2.11.07

la revanche d'une lilibuzz



Voila, c'est encore moi ... (Vinsh, je veux un bon point !)
Je m'en vais à nouveau vous conter mes "expériences" de ce côté de l'atlantique !

Semaine de relâche oblige à Glaglacity (la fac ayant très généreusement offert une semaine de vacances -appelée aussi "semaine de lecture" - à ses étudiants pour qu'ils rattrapent le retard pris dans les lectures imposées), j'ai décidé d'accepter l'invitation d'un friend connu à Madrid, et de le rejoindre aux USA.
Après 12 heures de voyage, un interrogatoire en règles à la frontière et un accident de bus (sans gravité, je vous rassure), me voici donc dans la douce ville d'Ithaca.

Alors là, vous cherchez sur Google, parce que c'est paumé dans l'état de New York et j'ai pas le temps de vous faire un cours de géographie, et puis c'est pas le propos, alors on ne me déconcentre pas, svp !

Donc Ithaca, se trouve accueillir en ses terres, l'université de Cornell University et plus particulièrement une Law School réputée.
Toute la ville tourne autour du campus, de la book store, des fraternities et des fêtes étudiantes.

C'est ainsi que la brune presque blonde que je suis, s'est retrouvée dans une salle de cours un vendredi aprem de grand soleil dans une des universités les plus réputées du pays avec un prof suuuupppperr connu (ah bon ???) qui parlait de "Best Evidence" et de droit fédéral ... Bon, évidemment j'ai presque rien compris, mes compétences en anglais ne dépassant pas la simple commande à Starbucks ...


Mais le spectacle valait le détour et je n'ai pu m'empêcher de comparer avec la France.

Alors d'abord, qu'est ce qu'on entend dans une salle de cours américaine ?
Pas de bavardages, on est loin de Madrid et de Bordeaux là ... mais le pianotement intempestif de la centaine d'étudiants présents dans la salle. Un ordinateur par élève.



On se croyait dans une ruche sponsorisée par Apple. Le prof, en parfaite reine des abeilles s'agitait au tableau, pendant que les étudiants, petites ouvrières, pianotaient sur leur clavier.

Et qu'est ce qui différencie un étudiant américain d'un étudiant français ?
A part, la chance pour l'américain de poser ses fesses sur une chaise sympathiquement confortable et d'être dans une belle salle de cours, je dirai ... la polyvalence !
Mais non, pas de cris, je sais, nous aussi, on sait faire les mots croisés du 20 Minutes, tout en écoutant les derniers potins et en envoyant des textos, tout cela en prenant l'air le plus captivé du monde par ce que débite M. Powerpoint ... Non, ici, je parle d'une vraie polyvalence en rapport avec les études ...
Ma voisine par exemple - sweet rose, pantalon noir de jogging, cheveux lissés, tasse Cornell à portée de main - et ben, en plus de prendre en sténo le cours sur son ordi, elle lit l'énorme bouquin de droit général, tout en sirotant son café, et en rigolant aux blagues du prof !
Bon, après 20 minutes de cours, j'ai commencé à en voir certains jouer au spider solitaire, textoter ou en train de chuchoter avec leur voisin ... mais ça reste des exceptions dans cet atelier clandestin de luxe, où au lieu d'être payé une misère pour travailler, ces ouvriers du savoir payent une fortune pour assister aux cours.
70.000 $ l'année ... "à ce prix là, j'appelle ça payer..." !
On est bien en France finalement ... on rigole beaucoup plus ... surtout nous en 2ème année, tu me diras !

édit : message commencé ce weekend, fini à mon retour, ce mardi !
Et si ça vous intéresse, je suis déboussolée, mais comblée par ce weekend ! ;)

2 commentaires:

Vincent a dit…

Déboussolée?? Qu'est-ce que tu as encore fait de ton corps, coquine!!

Euh, et sinon, fais toi de la pub pour ton post dans les prochains articles, parce que les posts qui n'apparaissent pas en tête de page (ordre chrono...) sont peu lus, et ce serait dommage (cacahuète est déjà assez blasée quand quelqu'un poste juste derrière ses articles, alors)!

Lilibuzz a dit…

mdr ! Merci vinsh pour le conseil ... y'a pas moyen qu'il apparaisse en date d'aujourd'hui ?
Pour ce qui est de mon corps, il va très très bien;), je te remercie !!!