Bière academy

Eh oui, on a réussi à faire une soirée sans passer par la case "Il venait d'avoir dix-huit ans", ni aucun autre morceau culte de la chanteuse à chevelure Macha-esque. Comme quoi nous ne sommes pas si répétitifs que ça. Première soirée chez M., qui habite la prédestinée rue du plug (ceux et celles qui ignorent ce qu'est un plug, levez la main, et évitez ce lien si vous êtes un peu prude!)... Bon, ok, ça ne s'appelle pas vraiment rue du plug mais presque, et avec le Méri, ça nous a fait marrer pendant la moitié du chemin en y allant.

Pour ce qui est de la soirée dans son ensemble, on a passé un bon moment. A part un détail: Modestime, qui devait venir et qui décidément nous snobe, ce méchant, pour passer des soirées torrides avec sa couette. Faudra pas venir pleurer sur son célibat après, hein! Bon, ok, il n'y avait personne à rencontrer hier soir, mais bon. Décidément, je suis fait pour les soirées en petit comité, dès qu'on se retrouve dans une soirée où la moitié des étudiants de Bordeaux se sont donnés rendez-vous, je m'ennuie en moins d'un quart d'heure. Là, on est restés six heures à parler, pronostiquer sur la Star Ac', rigoler, danser... et souffrir. Oui, souffrir, car depuis hier soir j'ai le dos en compote. Je ne sais pas ce que j'ai fait pour avoir ça. Encore un coup du stretching, à tous les coups. Il faut dire qu'à me faire enchaîner les exercices de gainage et les roulades arrière, la dame très souple qui nous fait cours a dû facilement avoir raison de ma petite colonne. Alors que Macha, toujours contente d'avoir quelqu'un dont elle peut se moquer, se porte comme un charme pendant et après cette séance hebdomadaire de torture. Y'a pas d'justice, j'vous dis. J'ai donc mal dansé, tenté de noyer ma souffrance dans le whisky (j'aimais ça avant, mais là...), pris 300 photos et manifesté toute ma mauvaise foi devant la Carac'. "Meuh non, Matthieu il est pas beau, il chante mal et il a les dents en avant, d'abord!", "Meuh non, Noémie n'est pas une pimbèche, elle est géniale" (bon, objectivement elle a flingué la chanson de Chimène Badi qu'elle braillait, c'est dire, mais bon...), "Nan, faut virer Antoine, il est moche, il a trop de cheveux!", "Quoi, Maureen n'est pas notée sur le massacre qu'elle a fait du Caroline de MC Solaar???"... Bizarrement, à part Mirabelle, Cacahuète et moi, ce genre de considérations philosophiques n'a atteint personne. Nos potes sont des Carac'ophobes. Quel malheur. Prochain rencard en groupe: la soirée miss France. Cette année encore, Endemol a envoyé les greluches défiler sur le plateau de Nikos pour faire saliver le téléspectateur. Passi a menacé de quitter son poste de "juré professionnel" (pas du tout pompé sur la Nouvelle Star, ça) pour aller les draguer, mais il était trop occupé à être consterné par les élèves. Noémie a dégagé, ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle, télé-réalistiquement parlant: déjà qu'on s'emmerdait jusqu'à présent...

Il a fallu du courage (et de l'alcool) pour éteindre la télé après ça (Noééééémiiiiiiiiiie la connasse, revieeeeeent!!!!!), mais nous avons tranquillement vogué jusqu'à 4h du matin dans une chaude ambiance musicale à base de daubes pires les unes que les autres. Rien ne vaut les copains, décidément.

Enfin, petite note pour les lecteurs assidus que ça intéresse: le vélo de Cacahuète a enfin été volé en bas de chez moi. Réaction de l'intéressée: "Je suis ravie, ça a enfin marché!".