, Lilibuzz et moi ne sommes toujours pas lesbiennes!). Bref, ensuite direction le resto où nous sommes tombées amoureuses d'un super bô serveur (à qui je vais essayer de trouver un taf sur Bordeaux, mais ceci est une autre histoire), charmant, adorable, marrant... bref magnifique! Et ensuite on a enchainé les Mojitos puis coupes de champagne dans les endroits "VIP" de Saint Palais, c'est dire! Mais il parait que La Maison Blanche a déjà eu un papier dans Elle, donc là c'est la grande classe... enfin....

Pour la boîte on a lâché l'affaire, les pouffes nous ayant bien refroidi notre mental. Par contre, quoi de mieux que de garer sa voiture près d'un car de CRS, alors que j'avais enchainé beaucoup trop d'alcool pour être innocente! Il faut croire que le bustier et les talons sont les nouveaux passe-droits! Ah, les hommes sont si faciles!

Bon, je fais vite, mon patron m'appelle... je déteste être interrompue. Tout ça pour dire que le lendemain nous sommes restées à la plage après un petit déjeuner champêtre et que Ô miracle, je n'ai même pas pris de coups de soleil... Incroyable, non?
Ah, je veux un GPS aussi parce que je me suis perdue au retour, et ça c'est pas cool... C'est quand Noel?? Je veux un Tom Tom!

Conclusion: les week-ends de beaufs sont décidément assez fantastiques et ont le mérite de reposer! Si, si, on se sent belle, classieuse et tellement à l'aise! Alors un grand merci à la mamie, aux ploucs, aux MNS (discours tellement éloquent!), au serveur, aux mojitos mais surtout à Lilibuzz!

9.8.07

Un post pas trop passionnant (pour que vous ne soyez pas trop frustrés par mon départ)

Désolé mes enfants, mais comme je suis un gros fainéant, je me permets pour la deuxième fois cette semaine de vous faire un post façon liste, parce que vraiment, là, je n’ai pas le temps ! Comme vous le savez peut-être je finis le boulot ce soir (j’ai grillé un jour sur mes collègues, gnark gnark!!), et je dois régler un tas de trucs et remettre un peu d’ordre dans mes paperasses diverses. Il faut impérativement que je vire le bordel que j'ai réussi à accumuler ici en à peine deux mois, que je finisse les travaux en cours parce que je ne me vois pas du tout les reprendre correctement après une pause de deux semaines, et surtout que je boive beaucoup de café pour ne pas m'endormir sur ce clavier... Je m’en vais donc vous raconter un peu, en vitesse, le vide sidéral les aventures palpitantes qui constituent ma vie depuis 24h. Et comme ce n'est pas bien brillant ni spécialement passionnant, ce post vous servira de sevrage et je ne vous manquerai pas trop dans les jours à venir. Oui, oui, je pense à votre bien-être mental, je suis trop bon.


- Commençons par hier soir, donc, où j’ai vu la vilaine Camille qui poursuit sagement son stage à la Pravda. Apparemment, l’équipe rédactionnelle est un peu molle, voire évite de sortir des locaux si les dépêches et les photos AFP suffisent à leur bonheur. De toute façon, elle n’écrit pratiquement que sur des licenciements collectifs et des méchants patrons, et un simple coup de fil à un certain syndicat connu semble satisfaire ses supérieurs comme source d’infos… Amis du journalisme indépendant, bonjour et bienvenue! Non, ne fuyez pas! Au moins, ce sera une expérience pour la suite. Et puis, comme elle est motivée et propose des choses, elle réussit à avoir des pleines pages. A star is (almost) born!


- La salade grecque du Macdal est absolument immonde. Oui, oui, Audrey, je me suis permis de prendre un menu salade. J’avais pas très faim. Pas taper!! Camille et son amoureux m’ont ensuite baladé dans leur quartier provisoire, et ce n’est pas si laid que ce que j’avais cru au premier abord. De toute façon, essayez de trouver un quartier de Paris intra-muros qui soit vraiment moche!


