Je ne vous l'ai pas dit ici, mais ma mère était là depuis le début de la semaine, avec moi à Bordeaux. Comme à chaque rentrée, elle est descendue de Seine-et-Marne avec moi, bien que j'aie essayé de l'en dissuader (ce qui a pour seul effet de la vexer). Une habitude qui se termine généralement dans les larmes et la colère, tant je me montre désagréable avec cette intruse dans ma vie bordelaise, en dépit de ma grande affection et de mon amour certain pour elle, évidemment. Ma chère génitrice est repartie ce matin aux aurores, et il a fallu l'emmener à la gare. Non pas que je me plaigne, vu que dans sa grande gentillesse elle s'est déjà souvent levée bien plus tôt pour m'emmener à l'aéroport, mais du coup ma perception en est chamboulée (ouais, moi le sommeil c'est un peu ma drogue dure): je suis de l'humeur maussade du mec qui n'a pas assez dormi. Pourtant, et malgré mon léger énervement de continuer à voir ma mère m'assister à chaque rentrée à mon âge (pour faire des choses indispensables comme aller au CROUS, repasser mes chemises, vider les produits périmés de mes placards en gueulant, renouveler ma carte de tram... bref, que des trucs que je ne peux pas faire seul, hein!), cette année cela s'est bien passé. Je n'ai pas été trop cassant avec elle, ne lui montrant pas que ça me gonflait de ne pas pouvoir sortir mes premiers soirs à Bordeaux, de ne pas passer du temps avec mes potes pour ne pas la froisser. "Ouais, j'ai bien compris, ça te fait chier de passer un peu de temps avec ta mère!". Qu'elle est mignonne, je l'adore. La place de fils de ma mère est une chance énorme, car son amour un peu castrateur, ses chromosomes et son éducation m'ont apporté beaucoup. Cependant cette chance a un prix: il faut en permanence culpabiliser d'avoir grandi (et je ne parle même pas du fait d'être homo). D'où quelques heurts avec le bloc de dévouement et d'exigence qu'est cette femme, et je ne la ménage pas. La culpabilité ne marche pas vraiment sur moi, mais désormais à la place des engueulades lorsqu'elle me sort ce genre d'affirmations tragiques, ça glisse sur moi. Je l'ai même embrassée lorsque je l'ai quittée sur le quai (chose que je fais rarement, la tendresse en famille, c'est pas mon truc, on m'a pas appris, je trouve ça gnangnan), pour une fois nous nous sommes quittés sans que je me sente un trop mauvais fils. J'aurai même rigolé cette semaine!
Hmmm, sinon je retiens de cette journée une certaine consternation, suite au cours (trèèèèès long) de 4h de ce matin. Cinq projets évènementiels à mettre en place avant avril prochain, à attribuer à des groupes de quatre ou cinq. Evidemment, tout le monde s'est jeté sur les deux mêmes projets, les autres étant abandonnés comme des gueux. Eh bien il est effarant, même si je ne m'en suis rendu compte qu'après coup, de voir qu'aucun de nos nouveaux amis schmilblicks ne s'est désisté de son choix initial. Une culture du choix. On se serait cru au primaire, trois personnes "de la maison" se sont volontairement reportées sur un des projets orphelins, mais ça ne suffisait pas pour équilibrer les groupes: il a fallu tirer au sort la dernière victime. Evincée de son choix initial, la demoiselle se retrouve sur mon projet, et je pressens qu'elle va traîner les pieds toute l'année sur ce coup là... Mais ne soyons pas pessimistes.
