C'était loooong... Voila probablement ce qui ressortira, une fois tout cela digéré, de cette nuit de la fête de la musique. Dommage.
Reconnaissons toutefois qu'on s'y est pris comme des tâches en commençant par Montmartre, où il ne se passait encore rien à 20h30, pour finir à minuit à Saint-Germain, où il ne se passait plus rien... Enfin, plus rien, j'exagère: les rues étaient effectivement blindées de monde. Chercher à s'asseoir à une terrasse équivalait à peu près à chercher à rouler une pelle à Benoît XVI à une messe de Noël: autant admettre que c'est impossible, et picoler en errant. Ce que je reproche à cette fête, ce n'est pas tant de puer (et de me faire puer) la merguez pendant des heures, ni même l'agitation populaire, somme toute sympathique, qui anime les rues de Paris pendant toute une nuit. Contrairement à ce que mon vilain côté petit bourgeois pourrait laisser penser, je supporte assez bien la ferveur populaire, du moment que ça ne vire pas à une joie collective motivée par une victoire sportive. Les grands rassemblements de rue (soir d'élection, défilés de manifestation, gay pride...) ont souvent toute ma sympathie, même lorsque je ne me sens pas de manifester la même allégresse, ou la même opinion.
Donc, sur le principe, la fête de la merg... euh, de la musique, j'aime plutôt bien. Enfin, faudrait pas non plus que ce soit tous les soirs, mais j'aime bien. Le bémol de la soirée d'hier soir a plutôt été: où est la musique??? Je dois avouer (je l'ai fait il y a quelques lignes, aussi, vous ne suivez pas c'est agaçant!) que notre petit itinéraire était mal calculé. Se la jouer "on va circuler au hasard, sans programme, c'est trop cool" s'est finalement avéré peu concluant. N'empêche. En six heures d'errance dans notre belle capitale, pas une seule fois nous n'avons été pris de la moindre envie de danser. Les gens envahissent les rues, la musique vachement moins. L'ambiance est sympa, mais on entend hyper mal les gamins qui jouent du Noir Désir sur une estrade trop petite, noyés qu'ils sont dans la foule... Dommage, vraiment. Sentiment de passer à côté de tout ce qu'il y a à écouter. M'achèterai une paire d'oreilles, la prochaine fois.
Le camion avec les gens qui chantaient le "I will survive" de la victoire footballistique du 12 juillet 1998 étaient assez drôles à regarder avec les T-shirts John Galliano. "Pourquoi ils ont des T-shirt Galliano?" "Bah c'est La Compagnie Bling-bling!"...
Vers 1h30, comme à chaque fois qu'une soirée est un peu longue, des gros c... jetaient des bouteilles vides sur les gens, au niveau des quais. Merci les gars, c'est sympa de ruiner le climat de sympathie bon enfant de la fête.
Je suis rentré à 2h30, en ne m'étant jamais arrêté plus de 5 minutes devant une performance scénique.
Moralité: l'année prochaine, je chope un programme avant d'y aller.
Crédit photo (pour une fois, je le fais): Alexandra
Reconnaissons toutefois qu'on s'y est pris comme des tâches en commençant par Montmartre, où il ne se passait encore rien à 20h30, pour finir à minuit à Saint-Germain, où il ne se passait plus rien... Enfin, plus rien, j'exagère: les rues étaient effectivement blindées de monde. Chercher à s'asseoir à une terrasse équivalait à peu près à chercher à rouler une pelle à Benoît XVI à une messe de Noël: autant admettre que c'est impossible, et picoler en errant. Ce que je reproche à cette fête, ce n'est pas tant de puer (et de me faire puer) la merguez pendant des heures, ni même l'agitation populaire, somme toute sympathique, qui anime les rues de Paris pendant toute une nuit. Contrairement à ce que mon vilain côté petit bourgeois pourrait laisser penser, je supporte assez bien la ferveur populaire, du moment que ça ne vire pas à une joie collective motivée par une victoire sportive. Les grands rassemblements de rue (soir d'élection, défilés de manifestation, gay pride...) ont souvent toute ma sympathie, même lorsque je ne me sens pas de manifester la même allégresse, ou la même opinion.
Donc, sur le principe, la fête de la merg... euh, de la musique, j'aime plutôt bien. Enfin, faudrait pas non plus que ce soit tous les soirs, mais j'aime bien. Le bémol de la soirée d'hier soir a plutôt été: où est la musique??? Je dois avouer (je l'ai fait il y a quelques lignes, aussi, vous ne suivez pas c'est agaçant!) que notre petit itinéraire était mal calculé. Se la jouer "on va circuler au hasard, sans programme, c'est trop cool" s'est finalement avéré peu concluant. N'empêche. En six heures d'errance dans notre belle capitale, pas une seule fois nous n'avons été pris de la moindre envie de danser. Les gens envahissent les rues, la musique vachement moins. L'ambiance est sympa, mais on entend hyper mal les gamins qui jouent du Noir Désir sur une estrade trop petite, noyés qu'ils sont dans la foule... Dommage, vraiment. Sentiment de passer à côté de tout ce qu'il y a à écouter. M'achèterai une paire d'oreilles, la prochaine fois.
Le camion avec les gens qui chantaient le "I will survive" de la victoire footballistique du 12 juillet 1998 étaient assez drôles à regarder avec les T-shirts John Galliano. "Pourquoi ils ont des T-shirt Galliano?" "Bah c'est La Compagnie Bling-bling!"...
Vers 1h30, comme à chaque fois qu'une soirée est un peu longue, des gros c... jetaient des bouteilles vides sur les gens, au niveau des quais. Merci les gars, c'est sympa de ruiner le climat de sympathie bon enfant de la fête.
Je suis rentré à 2h30, en ne m'étant jamais arrêté plus de 5 minutes devant une performance scénique.
Moralité: l'année prochaine, je chope un programme avant d'y aller.
Crédit photo (pour une fois, je le fais): Alexandra
2 commentaires:
J'aime beaucoup le coup du roulage de pelle à Benoît XVI, quoique, dans les faits, je n'aimerais pas DU TOUT que ce soit une réalité!
Beuh...
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