- Ma deuxième partie de soirée, c’était (comme souvent) le Marais. J’y ai rejoint le jean slim après avoir réussi (par un miracle que je ne m’explique toujours pas) à me garer à 22h dans la rue des Archives. J’ajoute, sans vouloir trop me la péter non plus, que c’était mon deuxième créneau absolument magnifique et parfait de la soirée. Le jean slim m’attendait donc dans un restal où il finissait de dîner avec un ami. Bon, déjà, première bévue : dans la seconde où il me tend la joue pour me faire la bise, je colle un immense râteau à l’ami en question en lui tendant la main. Bah ouais, navré, hein, je suis un paysan, moi, je ne fais pas la bise à des gars que je viens de rencontrer (sauf contexte totally follasse, et le Marais n’est pas forcément totally follasse), on a le droit de se tenir, non mais! Le jean slim me présente : "Vinsh, Bidule. Bidule, Vinsh". A peine ai-je eu le temps de dire bonjour à Bidule que le jean slim m’annonce "Bidule est escort boy". Comme je suis très premier degré, comme garçon, je suis tout d’abord interloqué et me demande qu’est-ce qu’il veut que ça me foute. En fait, c’est une vanne. Bidule bossait avec le jean slim chez un groupe cosmétique qui le vaut bien, l’année dernière. Il a l’air gentil, mais il ne se rend pas compte que je suis sourd comme un pot et que dans un resto bruyant, ce n’est même pas la peine d’essayer de me parler. J’abandonne donc tout espoir de conversation cohérente au bout de cinq minutes et je les regarde parler des lesbiennes de la table d’à côté, de la chanteuse qui braille au bar et de leur éthique "on ne baise pas avec des moches au boulot"… Ai eu par moments l'impression que le but était pour le jean slim de me faire passer pour le pote un peu bouseux qui se sape comme une merde (bah ouais, je ne porte ni cravate, ni pull en cashmere, ni jean slim bleu EDF, ni schmooves...) et ne connaît rien au luxe. Pas grave, j'ai l'habitude et je le revendique.


- Après avoir abandonné Bidule à son rencard de 23h, le jean slim et moi nous sommes baladés sur les quais de Seine, discutant immobilier, avenir (sombre), pauvreté et recettes de séduction pour séduire une new-yorkaise à Paris (trop facile). Et là, il a fallu que je lui dise la vérité – ou que je fasse une boulette, ça dépend du point de vue – en admettant que NON, je ne suis pas du tout attiré par lui, et que non, je ne le draguerais pas si je ne le connaissais pas et le croisais au Raidd ou ailleurs. De toute façon, je rappelle qu’il est hétéro, alors qu’est-ce que ça peut lui faire? Et bien ça l’a vexé, bien sûr.


- Comme je suis un garçon gentil, je n’allais certainement pas laisser le jean slim rentrer seul en métro à minuit. Je l’ai donc ramené dans le quatorzième en voiture. Le seul problème était que je comptais sur lui pour me guider, et que son seul "repère" est la Tour Montparnasse. Vous me direz, c’est quand même pas mal, comme repère, ça se retrouve assez facilement, ça dépasse des autres immeubles. Oui, en effet. A ceci près que le jean slim prend à peu près n’importe quel immeuble pour la Tour Montparnasse. Cela donnait donc "Là, elle est là!! Va tout droit !" "T’es sûr? Moi j’aurais tourné à droite, là…" "Nan, tu la vois pas, elle est là !!" "Je crois que c’est seulement une tour HLM quelconque, tu sais" "Mais naaaaaan, c’est elle!!"… Arrivés au pied de la tour HLM. "Ouais, bon c’est pas elle… Attends, c’est celle-là, là-bas!!". On a fait deux ou trois fausses tours Montparnasse avant de trouver la bonne, qui quand même en impose un peu plus, niveau taille et volume.


- Mine de rien, c’est la deuxième nuit de suite que je me couche à 1h30. Je suis mort.


- Le boss nous a invités à manger dans son resto italien fétiche ce midi. Je n’ai jamais été aussi transcendé par une pizza. Je l’ai finie, d’ailleurs, ce qui ne m’arrive jamais. Et j’ai encore découvert des extraits de l’humour de mes collègues "Cet été, je vais tirer des troncs pour me faire les muscles" "Quoi? Tu veux dire des femmes sans bras ni jambes?? Mais t'es dégueulasse!". Ils ont trop la classe. Je rigole bien en écoutant leurs blagues gore à table. C’est typiquement le genre de truc qu’on a rarement l’occasion de faire, il y a toujours quelqu’un que ça gène. Là, personne. J'ai fait la course avec le boss sur la route du retour, et j'étais devant presque tout le temps, avant de me faire griller à la fin parce que je ne connais pas les bons raccourcis. Vous avouerez que c'est injuste! Depuis, l'équipe ne semble pas hyper concentrée...


- Ce soir, j’appelle Mirabelle, mais je ne loupe Nip/Tuck sous aucun prétexte : c’est enfin l’épisode où Catherine Deneuve vient voir nos chirurgiens préférés pour se faire implanter les cendres de son défunt mari dans ses implants mammaires. Quand même, ça ne se loupe pas!!