Enfin, les grognasses et moi-même sommes allés voir le dernier film de Jan Kounen, sorti hier, 99F, l'adaptation du best-seller de Beigbeder. Le pitch: Octave est publicitaire dans une grosse boîte de pub, il est cynique, irrespectueux, irrévérencieux, un peu imbu de sa personne, vit dans le luxe et se réveille parfois bourré et cocaïné parmi des "amis" qui ont partouzé chez lui. La question, évidemment, face à cette figure antipathique, saute aux yeux dès le début: comment va-t-il remettre cette vie de "grosse merde" en question, et trouver sa rédemption? D'ailleurs, peut-il vraiment trouver la rédemption, n'a-t-il pas trop vendu son âme au diable (salaud de publicitaire!!)? Perso, j'ai trouvé que c'était divertissant, un peu longuet mais amusant. Certains gags sont vraiment drôles, même si le film (et, je suppose, le livre, que je n'ai pas lu car ça ne m'attirait pas plus que ça) enfonce un peu des portes ouvertes: les publicitaires sont cyniques, ils nous vendent des produits de merde avec des idées de merde, ils se droguent et sont sexuellement peu équilibrés, ils ne mettent que des vêtements hors de prix et ne vivent que dans des apparts luxueux parce que leur vie est faite d'apparences... Hé ho, laissez-nous respirer une minute, les gars: il n'y a donc rien de positif dans ce métier? Tous des "merdes superficielles et arrogantes"??... Bon, évidement, si les personnages étaient normaux, il n'y aurait ni livre, ni film, et certains clins d'oeil à la réalité sont là pour rappeler qu'il y a un peu de réel dans tout ça (le groupe de produits laitiers Madone...). Si l'on doit retenir quelque chose de ce film, c'est surtout que Jean Dujardin, après OSS 117, Brice de Nice, Contre-enquête et autres Le convoyeur, commence à avoir un potentiel bankable ET crédible auprès de la profession, nous faisant presque oublier sa période Loulou. Hmmm, il ne courrait pas après un César, lui?
Hmmm, sinon je retiens de cette journée une certaine consternation, suite au cours (trèèèèès long) de 4h de ce matin. Cinq projets évènementiels à mettre en place avant avril prochain, à attribuer à des groupes de quatre ou cinq. Evidemment, tout le monde s'est jeté sur les deux mêmes projets, les autres étant abandonnés comme des gueux. Eh bien il est effarant, même si je ne m'en suis rendu compte qu'après coup, de voir qu'aucun de nos nouveaux amis schmilblicks ne s'est désisté de son choix initial. Une culture du choix. On se serait cru au primaire, trois personnes "de la maison" se sont volontairement reportées sur un des projets orphelins, mais ça ne suffisait pas pour équilibrer les groupes: il a fallu tirer au sort la dernière victime. Evincée de son choix initial, la demoiselle se retrouve sur mon projet, et je pressens qu'elle va traîner les pieds toute l'année sur ce coup là... Mais ne soyons pas pessimistes.
Enfin, les grognasses et moi-même sommes allés voir le dernier film de Jan Kounen, sorti hier, 99F, l'adaptation du best-seller de Beigbeder. Le pitch: Octave est publicitaire dans une grosse boîte de pub, il est cynique, irrespectueux, irrévérencieux, un peu imbu de sa personne, vit dans le luxe et se réveille parfois bourré et cocaïné parmi des "amis" qui ont partouzé chez lui. La question, évidemment, face à cette figure antipathique, saute aux yeux dès le début: comment va-t-il remettre cette vie de "grosse merde" en question, et trouver sa rédemption? D'ailleurs, peut-il vraiment trouver la rédemption, n'a-t-il pas trop vendu son âme au diable (salaud de publicitaire!!)? Perso, j'ai trouvé que c'était divertissant, un peu longuet mais amusant. Certains gags sont vraiment drôles, même si le film (et, je suppose, le livre, que je n'ai pas lu car ça ne m'attirait pas plus que ça) enfonce un peu des portes ouvertes: les publicitaires sont cyniques, ils nous vendent des produits de merde avec des idées de merde, ils se droguent et sont sexuellement peu équilibrés, ils ne mettent que des vêtements hors de prix et ne vivent que dans des apparts luxueux parce que leur vie est faite d'apparences... Hé ho, laissez-nous respirer une minute, les gars: il n'y a donc rien de positif dans ce métier? Tous des "merdes superficielles et arrogantes"??... Bon, évidement, si les personnages étaient normaux, il n'y aurait ni livre, ni film, et certains clins d'oeil à la réalité sont là pour rappeler qu'il y a un peu de réel dans tout ça (le groupe de produits laitiers Madone...). Si l'on doit retenir quelque chose de ce film, c'est surtout que Jean Dujardin, après OSS 117, Brice de Nice, Contre-enquête et autres Le convoyeur, commence à avoir un potentiel bankable ET crédible auprès de la profession, nous faisant presque oublier sa période Loulou. Hmmm, il ne courrait pas après un César, lui?