- Je me lève à 5h demain matin pour choper un train à 7h20, gare de l’Est. Je suis ravi ravi, comme vous l’imaginez. Je ne me plains pas non plus, vu que c’est pour aller retrouver le poussin. Mais du coup je n’aurai pas accès à Internet dans les jours à venir. Peut-être que Lilibuzz, Mirabelle ou Modestime publieront un peu d’ici deux semaines. Sinon, tant pis, on perdra tout notre lectorat si durement acquis et ont le reconquerra à la reprise. Sur ce je vous dis solennellement au revoir, me lève de ma chaise et me dirige vers la sortie du palais de l’Elysée. Normalement, c’est là que vous me dîtes bonnes vacances. J’attends…

8.8.07

Là, ça sent carrément la morue séchée

Mes titres sont de plus en plus classes... Vous souvenez-vous de Nicky Larson? Cette série animée mi-policière mi-cul (d’ailleurs un peu limite, avec le recul, pour les enfants de six ans qui regardaient le Club Dorothée, mais bon), était centrée sur le détective Nicky Larson, sa pote Laura dont on ne savait pas trop si elle était son assistante ou sa coloc’ (de toute manière on s’en foutait) et leurs aventures stressantes avec des meurtriers. Laura, on s’en rendait bien compte, était amoureuse de Nicky malgré son prénom complètement rédhibitoire. C’est pourquoi, dès qu’il se mettait à baver devant une nana ou à s’approcher un peu trop près d’un soutif en dentelle, Laura sortait sa massue de 38 tonnes (clin d’œil à Cacahuète) et l’abattait sur la tête de Nicky (voir illustration ci-contre). Ça me faisait bien rire lorsque j’étais petit, et désormais c’est ce que je meurs d’envie de faire avec Ben de l’île de la tentation pour qu’il ferme sa grande bouche!!!


Wow, z’avez vu l’intro de malade que je viens de faire pour en arriver à votre programme télé préféré? Entre Diamante K et Esmeralda, donc, ça ne s’arrange pas avec le temps, surtout du côté de Ben et Fiona. Ben a pourtant réussi l’exploit de perdre des points face à la tentateuse Stéphanie, en lui claquant la porte de sa chambre d’hôtel au nez. Je rappelle qu’il était en rendez-vous de 24h avec la (très) jeune femme et que la prod’ leur avait payé une nuit d’hôtel de luxe dans l’espoir qu’ils concluraient. Ben, qui n’est pas un kéké pour rien, décide au lieu d’accompagner Stéphanie jusqu’à une chambre et de lui dire qu’il n’y entrera pas avec elle, de la faire venir jusque devant sa chambre à lui, pour lui annoncer qu’en fait ce serait bien qu’elle dégage et qu’elle se trouve une autre piaule. La pauvre Stéphanie, vexée de ne pas trouver son point G cette nuit, ne s’en remet pas. Le lendemain elle menace de quitter l’aventure, parce que les sentiments, ça fait trop mal, t’vois. N’oublions pas que l’île de la tentation est aussi une émission où les strip-teaseuses recherchent l’amour. J’ignore s’il existe des statistiques à ce sujet, mais je doute qu’un seul candidat de l’île de la tentation ait jamais fini en ménage avec la call-girl tentatrice qui a brisé son couple. Mais Stéphanie est à fond, elle y croit. Je lui souhaite bon courage. Ben, vexé dans sa virilité de séducteur (décidément il n’a toujours pas compris qu’il était là pour voir s’il était capable de se tenir), la rattrape et la supplie pratiquement de rester. La flamme est rallumée, et Ben fait une nouvelle déclaration classe, du genre "Heureusement que je t’ai rencontrée, sinon j’allais demander ma copine en mariage après l’aventure, et là je sais que je ne le ferai pas". Oh, que c’est gentil! En découvrant ça, Fiona sa fiancée se dira émue qu’il ait pensé à la demander en mariage (oui, ça devait être une surprise) mais un peu vexée qu’il ait renoncé, quand même. J’exagère à peine: comme elle a autant de personnalité qu’un ongle sans vernis, elle se déclare "en colère" avec l’expressivité d’un tabouret.

J’ai donc vraiment envie d’assommer Ben, mais aussi Fiona, pour leur bêtise crasse, d’autant qu’ils ont décidé de porter plainte contre TF1 pour manipulation. Apparemment, la prod’ leur aurait soutiré des confessions en leur promettant que les caméras étaient éteintes, les aurait poussés à la faute et leur aurait présenté des images détournées de leur contexte. Ah bon?? Ils oseraient faire ça, à l’île de la tentation?? J’ai un peu envie de dire qu’il faut être bien bête pour ne pas connaître le mode de fonctionnement de cette émission en y participant… Mais c'est vrai que "si la fille est mignonne, Nicky Larson ne craint personne", et surtout pas de passer pour un abruti.


Les autres couples apparaissent relativement insignifiants, tellement Ben prend de place dans l’émission avec toutes les conneries qu’il fait et dit. Mais bon, il reste quelques miettes quand même.


Lise et Anthony, c’est toujours fini. Bon, le teaser de la semaine prochaine montre Anthony interloqué (encore!) au feu de camp en voyant sa copine dire qu’elle est passée à autre chose, mais c’est bien le seul à y croire, à ce stade. Comme d’hab’, il drague tout ce qui bouge et roule des pelles à la blonde Julia. Lise, de son côté, est complètement absente de l’écran. On la voit seulement au feu de camp regarder une vidéo où Anthony énumère les (nombreuses) tentatrices qu’il a envie de se taper. Elle arrête même la vidéo avant la fin, parce que de toute façon elle s’en fout. Elle est probablement pressée de rentrer en France pour réviser son brevet des collèges.


Lindsay et Joanna sont toujours amoureux, même si des tentateurs psychologues qui ont lu des livres essayent encore et toujours de les analyser comme un duo mère/fils. S’il n’y a que ça à prendre, niveau luxure, on peut une fois de plus considérer qu’ils ont toutes les chances de repartir ensemble à la fin.


Olivier le sosie d’Akhenaton et Carine, enfin, sentent un peu le roussi mais pas trop. Bon, il l’a vue attraper la main d’un tentateur, et a donc déclaré ensuite qu’elle était une p*** et que son entourage avait eu raison de le mettre en garde contre cette p***. D’ailleurs même son ex lui avait dit que c’était une p*** et qu’ils n’étaient pas faits pour être ensemble. Et maintenant qu’il sait qu’elle attrape des mains à tout va quand elle danse complètement bourrée en soirée, il est bien content d’avoir ouvert les yeux sur cette p*** et de pouvoir questionner son couple. Olivier s’emporte un peu pour rien et Carine est légèrement vexée de constater que tout son entourage la méprise, mais s’ils ne se cocufient pas dans la foulée, il leur reste une chance de repartir ensemble à la fin…


La semaine prochaine, c’est à mon grand désespoir que je ne verrai probablement pas le nouvel épisode de cette captivante émission. Je ne saurai donc pas si, comme le teaser le laisse espérer, les hommes seront indisposés de voir leurs femmes ramper en string sur les tables au point de se sentir (enfin!) célibataires à nouveau. Ni si quelqu’un se décidera enfin à jouer de la massue sur la tête de Ben, pour qu’il arrête de débiter connerie sur connerie comme s’il ne se savait pas filmé.

7.8.07

C'est à ba-ba, c'est à yo-yonne, c'est à Bayonne...

Début du mois d'Août oblige, la pintade basque que je suis (bon, ok, pas véridiquement basque) a emmené trois greluches dans la contrée mystérieuse et bruyante de Bayonne. Pour les incultes, je vous fais un rapide topo: Bayonne est une charmante bourgade, emblème du Pays Basque, où chaque année, pendant 5 jours, les gens se retrouvent pour communier dans la joie de vivre (mais attention, ce n'est pas du tout une beuverie!).

Donc, je reprends mon histoire. Macha, Mirabelle et moi sommes donc parties à Bayonne le vendredi aprem. Armées de nos tenues rouges et blanches, on était fin prêtes pour aller se la coller (disons le franchement) dans les rues bayonnaises. Après un débarquement quelque peu rapide chez notre logeuse préférée... ben, on a commencé l'apéro. Ah, on peut dire qu'on a vite été dans l'ambiance, Mirabelle et moi tentant désepéremment de chanter les couleurs de l'Aviron Bayonnais, alors que Macha découvrait qu'elle atteignait à peine la hauteur réglementaire pour commander au comptoir! Mais heureusement pour elle, sa petite taille était compensée par l'attractivité de sa plastique pour les plus de 30 ans... On peut pas la recaser dans l'émission "Bachelor d'Agriculteurs"?
Notre sang plus imbibé et nos tenues moins blanches, nous sommes rentrées pour aller cuver tout ça... première soirée réussie!