15 commentaires:
ça n'a rien à voir mais il fallait que j en parle et j allais pas créer un thème exprès mais après que Vinsh et Mirabelle s en furent allés, une invitée surprise s'est pointée! J'AI UNE SOURIS DANS MON APPART!!!!!! je suis donc cloitrée dans ma chambre en attendant que mon chevalier servant finisse sa putain de bière avec ses potes pour me débarasser d'elle! Après plus de deux heures passées sur mon canapé à sursauter à chaque petit bruit j'ai quand même réussi à l'enfermer dans le salon en espèrant que cette vermine y reste! Quelle journée!
Une souris??? C'est insalubre, chez toi!! Remarque, chez moi avec toute la bouffe dans les placards, je risquerait les rats que ça m'étonnerait pas!
Mets une tapette (et pas un commissaire de police) sur ton oreiller, au pire tu t'y coinceras la frange! ;)
mais non, c'est pas insalubre. au contraire, les souris aime les appart propres avec des coins pas trop rangés. je le sais, j'en ai eu une l'année dernière !!
pas de panique macha !!!
Take it eaaasyyyyyyyyyyy! facile à dire! j'avoue que je n'apprécie les bestioles poilues à petite queue! (j'attends le commentaire de Peanut!) ou sinon personne veut venir à mon secours?
Rhooo, fais pas ta chochotte, ta coloc' va bien te débarrasser de ça, non???
Petits, poilus et dotés de queue... Je ne vois vraiment pas où est le problème! ;)
Alala les mamans :-)
On les aime quand même hein...
Mais une question me taraude : tu allais si souvent que ça à l'aéroport?
@macha : euh, j'ai loupé un épisode ou bien ? Tu as un nouveau chevalier servant qui serait policier qui plus est ??? On part un mois et on ne vous dit plus rien...
@vinsh : si ta mère n'éxistait pas, il faudrait l'inventer !
Peanut m'a dit l'autre jour que c'était moi qui cherchait la confrontation avec ma génétrice ... ça ne serait pas aussi un peu ton cas ?
Allez, je laisse la psychologie de comptoir et je vous bizoute !
Quelqu'un peut m'expliquer comment Lilibuzz arrive à en arriver au fait que Macha aurait un amant commissaire de police??? Décidément, elle m'étonnera toujours!
@ Macha: Ben pour les bêtes poilues à petite queue (vu que tu voulais un commentaire...), moi je les plaques...c'est tellement mieux!
@ cél: eh oui, je suis amené à prendre l'avion plus souvent que mes petits camarades, car Bordeaux-Paris en avion c'est moins long en avion qu'en train (et dans la famille on est plutôt pas regardants sur les dépenses idiotes et la pollution), et que désormais il y a mon amoureux à Stuttgart... Et toujours un de mes parents pour venir me chercher à Orly ou Roissy, ce qui est vraiment très gentil!
@ cacahuète: Ben si Macha attend qu'il ait fini de picoler des bières avec ses potes, c'est forcément un flic!... J'ai bon?
@peanut : mais non !!! Pose ton cerveau de blonde deux secondes, je t'explique les détours de mon imagination :
Prête ?
D'abord, Macha parle d'un chevalier servant (qui picole des bières, mais ça c'est un détail !) et deuxio Vinsh lui répond et parle de commissaire de police (j'avoue j'ai pas compris le rapport avec la tapette ... surement une blaque homophobe ou quoi !) et tercio, comme je me suis dit que pour être commissaire de police il fallait être agé, j'ai dit policier parce que Macha n'a pas mon complexe de l'homme agé elle!
D'où Macha a un nouveau mec policier ! C'est pas plus compliqué que ça !
Aaaaah, ouais, c'est ma faute, je vois!! ;)
Bon, alors c'est une réplique de la Cité de la Peur:
"Emile tentait de s'échapper mais il s'est fait attraper par la tapette géante (= une vraie tapette à souris géante)
- Je vous en prie Kara, Monsieur n'est absolument pas une tapette. Monsieur est commissaire de police."
Bref, une vieille connerie. je croyais que c'était over connu!
@oh vinsh, tu sais depuis Mumu, le Père Noel et Ab' Fab' j'ai un peu zappé le reste ... mais veux tu danser la carioka ? C'est bien plus fort que le chacha !
Youpi, dansons la Carioca...
C'est bien, faisez tous comme moi...
Ce que j'ai préféré dans le film c'est Charly et ses SUPER blagues ' On bosse.. On bosse fort! ' <3
@ marine: "Madone, achetez-en, sinon ça se vendra pas", ou "C'est quoi cette noire? C'est segmentant!"... Bon, ça c'est pas Charlie, mais c'est pas mal non plus!
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