Le samedi matin, Lilibuzz nous a rejoint avec une tenue très...non-bayonnaise dirons nous! Bon, après quelques changements vestimentaires, un essayage de chaussures, et des calinous à un chat (berk, Vinsh, je compatis), on a décollé pour festoyer avec des bandas mais surtout s'allonger dans le jardin public... où tout le monde avait allégrement pissé la veille! Bon, alors là, on a eu un festival: les complaintes de Macha pour qui il fait toujours trop chaud, trop froid, le sol est dur mais elle a mal aux pieds debout, elle a faim mais elle a mal au ventre quand elle mange, elle a mal à la gorge mais elle fume, elle a envie de pipi... je vous en passe certaines! Je me suis faite également courser par une chenille processionnaire (dixit la biologiste, fille de Nicolas Hulot) pendant que Lilibuzz et Macha se faisaient allégrement bouffer les chevilles par des BVNI (NDLR: Bêtes Volantes Non Identifiés).
Après avoir un peu récupéré, on s'est remises dans l'ambiance avec un sandwich à l'omelette comme on les aime chez nous... et de la picole. L'apéro chez des jeunes hommes nous a bien attaquées... faut dire le "vin rose" nous avait mis en forme. Deuxième soirée donc bien arrosée encore une fois mais un peu moins drôle puisqu'on a perdu tout le monde, je ne développerai pas...

Et enfin, le fin du fin: la journée du dimanche. Macha en garde un souvenir impérissable: une journée à vomir, ya rien de mieux pour passer un bon moment! Pendant ce temps là, Lilibuzz, Mirabelle et moi avons rejoint une tribu de drôles d'indiens pour manger au resto... Ah le resto, moment phare de Bayonne, où comment commencer sa cuite à midi... Là encore, le "vin rose" a attaqué la tablée qui a vite erré dans les rues de Bayonne à la recherche d'autres bars. Evidemment, la pause en aprem s'est imposée et a vite viré au comatage! Mais quoi de plus performant qu'une Déborah pour faire bouger les troupes! Et heureusement! Et là, le dimanche soir fut! C'était assez fantastique il faut bien l'avouer! Notre taux d'alcoolémie atteignait des sommets et plus rien ne nous faisait peur (logique, on était bourrées!). Alors on a fait un remake de la pub "Tahiti" (sauf qu'on a gardé les tee-shirts) puisqu'il s'est mis à pleuvoir... mais paraît-il que notre sex-appeal a alors grimpé en flèche!
Le réveil a donc été particulièrement pénible, avec un manque de sommeil assez flagrant (sauf pour nos deux dormeuses). On a alors quitté Bayonne sous la pluie... lavant la ville de l'alcool et des moments qu'on avait passé!
"Aupa Baiona" et à l'année prochaine!

Cupidon dans nos campagnes... la suite

Nos agriculteurs désespérés de M6 sont décidément de fins analystes des désirs féminins. C’est fou comme des sensibilités d’apollons peuvent apparaître derrière leur virilité mal dégrossie! Hier soir, après nos fameux aventuriers évoqués il y a trois semaines, on pouvait voir la conclusion du marathon amoureux de Thierry et Philippe. Oui, ils ne sont que deux. Apparemment, M6 a perdu la moitié de ses agriculteurs en route cette année, entre ceux qui se sont fait lourder et ceux qui ont renoncé à la dernière seconde par timidité devant les caméras (boh alors??). Bref, pour ceux que ça intéresse, jusqu’à présent, si l’on part du principe que le but était de former des couples, c’est un peu l’hécatombe. Des trois agriculteurs que j’ai déjà évoqués, on a seulement la godiche dauphine de miss Doubs vierge de 25 ans qui a réussi à débaucher son travailleur suisse, les deux autres s’étant plus ou moins rapidement fait jeter.

Nos deux candidats d’hier soir, Thierry et Philippe, étaient de leur côté pleins de promesses. Par lequel commencerais-je? Hmmm, j’hésite, mes vices sont titillés par les deux.

Bon, allez, commençons par Philippe, le sexy quadra éleveur de canards et producteur de foie gras dans le Sud Ouest. Ce charmant monsieur à lunettes vaguement chauve a choisi un sosie anorexique et dépressif d’Evelyne Thomas à la suite de sa Bachelor Party à la ferme. L’heureuse élue, Michelle, plane totalement (faute de sourire), et reçoit cette semaine son nouvel homme chez elle. Perso, j’ai senti très vite que ça allait coincer. Déjà, la voix off insiste très lourdement pour dire que c’est l’amour parfait entre nos deux tourtereaux. Mauvais signe. Philippe n’arrête pas de hurler à qui veut l’entendre qu’il est heureux, que c’est merveilleux, que c’est la plénitude. Michelle, disons que c’est parce qu’elle est timide, reste beaucoup plus réservée. Peut-être parce qu’elle n’avait pas réalisé en signant son contrat avec M6 qu’elle se farcirait des caméras dans sa maison du matin au soir, jusque dans sa chambre à coucher. On serait mal à l’aise à moins. Philippe nous a réservé une scène culte digne de l’île de la tentation : alors que Michelle lui a préparé la chambre d’amis pour préserver les chastes oreilles de sa fille de quinze ans qui vit sous le même toit, notre éleveur excité lui roule d’énormes galoches pour lui dire bonne nuit (apparemment, elle n’est qu’un tout petit peu embarrassée), pendant qu’elle lui ordonne de filer dans sa chambre. Il claque ensuite la porte de la chambre pour "conclure" dans l’intimité, tandis que la toujours classe caméra de M6 intercepte un chuchotement sous-titré "‘tain j’ai trop envie de toi" depuis le couloir. Pour ma part, je hurlais devant ma télévision que ça commençait à ressembler à deux adultes consentants (mais avec l’un plus consentant que l’autre quand même).

Michelle, après avoir constaté au réveil qu’elle a un pyjama assorti à celui de son homme, qui désormais lui tient quasiment la main de force, évoque du bout des lèvres ce bonheur conjugal nouveau. Malheureusement, les choses se gâtent par la suite, lorsque pendant leur séjour romantique à Rome Philippe lui sort une vanne du genre "je peux te le consigner par écrit si tu comprends pas". Visiblement, la déprimante Michelle n’aime pas que l’on remette en question son intelligence, et se détourne alors de l'apollon. Conseil pour Philippe : la femme est un être totalement insensible à l’humour (surtout à son encontre) dans les situations romantiques. Le producteur de foie gras se fait donc quasi balancer ("j’ai besoin de réfléchir"), mais à Rome, ce qui est quand même trop la classe !


Le second candidat, Thierry, est un éleveur divorcé de poulets sarthois de 33 ans légèrement adipeux et à l’implantation capillaire plus que défaillante. La présentation de lui sur le site de M6 est très alléchante: "Aujourd'hui, Thierry tente de se reconstruire, toujours avec entrain et bonne humeur, mais il appréhende: « le long hiver de solitude » qui se prépare. La seule chose qui lui manque en ce moment, c'est une femme." Ça fait rêver. Thierry avait sélectionné deux bachelorettes motivées et massives : une vaguement plus âgée que lui, et l’autre de dix ans plus jeune. Je vous laisse imaginer ma grande surprise lorsqu’il a choisi la plus jeune! Stéphanie, puisque c’est son nom, ressemble un peu à Laure Manaudou qui aurait pris vingt kilos, parle comme un charretier (et non pas comme une jarretière) et a la maturité d’une collégienne. Les présentations aux parents de Stéphanie se passent bien, avec un apéro sur un magnifique salon de jardin Lipt*n Ice Tea volé au bar du village. Bon, Stéphanie parle mal à tout le monde et a des copains kékés qui agacent Thierry, mais c’est le bonheur quand même. Le père de Stéphanie affirme à son futur gendre qu’il devra serrer la vis à sa femme et que ces engins là, faut les mettre au boulot. Fuis, Stéphanie!! Mais la candidate dodue annonce rapidement à tout le monde qu’elle plaque tout, boulot, famille, amis, civilisation, pour aller s’enterrer avec Thierry dans la Sarthe, tellement qu’elle est accro au bout de quinze jours. Là, je dis ‘wow’!

Les agriculteurs de cette semaine sont plus malins que ceux de la semaine dernière, puisque contrairement à eux ils profitent du séjour "ni chez l’un ni chez l’autre en territoire neutre" pour se faire payer des vacances de luxe. Après Philippe à Rome, donc, Thierry a réservé dans un palace à Biarritz. Stéphanie, soit parce qu’elle n’avait pas prévu ça, soit parce qu’elle est over beaufette, fera un peu tâche au milieu du palace avec ses pantalons taille basse et ses tops Jennypouf, mais ce n’est pas bien grave puisque Thierry a sorti les chemisettes et les bermudas en jean pour compenser. Bon, je sais, c’est méchant de se moquer. On sent quand même que ces deux là s’entendent vraiment bien, contrairement à Michelle et Philippe, puisqu’ils enchaînent les clichés pseudo-romantiques en rigolant grassement: plongeons et hurlements dans la piscine (la classe!), jacuzzi, massacre d’un terrain de golf en arrachant les mottes à la pelle, surf… L’instant (et l’image) culte de la soirée nous est toutefois offert lors de la séquence très érotique des massages à l’huile essentielle, où on oblige nos amoureux à porter des espèces de strings en papier, pour l’hygiène. Et là, M6 la chaîne qui aime le hardcore, fait un gros plan sur les fesses velues de Thierry… Non mais sérieux, qui a envie de voir ça??! Thierry dit sans cesse que "C’est que du bonheur" (expression agaçante passée à la postérité depuis le premier Loft), et on a presque envie de le croire. Bah oui, que voulez-vous, je dois être beauf mais je craque : ils sont lamentables mais je les trouve sympathiques.


La semaine prochaine, dernier épisode de cette émission très culturelle, que je louperai malheureusement pour cause d’absence du territoire français, où l’on pourra voir la quasi-intégralité des agriculteurs qui se sont pris des râteaux régler leurs comptes avec ces espèces d’allumeuses qui n’ont même pas voulu essayer d’embrasser la carrière de fille de ferme de laisser parler l’amoooûûûr. Reste à savoir si, au bout du compte, M6 aura bel et bien réussi à caser un ou deux paysans cette année, ou si les amoureux qui semblaient roucouler jusqu’à présent vont se réveiller.

6.8.07

Speed blogging

Attention, lecteur, lectrice, aujourd'hui je passe en mode séduction, j'ai moins de 7 minutes pour te bloguer mon week-end et t'accrocher. Là où se situe le challenge, c'est que je n'ai absolument RIEN fait du week-end. Depuis vendredi soir, que dalle, ai glandé dans mon lit en me repassant mes vieilles cassettes d'Ally McBeal, et j'ai (presque) pas honte! Je passe donc en mode liste, avec la douce impression que ça me fait gagner des lignes, si c'est pas moche cette fainéantise:

- Suis allé au ciné vendredi soir avec Petite Marie. On a vu Delirious de Tom DiCillo, et c'était pas trop mal. Disons seulement que pour le côté "cinéma indé" on repassera. C'est vrai qu'il n'y a pas de grosse tête d'affiche dans le film, mais les parodies de clips MTV et de superficialité new-yorkaise, j'ai trouvé que ça sentait un peu le déjà vu. Par exemple, dans le même genre, plus tôt cette année, on a eu Le Come Back, avec Hugh Grant et Drew Barrymore, qui reprenait le même type d'ingrédients: personnages losers, chanteuse blonde idiote type Britney qui tourne des clips grotesques, parodie d'événements teenagers... Le divertissement reste sympa malgré tout, Steve Buscemi est excellent même si le scénario rend son personnage un peu dérangeant.

- Petite Marie est par moments capable de briller de mille feux: "C'est de la coriandre: c'est comme du persil, mais c'est pas pareil...", ou encore, assise à cheval sur un banc "Hmmm, y a le métro qui passe juste en dessous, ça fait vibro!". M'enfin, Petite Marie, je parle de toi parce qu'avec ta petite voix, tu ne devrais pas sortir ce genre d'insanités!

- Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas le droit d'aller faire la vidange de ma voiture avec des mocassins blancs neufs. Ma mère est tellement guindée parfois. Il a donc fallu que je m'abstienne de me salir les mains. Dommaaaaaage.

- Quoi, comment ça? Mon frère partirait passer 24 heures à Amsterdam, non pas pour du tourisme mais pour faire des emplettes?? Ah bon. Moi je pensais vraiment qu'un aller-retour à Amsterdam sur une durée de 36 heures, pour mon frère et quatre de ses copains branleurs de 19 ans à cheveux longs et gras dans une bagnole pourrie, c'était pour visiter des musées...

- Quand même, qu'est-ce qu'elle était égocentrique, cette Ally McBeal! Quand je pense que je voulais bosser dans le judiciaire à cause de sa vie merdique qui m'inspirait...

- Mon avenir au-delà de juin 2008 me semble bien loin, et en même temps bien proche. Où vais-je donc pouvoir partir, que vais-je pouvoir faire? Bosser? Faire un Master? Londres? Paris? Bordeaux forever? Valenciennes?... Arf, on ne se moque pas, on ne choisit pas forcément où se déroulent les formations qu'on brigue!

- Il fait trop un temps de merde, ce matin ce sont les éclairs et le tonnerre qui m'ont réveillé. Comment être motivé pour bosser avec ça?

- J'attends avec impatience des nouvelles de mes grognasses, car avec leurs fêtes de Bayonne on ne sait jamais. Elles devraient nous livrer un récit palpitant très bientôt, mais comme je n'ai pas de nouvelles, je pense qu'elles cuvent pour le moment... Y a quand même eu un mort tombé d'un quatrième étage (??) d'après ce que j'ai vu aux infos de samedi! Les filles, z'êtes en vie, hein?

- Encore quatre jours avant la pause syndicale du mois d'août (où il ne se passe rien au boulot, pas même un petit coup de fil, c'est déprimant, alors autant prendre des vacances)! J'ai hâte!

- Bon, finalement, en vrai, j'ai pris un peu plus de sept minutes. Mais je t'ai séduit(e), hein??!

3.8.07

ça y est, c'est le weekend !!!

Voilà, une page se tourne et je vais pouvoir inscrire le mot "VACANCES" sur mon agenda.

Mon stage à "BIP" se termine, expérience finalement plutôt enrichissante, avec une bonne évaluation et un bon resto au bout !
"Motivée, attentive, curieuse, Lilibuzz présente les qualités d'adaptation et d'écoute nécessaires aux métiers de la communication".

Mais c'est aussi une porte sur l'inconnu qui s'ouvre !
Je fais quoi de ma vie ? Je veux quoi ? Je suis qui ?
Grandes questions, vaste débat ... (et là, je sens bien que nos 200 lecteurs quotidiens s'en tapent!)
Alors je vais laisser ça pour plus tard, et je me prépare à retrouver les grognasses en voguette à Bayonne pour les fêtes.
Encore un weekend où je vais noyer mes angoisses dans l'alcool ! Aaahhh, joie, bonheur !

- "SOS alcoolisme bonjour ! Je ne vous entend pas ! Rappellez d'une cabine qui fonctionne ou appuyez sur le bouton !
- "... bip, bip, bip ..."

Politique égérie


Il se passe des choses importantes dans le monde, voire seulement en France, et je pourrais vous en parler. Après tout, nous sommes entre personnes intelligentes, et nous pourrions évoquer Sarkozy qui a pactisé avec Kadhafi en promettant des contrats d'armement à la Libye contre la libération des infirmières bulgares, la manifestation de la fierté homo devant le Colisée de Rome après l'interpellation un peu douteuse d'un couple gay le 27 juillet, ou encore les feux de forêts qui ravagent certains pays voisins... Mais on est pas sur lemonde.fr, ici, donc je parle de LVMH, na.

Après Scarlett Johannson, c'est Mikhaïl Gorbatchev qui devient la nouvelle égérie (qui fait parler) pour Louis Vuitton. Il ne sera pas le seul dans la campagne bagages qui commence, puisque des clichés de Catherine Deneuve et du couple Steffi Graff/Andre Agassi ont également été réalisés par Annie Leibovitz.

Alors, quoi? Coup de pub? Initiative ringarde? Parce que, certes, Gorby dans une pub pour un méchant groupe capitaliste, ça fait réfléchir, on a bien compris où les publicitaires ont voulu en venir. Mais dans le fond, est-ce qu'on ne s'en fout pas un peu? C'est vrai qu'il a été le dernier dirigeant de l'URSS, le dernier secrétaire du parti unique. Mais c'est aussi l'homme de la glasnost, de la perestroïka, l'homme de la chute du Mur de Berlin. Pas un fanatique communiste non plus! D'ailleurs, il est très impopulaire en Russie. Mais il assume ce qu'il a fait et sa place dans l'Histoire. Et c'est pour cela qu'il a choisi de poser devant le Mur, en voiture, avec un sac de voyageur Vuitton à ses côtés. Tout un symbole, il paraît même que c'était son idée.

Le groupe LVMH prend bel et bien un risque avec cette campagne. Mais pas celui de froisser le bourgeois, non. Plutôt celui de se ringardiser. La photo est belle, l'image a une portée symbolique certaine. Mais tout de même, ces égéries sont-elles bien appropriées? On ne pourra pas leur reprocher d'être vulgaires, LVMH n'a pas non plus retenu les Spice Girls (encore elles?? Mais t'es obsédé!) ou Jennifer Lopez pour cette campagne. On n'est pas dans le luxe mainstream, ces icônes ont la classe et un certain côté inaccessible (à quand le Pape?). Mais tout de même, tout cela renvoie une image bien ringarde... et inquiétante, aussi. Car la récupération d'un symbole comme Gorbatchev, même avec classe, pour une campagne de pub, nous questionne: la politique et l'Histoire sont elles vendables?